Comment épaissir les cheveux ? Comment ralentir la repousse des cheveux ? Comment accélérer la repousse des cheveux ? Comment précipiter la chute des cheveux ? Comment faire avec les cheveux ? Quoi faire avec les cheveux ? Quoi faire des cheveux ? Comment faire des cheveux ? Et : Si on les coupe pas, les cheveux, est-ce qu’ils poussent indéfiniment ?

À toutes ces questions comme à toutes les autres il n’y a qu’une réponse. Elle vous surprendrait j’en suis sûr, et je vous la dirai dès que je la connaîtrai. Mais je sais que, quelle que soit la réponse, je ressentirai le même genre de trouble que quand, au grand magasin de bricolage, un vendeur du rayon plomberie a dit devant moi et un tuyau :

Oui c’est standard,
mais pas vraiment.

Rien de plus grand ne peut être pensé.

Et voilà c’est encore le moment de « manger » — preuve matérielle que ça survit, effet et cause d’une règle productive, pollicitation digestive — voilà c’est encore le moment d’obéir. Or je souhaite une vie sans contraintes, vérifier mes effets dans le monde le plus souvent possible hors de mon propre corps — même si je ne veux pas non plus m’empêcher de tourner autour du plaisir projeté d’avoir été contraint.

I. Une puissance si grande que ses effets sont jusque moindres

— Franchement c’est bizarre ton truc… — Pas plus que le Thinkerview avec l’ambassadeur chinois. — Le Thinkerview avec l’ambassadeur chinois est bizarre à la mesure du monde. Ton truc est bizarre, point. — Nan nan. Le monde est plus bizarre que mon truc. Le monde est plus bizarre que la somme de nos trucs, de nos traits, que la puissance conjuguée de toutes nos complexions.

En fait

je voudrais simplement ne pas me priver de commencer à jouir par le standard contraignant, par les gros tuyaux libidinaux les plus ajustés en apparence, les plus universellement contraignants en apparence, et que c’est seulement après, quand on s’est faufilé ou vautré dans les gros tuyaux bien standard, c’est seulement là que s’ouvrent ou se découvrent les voies adjacentes et mineures où pas vraiment – qui sont belles et intéressantes précisément parce qu’elles sont adjacentes et mineures, et parce que donc elles n’ont pas rien à voir avec le standard initial et majeur (et même elles en sont comme les malfaçons, genre : pas de vis défoncé, déformation concave, stries, bosses, marbrures, réplétions).

— Le monde n’est pas plus ou moins bizarre que n’importe quoi d’autre ; il est éminemment bizarre, bizarre par éminence, par excès de la qualité dont il procède, qualité qu’il n’a pas mais qu’il est. Et ce n’est pas dire « Comme ce monde est bizarre ! » (frisson pluriversel sous norme universelle) que de dire « Le monde est bizarre ». Il l’est absolument ; il ne reluit pas de bizarrerie par réflexion des normes et des autres bizarreries qu’il contient. Il est bizarre non pas relativement à de plus ou moins bizarres existences, et ni par induction ni par déduction d’une bizarrerie première ou totale, partielle ou dernière.

En fait

je voudrais pouvoir vouloir croire que tout standard comprend son pas vraiment – même si bien sûr je ne peux pas vouloir croire que jouir en mineur c’est simplement jouir dans les défectuosités du majeur. C’est trop facile. On sait bien que ça nous accommode tant que ça ne nous nique pas. C’est arrangeant, et puis ça nous niquera. Ça ne nous niquera pas par la morale, en tout cas par directement. Ça nous niquera par la volupté refaite valeur. Ça nous niquera par les valeurs, comme d’hab.

— Nous reconnaissons l’éminence de la cause dans le défaut de l’effet. — Nous, peut-être. — Plus ça tape fort, moins ça agit en apparence. — C’est ce qu’il y aurait à savoir ; c’est ce que nous n’oublions jamais. — Moins ça paraît bizarre, plus nous nous vérifions sous l’empire des normes. — Le monde est simplement mais pas vraiment normal. — Il est si parfaitement standard que rien ne lui est ajusté. — Voilà. La norme du monde est extramondaine. — Mais immanente. — Aucune chose n’est jamais standard ; toutes choses créées pourtant ont le standard. — En partie. — En vue. — Sont une image imparfaite, une image touchante du standard initial.

— En fait

toi tu. Tu parles tu parles mais. Mais derrière il y a R. — Si si. Nan nan. Il y a ces petites angoisses dans le ventre qui servent à accorder ma tête et mon cul. — Nan nan. Tu joues les braves mais. Derrière j’t’assure c’est l’désert frère. — Il y a des cheveux dans du pain et tu ne le savais pas. Les chaînes de fast-food font venir des cheveux depuis la Chine et tu ne le savais pas. Afin d’en faire un conservateur essentiel au pain industriel et peu de gens le savent.

— Nous sommes des poètes ; nous avons le soupçon. — C’est ça qu’on fait, c’est pour ça qu’on le fait. — Nous insinuons le soupçon devant le standard initial et les tentatives ultérieures de fidélité au standard. — C’est pour ça qu’on est faits. — Bravo à toute l’équipe : ceux qui font ; ceux qui insinuent le soupçon. — Merci aux concepteurs, aux réalisateurs, aux contrôleurs produit. — Merci aux pas de vis en plastique qui peluchent, à la colle étanche hydrophobe les dix premières minutes, au furet qui s’emmêle, à son ressort martyr. — Merci aux cheveux rêches, aux mèches revêches et bravaches qui sont, avec la poésie, la preuve matérielle, toujours recommencée, que le soupçon était de tout temps justifié.

II. Une charpie fine comme de la dentelle : une cause d’échelle industrielle

Rien n’est normal ; tout est possible. Un homme une femme, un livre un jour, un acheté un offert, un de plus un de moins, un papa une maman, un flic une balle, un jeune une solution. Cheveux et pain. Tout est une arme par destination si toi ou la justice le veut. Casuistique et suivi des conséquences jusqu’au bout. Le côte à côte et le tête à tête sont interdits sauf si vous êtes amis.

Tout est possible (peu de gens le savent) ; rien n’est normal (tous en sont convaincus).
Et aucun écart plus grand ne peut être pensé.

Par exemple on est sur la Plaine. Les enfants jouent à chat perché autour des futures chiottes. Un gamin court se réfugier vers les bras d’une femme comme s’il y avait moyen de s’y percher. En fait il fonce dans un Monsieur et elle, elle s’en bat les couilles.

Le 10 juin 2021, j’ai lu des extraits de Est-ce qu’il se passe quelque chose ? en compagnie de Nathalie Quintane à Montevideo (Marseille). Stephen Loye, présent dans la salle, a live-texté la lecture à un ami qui n’avait pas pu rentrer.

Vaccins Covid Vaccin Moderna Psychologie/Développement personnel Je n’arrive pas à vouloir apprendre le monde.
et toutes les villes comptent ces violences du petit peuple difficile de faire vivre toutes ces formes sociétales ensemble. Gouvernance d’amateurs qui n’arrive pas à vouloir comprendre les malaises de notre société.
Aujourd’hui , chacun viens avec sa folie, son bon sens, sa timidité, sa valeur, sa tendance… Même si la majorité n’arrive pas à vouloir partager la vision d’autrui. J’crois que c’est un gros frein pour certains qui sont pas habitué à avancer avec le caractère des autres.
Et l’on connaît l’analyse décisive de saint Augustin sur cette liberté qui n’arrive pas à vouloir .
Bien que je sache qu’il y a un malheur en vue, le seul fait d’être attachés à la même corde le donne l’illusion d’une entente entre nous deux. C’est une erreur mais je n’arrive pas à vouloir du mal à cette femme qui est en train de me trahir.
À l’issue, Xavier Bertrand affiche un discours plutôt pacifique : « Je ne suis toujours pas macroniste, mais je n’arrive pas à vouloir être dans une guerre de tranchée. » Après, lorsque l’on égrène un à un les dossiers avec lui, les coups de griffes du chat Bertrand sont plus nombreux que les caresses.
Écriture basique, des situations auxquelles on n’arrive pas à vouloir croire, des personnages lisses.
finit par se donner les motifs de ne rien faire. Il n’arrive pas à vouloir , il rumine une incessante analyse de lui-même et de la réalité qui le maintient en dehors de toute volonté.
Je n’arrive pas à vouloir détruire quelqu’un que je connais pas juste parce qu’il me le demande.
Et donc je n’arrive pas à penser des choses heureuses je n’arrive pas à vouloir je n’arrive pas à me définir je n’arrive.
Dans son genre, cet autre univers est au moins aussi intéressant que le nôtre et on n’arrive pas à vouloir sa destruction.
Quelque part, ce couple est prisonnier de son destin et de son époque, il n’arrive pas à vouloir véritablement quelque chose.
Que si un de ses potes se fait mal ou est malade, c’est sur lui qu’on comptera. Il le sait et n’arrive pas à vouloir du mal aux autres. Il n’arrive pas à souhaiter la blessure ou le forfait d’un copain, et pourtant, qu’est-ce qu’il aimerait le jouer ce match. Mais il le savait, il s’en doutait et il était prêt.
C’est plus vrai que jamais en ce moment, on n’arrive pas à vouloir se séparer de ceux qui nous appauvrissent tout les jours un peu plus !
Je n’arrive pas à vouloir découvrir leur musique que je ne connais malheureusement pas.
Harper est très convaincant lorsqu’il dit ce genre de trucs. Et c’est vrai qu’ici notre esprit change, au plus profond. L’auteur du journal intime ne cesse d’évoquer son grand dilemme. Il n’arrive pas à se concentrer sur sa respiration. Il n’arrive pas à vouloir arrive pas à vouloir se concentrer. Ta vie est un échec. Une série de mauvaises décisions. Il se déteste. Des choses à régler.
Si je n’arrive pas à vouloir ce que je veux ! C’est que je manque d’imagination ! C’est que le circuit du vouloir m’échappe !
On arrive au malaise dans la relation quand les normaux soit font comme si l’autre était comme eux, soit l’ignorent car n’arrive pas à vouloir voir sa différence. Comme on met souvent la personne stigmatisée dans cette situation de malaise, elle a toutes les chances de devenir la plus habile à la manier.
J’aimerais pouvoir arriver à vouloir croire que je ne suis pas le seul.
Je dois écrire sinon je ne saurai jamais où est la réalité. J’ai pas mal. Je comprends tout mais je n’arrive pas à vouloir ce que je pense. Je sais qui j’étais. Je sais ce que je deviens, mais je ne sais pas pour combien de temps.
Osons écrire que n’est pas comme l’âne de Buridan qui veut. Oui c’est osé car justement, l’âne de Buridan n’arrive pas à vouloir. Et arriver à vouloir être un être qui n’arrive pas à vouloir c’est vraiment fort, n’est-il pas ?
Elle m’a demander jusqu’où j’irais et elle m’a dit que pour elle c’était une façon de mettre fin à mes jours. Je le sais mais je n’arrive pas à vouloir arreter, c’est comme si cette solution me convenait et en même temps il y a mon fils mais je préfère ne pas penser à l’après, a lui pour continuer mon autodestruction.
Face au juge d’instruction, elle eut cette phrase que l’avocat général souligne à plusieurs reprises : « J’ arrive pas à vouloir . » La psychologue qui la suit depuis bientôt deux ans explique que le viol est venu s’ajouter aux maltraitances de l’ex-belle-mère.
Puis, c’est venu comme ça. Et il n’est pas peu fier du résultat. Bruno ne sait pas très bien ce qu’il veut faire plus tard. Il n’arrive pas à vouloir quelque chose de loin. Il préfère se satisfaire de ce qu’on a maintenant.
Pardon mes amis, vous êtes morts par ma faute, je n’arrive pas à vouloir le tuer, pour la première fois de ma vie, je vais fuir, pardonnez-moi d’être aussi faible !
j’ai le cerveau fait pour ça visiblement, mes bonnes notes dans le domaine me disent que c’est bon, je peux y arriver. Mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à vouloir , c’est trop dur de se forcer, d’imaginer une vie de travail à attendre le week end pour se défouler, boire, se droguer, s’abîmer, oublier puis retourner se tuer un peu plus pour avoir de quoi survivre.
Malgré des baisse de production (en terme de porcs mis en marché), le marché n’arrive pas à vouloir se débarrasser des inventaires (Cold storage) encombrant des derniers mois.
Déjà, il sait. Irrémédiablement, il a choisi : le 23 juillet, il se donnera la mort. Parce qu’il n’arrive pas à vouloir ni à désirer, parce qu’il a peur, parce qu’il n’arrive à mettre la main sur rien.
Il a beau être parfois dégueulasse, je n’arrive pas à vouloir sa mort (heureusement, il meurt pas). Je peux juste me dire : Chaos, t’es trop cool.
Mais il y a de ces situations ou le désir de l’un n’est juste pas compatible avec le désir de l’autre. Peu importe les arguments on arrive pas à vouloir la même chose. Tu trouves que l’exemple de l’avortement est un peu fort, moi je le trouve au contraire très pertinent.
j’ai pourtant l’impression de ne pas être difficile et d’aimer beaucoup de chose mais force est de constater que je dois l’être ! Mais malgré ces déceptions je n’arrive pas à vouloir autre chose que des surprises,et je crois plus profondément que c’est l’envie d’être rassurée en me disant « lui au moins il me connait par coeur…… »
elle perçoit que ça ne va pas, elle veut s’en sortir, regrossir, mais a tellement peur de perdre le contrôle qu’elle n’arrive pas à vouloir ce changement. Elle est coincée dans cet état de grand contrôle.
C’est pas Dieu, c’est pas toi, c’est pas nous, c’est pas eux / C’est bien moi qui arrive pas à vouloir la lueur dans tes yeux / J’étais passagère dans ta vie, j’savais que j’avais pas d’avis
Alors que d’une part, il réalise et magnifie l’amour, d’autre part il s’en dissocie forcément, soit qu’on n’arrive pas à vouloir celui qu’on aime, soit qu’on a besoin de vouloir d’autres femmes et d’autres hommes.
Et si on ne le fait pas, on fait gagner et prospérer le mal, parce qu’on a refusé ce que Dieu veut nous donner et parce qu’on n’arrive pas à vouloir comme lui le triomphe de l’amour chez tous ses enfants.
Le fait est que je l’adore, on est sur la même longueur d’ondes, on a les mêmes délires blabla, il est très attirant, mais j ’arrive pas à vouloir de lui. je n’ai absolument aucune idée de ce qui me bloque.
Pourquoi je n’arrive pas à vouloir le bonheur et croire en mon ex, que je pense pervers narcissique ou du moins toxique, qui avance et a des projets ?
par ce que si t’es une femme en mal d’enfant, tu pourrais aussi être mon mari, en mal de sa vie et du pourquoi il n’arrive pas à vouloir d’enfant… sauf que pour la fin du texte, chacun peut l’interpréter comme il veut !
je fais aucun effort pour contrôler ça donc c’est pas du contrôle ni du sang froid, j ’arrive pas à vouloir de mal au autre, parfois oui, mais seulement quand ça touche d’autre personne ou que c’est une injustice
Il doit avoir des blocages qui font qu’il n’arrive pas à vouloir s’engager avec vous. Il peut ne pas être prêt, mais la plupart du temps cela veut surtout dire qu’il ne vous voit pas comme la femme de sa vie…
on a essayé une séance de thérapie de couple… en vain car je n’arrive pas à vouloir réparer car je suis déjà partie…
Ajd nous nous aimons comme jamais nous n’avons aimé d’autres personne nous sommes si heureux quand nous sommes ensemble et lui n’arrive pas à vouloir franchir le pas… Ajd je ne crois plus en rien…
Depuis le temps, j’ai l’habitude, je ne changerai plus. Mais même quand on me met à terre, je n’arrive pas à vouloir faire du mal à l’autre. Je n’ai pas l’esprit de vengeance, du tout. C’est ainsi. Je n’arrive pas à me défendre.
Par exemple, on peut lui dire avec sincérité : « Seigneur, je n’arrive pas à vouloir obéir à tes commandements » ou « Au fond de moi, je souhaite faire ta volonté. Mais en pratique, je ne suis pas assez motivé(e)… ».
Texte

LE CLUB
Photo : Lotti Thießen

CLUB (de l’anglais : « bâton », « société »)

1. Lieu procurant à une assemblée choisie des garanties d’échanges et de rapports privés, confidentiels voire intimes. Par extension : établissement nocturne où l’on peut consommer, danser, assister à un spectacle, nouer et entretenir des relations sexualisées (un club libertin, un club échangiste, Cavern Club, Hundred Club). Par ext. : lieu ou structure, public ou associatif, intra- ou extra-institutionnel, dont les missions sont en général de soutien psychologique ou d’accompagnement administratif, et qui accueille uniquement en journée (le club de jour de l’hôpital psychiatrique, Club extra-hospitalier Antonin-Artaud).
2. Association dont les membres ont quelque goût, intérêt ou but communs, et qui admet de nouveaux membres le plus souvent par élection ou cooptation, après parrainage. Par ext. : société sportive (un country-club, le Club alpin français). Hist. : instances informelles, nées dans les années 1980, et financées par des acteurs privés, réunissant des parlementaires et des représentants d’intérêt (ou lobbyistes) dans le but de faire accéder les uns aux raisons des autres (Club des parlementaires amateurs de havanes, Club Chiens et société, Club de l’accession à la propriété en région PACA, Club du dernier kilomètre de livraison, Club Vive le foie gras).
3. Société où l’on s’entretient des affaires publiques ou de questions philosophiques et politiques. Hist. : entre 1789 et 1793, sociétés dites « populaires » où sont discutées les idées révolutionnaires (Club des Cordeliers, des Impartiaux, des Jacobins). Par ext. : groupe qui professe des opinions exaltées (Club de Rome).
4. Société fermée ; groupe dont les membres se retrouvent régulièrement et obéissent à certains usages. Par ext. : cercle élitiste ou d’inspiration aristocratique (Reform club, Rotary club).
Dérivés. Cravate club : cravate dont le motif indique l’appartenance à un club. Fauteuil club : fauteuil de cuir large et profond, tel qu’il s’en trouvait dans les clubs de la haute-société coloniale. Clubbable : admissible à un club. Clubber : aller se divertir dans un club de nuit. Clubard : supporteur fanatique d’un club de football. Country-club : club où s’exercent des activités récréatives de plein air telles que le golf, le polo, le tennis ou l’équitation. Club-house : lieu où se rencontrent les membres d’un club, en marge de l’activité principale de celui-ci. Pavillon-club : bâtiment offrant divers services aux membres d’un club sportif ainsi qu’à leurs invités.
Syntagmes. Appartenir, s’inscrire, adhérer à un club. Être membre, faire partie d’un club. Être admis, aller, passer la soirée au club. Fonder, former, (faire) fermer un club. Les réunions, les décisions du club. Faire honneur, faire honte, se dévouer, inviter à dîner au club. Faire asseoir quelqu’un dans son club. Organiser un match, une rencontre inter-clubs.
Locutions. Bienvenue au club ! : expression par laquelle on signifie partager le malheur de son allocutaire (Tu es rongée par l’eczéma depuis ta tendre enfance ? Bienvenue au club !).
Étymologie. A – Le passage, en anglais, d’un sens (« gros bâton noueux dont une extrémité est plus épaisse que l’autre ») à l’autre (« groupe de personnes ») reste difficile à expliquer. Admis que le second procède du premier, celui-ci pourrait s’originer dans un sens zéro (« masse, agrégat »), lequel, sans avoir nécessairement eu cours, participerait du sens premier. Encore aujourd’hui, hormis sur un green et encore, ne reçoit le nom de club qu’un bâton d’une densité et d’une taille qui permettent d’envisager frapper à son moyen. Cf. l’emploi du verbe « to club », qu’il s’agisse de décrire la descente d’une bande à battes ou l’œuvre policière (lors des émeutes de 2011 en Angleterre, un journaliste écrivit que la police, tétanisée par une possible accusation de racisme, n’avait pas « donné aux pillards la leçon qu’ils méritent », en « les assommant comme des bébés phoques » [clubbing these looters as baby seals]). De là, le second sens pourrait procéder d’une comparaison, plus ou moins sourde, entre un regroupement de personnes et la masse d’un gourdin ou d’une massue. Ce que club, suivant ce filon étymologique, désignerait sourdement, c’est donc une sorte d’agence collective capable d’impact. B – Il existe une étymologie concurrente, selon laquelle club, de l’anglo-saxon cleófan (angl. mod. : « to cleave asunder », fr. : « diviser en pièces/en morceaux, cliver, séparer »), a en premier lieu connoté non la masse ou le gourdin mais leur effet – fracturation, division interne. Le français en conserve une trace, à la fois sur le mode distinctif (le club comme poche, parcelle du monde) et répartitif (le club comme ensemble auquel on appartient à raison de sa participation).

Bienvenue au club.
Le club existe
depuis que s’est constituée
en club
une ancienne association de
personnes physiques isolées
qu’unissaient déjà dans le monde
sans qu’elles en fussent conscientes et pussent
s’en soutenir
des valeurs, des soucis, des doutes :
des raisons personnelles qu’on peut
par souci de clarté
et pour se faire plaisir
regrouper sous le nom
de force de rapports.
Autrement dit le club formalise
une foison de tendances et d’inclinations :
de raisons personnelles
qu’entretenaient en commun mais
sans le savoir et sans pouvoir
s’y retrouver
des personnes physiques isolées
physiques donc isolées.

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