Ah, ah, ah, ah, stayin’ alive, stayin’ alive

Bee Gees, Stayin’ alive

Eh ! Psst ! Ehhhh !

Tu viens à l’enterrement ?

*

On est « ce qu’on est » ; on fait « ce qu’on peut » ; on a beau dire il y a des fois, être vivant ça fout la pêche.

L’histoire des sen­sa­tions n’a jusqu’à pré­sent fait connaître que quatre façons d’avoir mal : les fois où ça pèse, les fois où ça tire, les fois où ça lance, les fois où ça pique. Toute autre dou­leur – qu’elle soit conti­nue ou inter­mit­tente, égale ou inégale, fixe ou bala­deuse – n’est qu’une com­pli­ca­tion de ces sen­sa­tions-ci.

Et à chaque fois qu’il y a des fois qu’être vivant ça fout la pêche, sur­git l’impression que c’est « la nature » qui assume pour toi ce que tu ne sais pas res­sen­tir ; et la pénible sen­sa­tion d’en être pour ses frais d’ouverture :
ah la nature
oh la nature

toute éten­due
comme incor­rup­tible à la plage
de tout ce qui se tient comme un monde
sage
sous le soleil de « ce qui est ».

Un dis­cours, un dis­cours ! Non. Non. Je ne fais que m’interroger, vous savez. Je ne parle pas de mal­heur. J’optimise. Je constate que les gens s’affectent ; je les aide à être mal­heu­reux trois quatre ans – et puis un jour ils viennent me voir et ils me disent : écou­tez ça y est, je crois que y’a du temps qui… recom­mence à se pas­ser, là. Et sous tout ce mal­heur sus­pen­du, pen­dant tout ce temps qui ne pas­sait pas, en fait il y a eu bien des fois, éta­blies de force et main­te­nues par la force en un lieu mys­té­rieux, source et résul­tat des phé­no­mènes maté­riels, où vivre a sem­blé spon­ta­né.

Ah…
Oh !
Ahaa !
Voilà une nature qui se tient sage. On y a de plus en plus pied et l’eau est de plus en plus bonne. Et comme d’une addic­tion, on oublie presque qu’on y trempe, sauf quand, de rares fois et confu­sé­ment, on en voit qui se cassent le cul à ten­ter d’en sor­tir.

Mais si tu sais que ça pèse, si tu sens que ça tire, si tu trouves que ça lance, si quand tu y penses ça se met à piquer – bien­ve­nue dans le cœur vibrant de la com­mu­nau­té endeuillée du corps endo­lo­ri. Cénestopathes, bébé. Notre dou­leur n’a pas de lieu. Notre sen­so­rium est sans inter­prète.

Endurant une dou­leur ou une pri­va­tion sans remède, des gens ont atteint l’extase en prai­rie, en forêt, en falaise ou vau­trés dans les dunes, mais aus­si à la plage, à la salle, ou au ving­tième étage de la tour de bureaux. Supplice pul­sa­tile. Martyre ten­sif. Tourment pon­gi­tif. Lassitude et stu­peur tou­jours plus gra­va­tives. Soudain, par une lésion déter­mi­née dans l’organe du sen­ti­ment géné­ral, il se pro­duit une affec­tion qui donne lieu à la per­cep­tion. Il n’est plus ques­tion de jour­née ok – navi­ga­tion à courte vue dans le sen­so­rium brin­que­ba­lé – mais de vie intense.

Il y a des fois, rien à dire, être vivant, ça fout la patate. Au lieu de l’enterrement, j’ai déci­dé de taper qua­rante kilo­mètres à vélo – une petite cor­niche lit­to­rale en pente douce – seul au monde au milieu des suv et des scoots – de l’interfile un peu spor­tif entre deux « BUS 19 » – Pointe-Rouge, la pesan­teur, mes mol­lets de pou­let ten­dus, et ce pouls qui jamais ne s’emballe, une fier­té géné­tique locale, sous le soleil de « ce qu’on peut ». Tout autre dis­cours sur la vie n’est qu’une com­pli­ca­tion de celui-ci.

Établie de force et main­te­nue par la force, elle est la seule et unique souche, la source et le pla­teau, la base et le pinacle des phé­no­mènes maté­riels ; elle est le coq sur le clo­cher des évé­ne­ments spon­ta­nés. Oui oui, c’est « la nature » – la mienne, la tienne : elle est à nous tou⋅te⋅s qui savons qu’il n’y a que ses possédé⋅e⋅s pour la fuir. Elle pro­fesse qu’entre terre à terre, cendres à cendres et pous­sière à pous­sière, il n’y a pas plus de fois que de pou­let rôti. Elle enseigne qu’au sable du temps ne suc­cède que le sable du temps – et elle nous en fout plein les yeux, comme quand, fla­shant sa très objec­ti­ve­ment moyen­ne­ment sau­vage sau­va­ge­rie lit­to­rale, elle pousse notre corps boli­dé à l’opposé de nos regards, du large vers l’intérieur d’un virage, à même le dan­ger d’y pas­ser.

Ainsi, ain­si, sous l’empire d’une nature aliène, hos­tile dans les virages et hos­tile dans la côte, sous l’empire d’une nature qui se tient bien savage, vir­gule, nous com­met­tons 🌈🏆😎~RESTER EN VIE~😎🥇🌈. Tant que nous nous main­te­nons dans ce crime, il y a et il y aura des fois – par exemple ces fois où le lit­to­ral suf­fit à se sen­tir vivant, et où se sen­tir vivant suf­fit à foutre la patate ; ou alors ces fois où tu peux pas venir, c’est comme ça, c’est pas grave, pas de sou­ci, je com­prends, ce sera pour la pro­chaine fois.

Comment épais­sir les che­veux ? Comment ralen­tir la repousse des che­veux ? Comment accé­lé­rer la repousse des che­veux ? Comment pré­ci­pi­ter la chute des che­veux ? Comment faire avec les che­veux ? Quoi faire avec les che­veux ? Quoi faire des che­veux ? Comment faire des che­veux ? Et : Si on les coupe pas, les che­veux, est-ce qu’ils poussent indé­fi­ni­ment ?

À toutes ces ques­tions comme à toutes les autres il n’y a qu’une réponse. Elle vous sur­pren­drait j’en suis sûr, et je vous la dirai dès que je la connaî­trai. Mais je sais que, quelle que soit la réponse, je res­sen­ti­rai le même genre de trouble que quand, au grand maga­sin de bri­co­lage, un ven­deur du rayon plom­be­rie a dit devant moi et un tuyau :

Oui c’est stan­dard,
mais pas vrai­ment.

Rien de plus grand ne peut être pen­sé.

Et voi­là c’est encore le moment de « man­ger » — preuve maté­rielle que ça sur­vit, effet et cause d’une règle pro­duc­tive, pol­li­ci­ta­tion diges­tive — voi­là c’est encore le moment d’o­béir. Or je sou­haite une vie sans contraintes, véri­fier mes effets dans le monde le plus sou­vent pos­sible hors de mon propre corps — même si je ne veux pas non plus m’empêcher de tour­ner autour du plai­sir pro­je­té d’a­voir été contraint.

I. Une puis­sance si grande que ses effets sont jusque moindres— Franchement c’est bizarre ton truc… — Pas plus que le Thinkerview avec l’ambassadeur chi­nois. — Le Thinkerview avec l’am­bas­sa­deur chi­nois est bizarre à la mesure du monde. Ton truc est bizarre, point. — Nan nan. Le monde est plus bizarre que mon truc. Le monde est plus bizarre que la somme de nos trucs, de nos traits, que la puis­sance conju­guée de toutes nos com­plexions.

En fait je vou­drais sim­ple­ment ne pas me pri­ver de com­men­cer à jouir par le stan­dard contrai­gnant, par les gros tuyaux libi­di­naux les plus ajus­tés en appa­rence, les plus uni­ver­sel­le­ment contrai­gnants en appa­rence, et que c’est seule­ment après, quand on s’est fau­fi­lé ou vau­tré dans les gros tuyaux bien stan­dard, c’est seule­ment là que s’ouvrent ou se découvrent les voies adja­centes et mineures où pas vrai­ment – qui sont belles et inté­res­santes pré­ci­sé­ment parce qu’elles sont adja­centes et mineures, et parce que donc elles n’ont pas rien à voir avec le stan­dard ini­tial et majeur (et même elles en sont comme les mal­fa­çons, genre : pas de vis défon­cé, défor­ma­tion concave, stries, bosses, mar­brures, réplé­tions).

— Le monde n’est pas plus ou moins bizarre que n’importe quoi d’autre ; il est émi­nem­ment bizarre, bizarre par émi­nence, par excès de la qua­li­té dont il pro­cède, qua­li­té qu’il n’a pas mais qu’il est. Et ce n’est pas dire « Comme ce monde est bizarre ! » (fris­son plu­ri­ver­sel sous norme uni­ver­selle) que de dire « Le monde est bizarre ». Il l’est abso­lu­ment ; il ne reluit pas de bizar­re­rie par réflexion des normes et des autres bizar­re­ries qu’il contient. Il est bizarre non pas rela­ti­ve­ment à de plus ou moins bizarres exis­tences, et ni par induc­tion ni par déduc­tion d’une bizar­re­rie pre­mière ou totale, par­tielle ou der­nière.

En fait je vou­drais pou­voir vou­loir croire que tout stan­dard com­prend son pas vrai­ment – même si bien sûr je ne peux pas vou­loir croire que jouir en mineur c’est sim­ple­ment jouir dans les défec­tuo­si­tés du majeur. C’est trop facile. On sait bien que ça nous accom­mode tant que ça ne nous nique pas. C’est arran­geant, et puis ça nous nique­ra. Ça ne nous nique­ra pas par la morale, en tout cas par direc­te­ment. Ça nous nique­ra par la volup­té refaite valeur. Ça nous nique­ra par les valeurs, comme d’hab.

— Nous recon­nais­sons l’é­mi­nence de la cause dans le défaut de l’ef­fet. — Nous, peut-être. — Plus ça tape fort, moins ça agit en appa­rence. — C’est ce qu’il y aurait à savoir ; c’est ce que nous n’ou­blions jamais. — Moins ça paraît bizarre, plus nous nous véri­fions sous l’empire des normes. — Le monde est sim­ple­ment mais pas vrai­ment nor­mal. — Il est si par­fai­te­ment stan­dard que rien ne lui est ajus­té. — Voilà. La norme du monde est extra­mon­daine. — Mais imma­nente. — Aucune chose n’est jamais stan­dard ; toutes choses créées pour­tant ont le stan­dard. — En par­tie. — En vue. — Sont une image impar­faite, une image tou­chante du stan­dard ini­tial.

— En fait toi tu. Tu parles tu parles mais. Mais der­rière il y a R. — Si si. Nan nan. Il y a ces petites angoisses dans le ventre qui servent à accor­der ma tête et mon cul. — Nan nan. Tu joues les braves mais. Derrière j’t’assure c’est l’désert frère. — Il y a des che­veux dans du pain et tu ne le savais pas. Les chaînes de fast-food font venir des che­veux depuis la Chine et tu ne le savais pas. Afin d’en faire un conser­va­teur essen­tiel au pain indus­triel et peu de gens le savent.

— Nous sommes des poètes ; nous avons le soup­çon. — C’est ça qu’on fait, c’est pour ça qu’on le fait. — Nous insi­nuons le soup­çon devant le stan­dard ini­tial et les ten­ta­tives ulté­rieures de fidé­li­té au stan­dard. — C’est pour ça qu’on est faits. — Bravo à toute l’é­quipe : ceux qui font ; ceux qui insi­nuent le soup­çon. — Merci aux concep­teurs, aux réa­li­sa­teurs, aux contrô­leurs pro­duit. — Merci aux pas de vis en plas­tique qui peluchent, à la colle étanche hydro­phobe les dix pre­mières minutes, au furet qui s’emmêle, à son res­sort mar­tyr. — Merci aux che­veux rêches, aux mèches revêches et bra­vaches qui sont, avec la poé­sie, la preuve maté­rielle, tou­jours recom­men­cée, que le soup­çon était de tout temps jus­ti­fié.

II. Une char­pie fine comme de la den­telle : une cause d’é­chelle indus­trielleRien n’est nor­mal ; tout est pos­sible. Un homme une femme, un livre un jour, un ache­té un offert, un de plus un de moins, un papa une maman, un flic une balle, un jeune une solu­tion. Cheveux et pain. Tout est une arme par des­ti­na­tion si toi ou la jus­tice le veut. Casuistique et sui­vi des consé­quences jus­qu’au bout. Le côte à côte et le tête à tête sont inter­dits sauf si vous êtes amis.

Tout est pos­sible (peu de gens le savent) ; rien n’est nor­mal (tous en sont convain­cus).

Et aucun écart plus grand ne peut être pen­sé.

Le 10 juin 2021, j’ai lu des extraits de Est-ce qu’il se passe quelque chose ? en com­pa­gnie de Nathalie Quintane à Montevideo (Marseille). Stephen Loye, pré­sent dans la salle, a live-tex­té la lec­ture à un ami qui n’a­vait pas pu ren­trer.

Vaccins Covid Vaccin Moderna Psychologie/Développement per­son­nel Je n’arrive pas à vou­loir apprendre le monde.
et toutes les villes comptent ces vio­lences du petit peuple dif­fi­cile de faire vivre toutes ces formes socié­tales ensemble. Gouvernance d’amateurs qui n’arrive pas à vou­loir com­prendre les malaises de notre socié­té.
Aujourd’hui , cha­cun viens avec sa folie, son bon sens, sa timi­di­té, sa valeur, sa ten­dance… Même si la majo­ri­té n’arrive pas à vou­loir par­ta­ger la vision d’autrui. J’crois que c’est un gros frein pour cer­tains qui sont pas habi­tué à avan­cer avec le carac­tère des autres.
Et l’on connaît l’a­na­lyse déci­sive de saint Augustin sur cette liber­té qui n’ar­rive pas à vou­loir .
Bien que je sache qu’il y a un mal­heur en vue, le seul fait d’être atta­chés à la même corde le donne l’illusion d’une entente entre nous deux. C’est une erreur mais je n’ar­rive pas à vou­loir du mal à cette femme qui est en train de me tra­hir.
À l’issue, Xavier Bertrand affiche un dis­cours plu­tôt paci­fique : « Je ne suis tou­jours pas macro­niste, mais je n’ar­rive pas à vou­loir être dans une guerre de tran­chée. » Après, lorsque l’on égrène un à un les dos­siers avec lui, les coups de griffes du chat Bertrand sont plus nom­breux que les caresses.
Écriture basique, des situa­tions aux­quelles on n’ar­rive pas à vou­loir croire, des per­son­nages lisses.
finit par se don­ner les motifs de ne rien faire. Il n’ar­rive pas à vou­loir , il rumine une inces­sante ana­lyse de lui-même et de la réa­li­té qui le main­tient en dehors de toute volon­té.
Je n’arrive pas à vou­loir détruire quel­qu’un que je connais pas juste parce qu’il me le demande.
Et donc je n’ar­rive pas à pen­ser des choses heu­reuses je n’arrive pas à vou­loir je n’ar­rive pas à me défi­nir je n’ar­rive.
Dans son genre, cet autre uni­vers est au moins aus­si inté­res­sant que le nôtre et on n’ar­rive pas à vou­loir sa des­truc­tion.
Quelque part, ce couple est pri­son­nier de son des­tin et de son époque, il n’ar­rive pas à vou­loir véri­ta­ble­ment quelque chose.
Que si un de ses potes se fait mal ou est malade, c’est sur lui qu’on comp­te­ra. Il le sait et n’arrive pas à vou­loir du mal aux autres. Il n’arrive pas à sou­hai­ter la bles­sure ou le for­fait d’un copain, et pour­tant, qu’est-ce qu’il aime­rait le jouer ce match. Mais il le savait, il s’en dou­tait et il était prêt.
C’est plus vrai que jamais en ce moment, on n’ar­rive pas à vou­loir se sépa­rer de ceux qui nous appau­vrissent tout les jours un peu plus !
Je n’ar­rive pas à vou­loir décou­vrir leur musique que je ne connais mal­heu­reu­se­ment pas.
Harper est très convain­cant lorsqu’il dit ce genre de trucs. Et c’est vrai qu’ici notre esprit change, au plus pro­fond. L’auteur du jour­nal intime ne cesse d’évoquer son grand dilemme. Il n’arrive pas à se concen­trer sur sa res­pi­ra­tion. Il n’arrive pas à vou­loir arrive pas à vou­loir se concen­trer. Ta vie est un échec. Une série de mau­vaises déci­sions. Il se déteste. Des choses à régler.
Si je n’ar­rive pas à vou­loir ce que je veux ! C’est que je manque d’i­ma­gi­na­tion ! C’est que le cir­cuit du vou­loir m’é­chappe !
On arrive au malaise dans la rela­tion quand les nor­maux soit font comme si l’autre était comme eux, soit l’i­gnorent car n’ar­rive pas à vou­loir voir sa dif­fé­rence. Comme on met sou­vent la per­sonne stig­ma­ti­sée dans cette situa­tion de malaise, elle a toutes les chances de deve­nir la plus habile à la manier.
J’aimerais pou­voir arri­ver à vou­loir croire que je ne suis pas le seul.
Je dois écrire sinon je ne sau­rai jamais où est la réa­li­té. J’ai pas mal. Je com­prends tout mais je n’arrive pas à vou­loir ce que je pense. Je sais qui j’étais. Je sais ce que je deviens, mais je ne sais pas pour com­bien de temps.
Osons écrire que n’est pas comme l’âne de Buridan qui veut. Oui c’est osé car jus­te­ment, l’âne de Buridan n’arrive pas à vou­loir. Et arri­ver à vou­loir être un être qui n’arrive pas à vou­loir c’est vrai­ment fort, n’est-il pas ?
Elle m’a deman­der jusqu’où j’irais et elle m’a dit que pour elle c’était une façon de mettre fin à mes jours. Je le sais mais je n’arrive pas à vou­loir arre­ter, c’est comme si cette solu­tion me conve­nait et en même temps il y a mon fils mais je pré­fère ne pas pen­ser à l’après, a lui pour conti­nuer mon auto­des­truc­tion.
Face au juge d’instruction, elle eut cette phrase que l’avocat géné­ral sou­ligne à plu­sieurs reprises : « J’ arrive pas à vou­loir . » La psy­cho­logue qui la suit depuis bien­tôt deux ans explique que le viol est venu s’ajouter aux mal­trai­tances de l’ex-belle-mère.
Puis, c’est venu comme ça. Et il n’est pas peu fier du résul­tat. Bruno ne sait pas très bien ce qu’il veut faire plus tard. Il n’arrive pas à vou­loir quelque chose de loin. Il pré­fère se satis­faire de ce qu’on a main­te­nant.
Pardon mes amis, vous êtes morts par ma faute, je n’arrive pas à vou­loir le tuer, pour la pre­mière fois de ma vie, je vais fuir, par­don­nez-moi d’être aus­si faible !
j’ai le cer­veau fait pour ça visi­ble­ment, mes bonnes notes dans le domaine me disent que c’est bon, je peux y arri­ver. Mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à vou­loir , c’est trop dur de se for­cer, d’imaginer une vie de tra­vail à attendre le week end pour se défou­ler, boire, se dro­guer, s’abîmer, oublier puis retour­ner se tuer un peu plus pour avoir de quoi sur­vivre.
Malgré des baisse de pro­duc­tion (en terme de porcs mis en mar­ché), le mar­ché n’arrive pas à vou­loir se débar­ras­ser des inven­taires (Cold sto­rage) encom­brant des der­niers mois.
Déjà, il sait. Irrémédiablement, il a choi­si : le 23 juillet, il se don­ne­ra la mort. Parce qu’il n’arrive pas à vou­loir ni à dési­rer, parce qu’il a peur, parce qu’il n’arrive à mettre la main sur rien.
Il a beau être par­fois dégueu­lasse, je n’arrive pas à vou­loir sa mort (heu­reu­se­ment, il meurt pas). Je peux juste me dire : Chaos, t’es trop cool.
Mais il y a de ces situa­tions ou le désir de l’un n’est juste pas com­pa­tible avec le désir de l’autre. Peu importe les argu­ments on arrive pas à vou­loir la même chose. Tu trouves que l’exemple de l’avortement est un peu fort, moi je le trouve au contraire très per­ti­nent.
j’ai pour­tant l’impression de ne pas être dif­fi­cile et d’aimer beau­coup de chose mais force est de consta­ter que je dois l’être ! Mais mal­gré ces décep­tions je n’arrive pas à vou­loir autre chose que des surprises,et je crois plus pro­fon­dé­ment que c’est l’envie d’être ras­su­rée en me disant « lui au moins il me connait par coeur…… »
elle per­çoit que ça ne va pas, elle veut s’en sor­tir, regros­sir, mais a tel­le­ment peur de perdre le contrôle qu’elle n’arrive pas à vou­loir ce chan­ge­ment. Elle est coin­cée dans cet état de grand contrôle.
C’est pas Dieu, c’est pas toi, c’est pas nous, c’est pas eux / C’est bien moi qui arrive pas à vou­loir la lueur dans tes yeux / J’étais pas­sa­gère dans ta vie, j’savais que j’avais pas d’avis
Alors que d’une part, il réa­lise et magni­fie l’amour, d’autre part il s’en dis­so­cie for­cé­ment, soit qu’on n’arrive pas à vou­loir celui qu’on aime, soit qu’on a besoin de vou­loir d’autres femmes et d’autres hommes.
Et si on ne le fait pas, on fait gagner et pros­pé­rer le mal, parce qu’on a refu­sé ce que Dieu veut nous don­ner et parce qu’on n’arrive pas à vou­loir comme lui le triomphe de l’amour chez tous ses enfants.
Le fait est que je l’adore, on est sur la même lon­gueur d’ondes, on a les mêmes délires bla­bla, il est très atti­rant, mais j ’arrive pas à vou­loir de lui. je n’ai abso­lu­ment aucune idée de ce qui me bloque.
Pourquoi je n’arrive pas à vou­loir le bon­heur et croire en mon ex, que je pense per­vers nar­cis­sique ou du moins toxique, qui avance et a des pro­jets ?
par ce que si t’es une femme en mal d’enfant, tu pour­rais aus­si être mon mari, en mal de sa vie et du pour­quoi il n’arrive pas à vou­loir d’enfant… sauf que pour la fin du texte, cha­cun peut l’interpréter comme il veut !
je fais aucun effort pour contrô­ler ça donc c’est pas du contrôle ni du sang froid, j ’arrive pas à vou­loir de mal au autre, par­fois oui, mais seule­ment quand ça touche d’autre per­sonne ou que c’est une injus­tice
Il doit avoir des blo­cages qui font qu’il n’arrive pas à vou­loir s’engager avec vous. Il peut ne pas être prêt, mais la plu­part du temps cela veut sur­tout dire qu’il ne vous voit pas comme la femme de sa vie…
on a essayé une séance de thé­ra­pie de couple… en vain car je n’arrive pas à vou­loir répa­rer car je suis déjà par­tie…
Ajd nous nous aimons comme jamais nous n’avons aimé d’autres per­sonne nous sommes si heu­reux quand nous sommes ensemble et lui n’arrive pas à vou­loir fran­chir le pas… Ajd je ne crois plus en rien…
Depuis le temps, j’ai l’habitude, je ne chan­ge­rai plus. Mais même quand on me met à terre, je n’arrive pas à vou­loir faire du mal à l’autre. Je n’ai pas l’esprit de ven­geance, du tout. C’est ain­si. Je n’arrive pas à me défendre.
Par exemple, on peut lui dire avec sin­cé­ri­té : « Seigneur, je n’arrive pas à vou­loir obéir à tes com­man­de­ments » ou « Au fond de moi, je sou­haite faire ta volon­té. Mais en pra­tique, je ne suis pas assez motivé(e)… ».