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ClaudineTiercelin ⋅ « Métaphysique et philosophie de la connaissance » ⋅ Annuaire du Collège de France 2010–2011
La stratégie contextualiste, qu’il importe de distinguer de la position relativiste : « savoir » est un terme essentiellement relatif, dont les conditions d’application et le sens varient selon les contextes. Si « P est vrai pour moi » signifie « Je crois que P », on a simplement un cas de désaccord. Le contextualiste dit qu’une phrase est vraie dans un contexte où elle est énoncée par X, pas vraie dans un autre. Mais, dans le contexte C, la phrase énoncée est absolument vraie (bref, la vérité elle-même n’est pas contextuelle, ce que conteste un relativiste pour qui 1) la vérité change avec le temps, en fonction du sujet, etc. ; 2) le…
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ClaudineTiercelin ⋅ « Métaphysique et philosophie de la connaissance » ⋅ Annuaire du Collège de France 2010–2011
Le relativisme est un terme qui recouvre toute une famille de doctrines, selon le domaine auquel il s’applique (relativisme ontologique, linguistique, moral, esthétique, culturel, social, etc.) et selon aussi le degré que l’on est prêt à lui donner (relativisme des faits, de la justification de nos croyances, de nos raisons épistémiques, morales, esthétiques ?), ou selon encore que l’on estime ou non que l’ introduction d’un paramètre de relativité, quel qu’il soit, engage ou non à une position relativiste. Selon les cas, le relativisme sera reçu comme une position soit incohérente, soit inévitable sans être forcément hostile à l’idée de connaissance,…