Je crois que pour être bien l’homme, la nature se pensant, il faut penser de tout son corps ― ce qui donne une pensée pleine et à l’unisson comme ces cordes du violon vibrant immédiatement avec sa boîte de bois creux. Les pensées partant du seul cerveau (dont j’ai tant abusé l’été dernier et une partie de cet hiver) me font maintenant l’effet d’airs joués sur la partie aiguë de la chanterelle dont le son ne réconforte pas dans la boîte, ― qui passent et s’en vont sans se créer, sans laisser de traces d’elles. En effet, je ne me…