• Giorgio Cesarano , Paolo Faccioli ⋅ « Ce qu’on ne peut pas taire » ⋅ Apocalypse et révo­lu­tion 29 12 20

    La cri­tique qui se laisse anni­hi­ler par sa pré­ca­ri­té se repro­dui­sant, face aux dimen­sions défi­ni­tives de l’affrontement, pré­fère se liqui­der : elle se contente désor­mais d’énoncer ce mini­mum que tout indi­vi­du radi­cal connaît comme la condi­tion d’insuffisance que com­bat son désir de sai­sir sa véri­té : « le dépas­se­ment de la poli­tique ne laisse pas der­rière lui un vide mais le déve­lop­pe­ment pra­tique de la cri­tique qui est entiè­re­ment à décou­vrir. » La révo­lu­tion est alors « ce dont on ne sau­rait par­ler » : fait brut par excel­lence, sco­to­mi­sa­tion par­faite de ce qui, inex­pri­mable, ne pour­ra man­quer de se révé­ler mys­ti­que­ment aux néo-adven­­tistes de la vraie…

  • Giorgio Cesarano , Paolo Faccioli ⋅ « Ce qu’on ne peut pas taire » ⋅ Apocalypse et révo­lu­tion

    Aucune théo­ri­sa­tion de cou­ver­ture ne peut rendre à la sub­ver­sion moderne, armée contre la domi­na­tion trans-éco­­no­­mique du capi­tal, les formes his­to­ri­ci­sées de la vio­lence, expres­sion en droite ligne de la cri­tique de l’économie poli­tique. Nous ne sommes pas les héri­tiers des « révo­lu­tions vain­cues ». Notre sub­ver­sion se déclenche à par­tir d’une dis­con­ti­nui­té. La rup­ture avec le pas­sé, qui en com­bat toute sur­vie dans le pré­sent, ne rachète qu’ainsi celles de ses visées qui ne sont pas mortes. Nous ne par­lons pas par la voix des morts : ils ne peuvent plus faire mieux qu’ils n’ont fait. Nous ne les recon­naî­trons jamais mieux…