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JacquesCamatte ⋅ « Errance de l’humanité – Conscience répressive – Communisme »
La perte de substance des hommes c’est la perte de leur vieil être que le capital a pompé. Le processus touchant à sa fin, le capital doit maintenant s’attaquer non plus à la dimension passée de l’humanité, mais à sa dimension future ; il doit conquérir l’imagination. L’homme est donc dépouillé et tend à être réduit à sa dimension biologique. Le phénomène atteint les racines. Autrement dit le développement des forces productives se présente comme ayant été nécessaire pour détruire les vieux schémas, les modes de pensée, les représentations archaïques qui limitaient les hommes (cette destruction est maintenant interprétée par des…
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JacquesCamatte, GianniCollu ⋅ « Transition » ⋅ Apocalypse et révolution
Si le capital domine tout au point de pouvoir s’identifier avec l’être social, il semble, sur cette base, disparaître. Tel est le fétichisme le plus aveuglant jamais produit par la valeur d’échange dans l’histoire de sa propre autonomisation. Sur cette base en effet peut surgir une catégorie « neutre » comme celle de société industrielle, et son rejeton la société de consommation. Alors peut disparaître et disparaît dans les faits toute distinction possible entre le travail abstrait qui valorise le capital (le prolétariat), ou qui rend possible la vie totale de son être (nouvelles classes moyennes), et l’activité humaine en général telle…