Je dois rappeler une fois encore que la satire, l’élégie et l’idylle, que je considère ici comme les trois seules catégories possibles de poésie sentimentale, n’ont rien de commun avec les trois formes particulières de poésie que l’on connaît ordinairement sous ce nom, mais ne désigne qu’une manière de sentir, propre à celles-là et à celles-ci. Quant à montrer que, hors du champ de la poésie naïve, il ne peut y avoir que ces trois manières de sentir et ces trois sortes de poésie, que donc cette division couvre tout le champ de la poésie sentimentale, c’est ce qui peut se déduire de la définition que nous avons donnée.
En effet, la poésie sentimentale se distingue de la poésie naïve en ce qu’au lieu de s’arrêter à l’état réel comme celle-ci, elle le met en rapport avec l’idéal, et applique l’idéal à la réalité. Elle a donc toujours affaire simultanément, comme on l’a remarqué plus haut, à deux objets rivaux, à savoir à l’idéal et à l’expérience, avec lesquels elle ne peut entretenir ni plus ni moins que trois types de relation. Ou bien nous sommes frappés par la contradiction entre idéal et réalité ; ou bien nous sommes frappés par leur accord ; ou bien nous sommes partagés entre les deux.
Nochmals muß ich erinnern, daß die Satyre, Elegie und Idylle, so wie sie hier als die drey einzig möglichen Arten sentimentalischer Poesie aufgestellt werden, mit den drey besondern Gedichtarten, welche man unter diesem Nahmen kennt, nichts gemein haben, als die Empfindungsweise, welche sowohl jenen als diesen eigen ist. Daß es aber, ausserhalb den Grenzen naiver Dichtung, nur diese dreyfache Empfindungsweise und Dichtungsweise geben könne, folglich das Feld sentimentalischer Poesie durch diese Eintheilung vollständig ausgemessen sey, läßt sich aus dem Begriff der letztern leichtlich deducieren. Die sentimentalische Dichtung nehmlich unterscheidet sich dadurch von der naiven, daß sie den wirklichen Zustand, bey dem die letztere stehen bleibt auf Ideen bezieht, und Ideen auf die Wirklichkeit anwendet. Sie hat es daher immer, wie auch schon oben bemerkt worden ist ; mit zwey streitenden Objekten, mit dem Ideale nehmlich und mit der Erfahrung, zugleich zu thun, zwischen welchen sich weder mehr noch weniger als gerade die drey folgenden Verhältnisse denken lassen. Entweder ist es der Widerspruch des wirklichen Zustandes oder es ist die Uebereinstimmung desselben mit dem Ideal, welche vorzugsweise das Gemüth beschäftigt ; oder dieses ist zwischen beyden getheilt.