Il est d’usage de constater, au moment d’aborder des objets dont on a été amené à faire tant usage (« trousses et imaginaires »), à faire tant usage et si peu de cas qu’ils se sont constitués en « curiosités artistiques », avant de s’élever à la dignité d’« objets d’intérêt » (p. ex. d’« intérêt national », comme Soulages ou Rungis),
il est d’usage de constater que « tout a été dit » à leur sujet, et c’est dans cette atmosphère irritante de guillemets (de dérision, de précaution, de distance et de dérogation), guillemets qui déréalisent parfois plus subtilement ce qu’ils encadrent que la dernière scie ce qu’elle répète,
c’est « dans cette atmosphère irritante de guillemets » que, recevant la proposition d’« intervenir » « en 5 000 à 30 000 signes » « dans le cadre » d’un numéro de la revue Catastrophes dont le « dossier » aurait pour « objet » « l’avant-garde », je ne voyais pas bien ce que je (étant en la « matière » peut-être pas n00b mais bêta) pusse ajouter,
sinon le souvenir d’un commentaire YouTube qui racontait qu’un soir, au conservatoire d’Amsterdam, un pianiste acclamé avait entamé, en guise de bis, les Vexations d’Erik Satie, une œuvre consistant en la répétition 840 fois d’un même bref motif, et qui, selon le tempo choisi pour se conformer à l’indication « très lent » de la partition, dure entre 14 à 35 heures.