11 03 21

Le club

LE CLUB
Photo : Lotti Thießen

CLUB (de l’anglais : « bâton », « société »)

1. Lieu procurant à une assemblée choisie des garanties d’échanges et de rapports privés, confidentiels voire intimes. Par extension : établissement nocturne où l’on peut consommer, danser, assister à un spectacle, nouer et entretenir des relations sexualisées (un club libertin, un club échangiste, Cavern Club, Hundred Club). Par ext. : lieu ou structure, public ou associatif, intra- ou extra-institutionnel, dont les missions sont en général de soutien psychologique ou d’accompagnement administratif, et qui accueille uniquement en journée (le club de jour de l’hôpital psychiatrique, Club extra-hospitalier Antonin-Artaud).
2. Association dont les membres ont quelque goût, intérêt ou but communs, et qui admet de nouveaux membres le plus souvent par élection ou cooptation, après parrainage. Par ext. : société sportive (un country-club, le Club alpin français). Hist. : instances informelles, nées dans les années 1980, et financées par des acteurs privés, réunissant des parlementaires et des représentants d’intérêt (ou lobbyistes) dans le but de faire accéder les uns aux raisons des autres (Club des parlementaires amateurs de havanes, Club Chiens et société, Club de l’accession à la propriété en région PACA, Club du dernier kilomètre de livraison, Club Vive le foie gras).
3. Société où l’on s’entretient des affaires publiques ou de questions philosophiques et politiques. Hist. : entre 1789 et 1793, sociétés dites « populaires » où sont discutées les idées révolutionnaires (Club des Cordeliers, des Impartiaux, des Jacobins). Par ext. : groupe qui professe des opinions exaltées (Club de Rome).
4. Société fermée ; groupe dont les membres se retrouvent régulièrement et obéissent à certains usages. Par ext. : cercle élitiste ou d’inspiration aristocratique (Reform club, Rotary club).
Dérivés. Cravate club : cravate dont le motif indique l’appartenance à un club. Fauteuil club : fauteuil de cuir large et profond, tel qu’il s’en trouvait dans les clubs de la haute-société coloniale. Clubbable : admissible à un club. Clubber : aller se divertir dans un club de nuit. Clubard : supporteur fanatique d’un club de football. Country-club : club où s’exercent des activités récréatives de plein air telles que le golf, le polo, le tennis ou l’équitation. Club-house : lieu où se rencontrent les membres d’un club, en marge de l’activité principale de celui-ci. Pavillon-club : bâtiment offrant divers services aux membres d’un club sportif ainsi qu’à leurs invités.
Syntagmes. Appartenir, s’inscrire, adhérer à un club. Être membre, faire partie d’un club. Être admis, aller, passer la soirée au club. Fonder, former, (faire) fermer un club. Les réunions, les décisions du club. Faire honneur, faire honte, se dévouer, inviter à dîner au club. Faire asseoir quelqu’un dans son club. Organiser un match, une rencontre inter-clubs.
Locutions. Bienvenue au club ! : expression par laquelle on signifie partager le malheur de son allocutaire (Tu es rongée par l’eczéma depuis ta tendre enfance ? Bienvenue au club !).
Étymologie. A – Le passage, en anglais, d’un sens (« gros bâton noueux dont une extrémité est plus épaisse que l’autre ») à l’autre (« groupe de personnes ») reste difficile à expliquer. Admis que le second procède du premier, celui-ci pourrait s’originer dans un sens zéro (« masse, agrégat »), lequel, sans avoir nécessairement eu cours, participerait du sens premier. Encore aujourd’hui, hormis sur un green et encore, ne reçoit le nom de club qu’un bâton d’une densité et d’une taille qui permettent d’envisager frapper à son moyen. Cf. l’emploi du verbe « to club », qu’il s’agisse de décrire la descente d’une bande à battes ou l’œuvre policière (lors des émeutes de 2011 en Angleterre, un journaliste écrivit que la police, tétanisée par une possible accusation de racisme, n’avait pas « donné aux pillards la leçon qu’ils méritent », en « les assommant comme des bébés phoques » [clubbing these looters as baby seals]). De là, le second sens pourrait procéder d’une comparaison, plus ou moins sourde, entre un regroupement de personnes et la masse d’un gourdin ou d’une massue. Ce que club, suivant ce filon étymologique, désignerait sourdement, c’est donc une sorte d’agence collective capable d’impact. B – Il existe une étymologie concurrente, selon laquelle club, de l’anglo-saxon cleófan (angl. mod. : « to cleave asunder », fr. : « diviser en pièces/en morceaux, cliver, séparer »), a en premier lieu connoté non la masse ou le gourdin mais leur effet – fracturation, division interne. Le français en conserve une trace, à la fois sur le mode distinctif (le club comme poche, parcelle du monde) et répartitif (le club comme ensemble auquel on appartient à raison de sa participation).

Bienvenue au club.
Le club existe
depuis que s’est constituée
en club
une ancienne association de
personnes physiques isolées
qu’unissaient déjà dans le monde
sans qu’elles en fussent conscientes et pussent
s’en soutenir
des valeurs, des soucis, des doutes :
des raisons personnelles qu’on peut
par souci de clarté
et pour se faire plaisir
regrouper sous le nom
de force de rapports.
Autrement dit le club formalise
une foison de tendances et d’inclinations :
de raisons personnelles
qu’entretenaient en commun mais
sans le savoir et sans pouvoir
s’y retrouver
des personnes physiques isolées
physiques donc isolées.

Le club se réunit
journellement
depuis qu’entre les personnes physiques
isolées réunies chaque jour en séance
le club existe
dans le but de traverser la journée
avec conséquence
sans médiocrité ni faiblesse.
Les Journalières du club ambitionnent
de parvenir à leur but
par une méthode objective de dramatisation
qui implique d’assigner aux membres
au début de chaque Journalière
7 rôles tournants
qui seront assumés tout au long
de la Journalière. Parmi eux le
Gardien du Senti
a pour fonction de relever
les malaises qui
pourraient survenir lors des discussions.
Il en est de plus ou moins sensibles.
Le monde a trop changé
depuis qu’un jour de 1984
un nombre de personnes physiques isolées
que rien au monde ne destinait
à créer le club
a créé le club
pour que manque d’être rappelée la devise
fondatrice du club :
Jamais rien désormais
de ce qui affecte le monde
ne laissera d’affecter le club.
Et à cet égard si
quelqu’un venait maintenant
et disait du club qu’il s’agit d’
une société
sa distorsion de la vérité ne serait pas retorse
comme est retorse la distorsion de qui dirait
que le club est un cercle et
cette distorsion-ci ne serait pas
retorse comme est retorse la distorsion
de qui dirait que le club est une
assemblée et
cette distorsion-ci ne serait elle-même
pas retorse comme est retorse
la distorsion de qui dirait que le club est
une association.
Le club n’est pas
dans sa détermination première
autre chose qu’une habitude locale partagée
entre personnes physiques isolées
à raison de la conséquence
naturelle qui unit le fait
d’avoir une extension physique d’une part
et d’autre part celui
d’être isolé.
Et si les rapports
du monde au club ont fait l’objet
de propos pour la plupart oublieux
de ce qu’en dépit des changements dans lesquels
le monde s’est engagé
Ce qui affecte le monde affecte le club
sans discontinuer depuis 1984

c’est qu’ils émanent d’un monde
qui ne se reconnaît pas d’intérieurs.

Or bien
qu’un monde y participe
ce qui est dit au club
reste au club et
il ne pourrait en être autrement
tant le poids des propos des membres
dans le club
est strictement équivalent à celui auquel
ils prétendraient en vain dans le monde. En somme
il n’y a guère qu’au club que ça
pèse
en matière de propos de membres.
Ses amis britanniques de
Fraternal Inwardness
partagent
sur l’essentiel des sujets qui requièrent
les positions du club.
  • Rejet du système de compensation perpétuant toute valeur.
  • Beauté de tourner la tête pour suivre un objet.
  • Mais trêve de discours.
Une différence existe cependant
entre ses amis britanniques et le
club qui
sans être un motif de rupture
est l’occasion d’un litige. En effet
pour ses amis de FI
le club
vient exposer
l’ensemble des traits communs
contenances attitudes manies :
raisons personnelles
qu’une ancienne association offusquait
entre personnes physiques isolées
et qu’il convient
d’appeler un marché de forces.
Du fait que chaque jour
en séance journalière
le club se réunit
ses membres se retrouvent
si pas au club dans son esprit
pour y faire aller la journée
d’un bout à l’autre
sans médiocrité ni faiblesse.
De là
regarde l’indigne mémoire
de toute journée
à laquelle il fut simplement assisté
sans laisser d’affecter le club depuis
l’intérieur des membres
et pas la contrée de leurs instants. Ils savent bien
à titre affectif que le jour
n’a pas d’autre promesse
que d’avoir un cours et une fin.
Les Journalières du club ambitionnent
de parvenir à leur terme
par une méthode objective de dramatisation
qui réclame d’assigner aux membres
au début de chaque Journalière
7 rôles tournants
qui seront assumés tout au long
de la Journalière. Parmi eux le
Brise-Jet
a pour fonction de couper court à
la violence ou la forme des
débats pour éviter les projections.
Il en est de plus ou moins ajustés.
Mais trêve de discours. Un poème de 1984
longtemps visible au fronton du club
n’a jamais semblé cesser d’être en mesure
de dire le club
dans son essence la plus intime
et la plus commune à la fois :
Et la Journalière
s’ouvre
sans présage.
C’est la journée à sa porte frappée
propitiatoirement mais sans y investir
partant que l’espoir
placé en elle
est sans appartenance. Qui espère
dans la journée assiste interdit
au déploiement des virtualités d’une aube
selon une ligne printanière. La journée
en laquelle il est espéré
s’évanouit dans l’inaction.
Événements passés au club
Past events at the club
  • Sourire aux visages familiers.
  • Sourire à l’examinateur.
  • S’appuyer sur les avant-bras.
  • Tout animal en est capable.
On ne saurait décrire
les rapports qu’entretiennent
le monde et le club
sans considérer que la précédence du monde
quels que soient les changements dont
celui-ci s’anime
n’est pas une ascendance
d’ordre hiérarchique sur le club
mais temporel.
Et qui chercherait à décrire
les rapports du club et du monde
ne saurait mieux faire que de s’en remettre
à l’une des
d’ailleurs toutes identiques depuis
1984 quant au fond
devises du club.
Tout ce qui frappe le monde vient
pas toujours moindrement
et depuis 1984
frapper le club.

Le club n’est
au fond
pas autre chose qu’un moyen de réduire
habituellement la distance
locale entre personnes physiques
isolées du fait que le fait d’avoir
un physique dans le monde
est la cause du fait d’y avoir d’une part
une part
et d’autre part d’y être à part.

Et bien
qu’un monde y participe
et comme il y va toujours
au club quels qu’en soient les rapports
avec le monde
de la conduction de la Journalière à son terme
par la menée consciencieuse d’une journée
à son point de rupture
au sein du corpus de propos des membres
ce qui est dit au club
reste au club et comment
pourrait-il en être autrement tant
l’attention aux propos des membres
dans le club
est inversement proportionnelle à celle qu’ils
peuvent se flatter d’éveiller dans le monde. En somme
il n’y a guère qu’au club que ça
accroche
en matière de propos de membres.
Appartenir au club est une liberté
dont décide un certain nombre
d’usages parmi lequel n’est pas
participer au club.
On n’a d’ailleurs jamais vu
membre contrarié ni d’assister ni de ne pas
assister aux journées du club. Mais on a vu souvent
des membres qui n’y étaient pas
tourner autour
des possibilités d’en être.
Il eût été facile pour le club
de donner au monde les contours affectifs du club
afin que le club ne fût jamais affecté
que de ce que le club reconnaissait
au préalable
comme affectant le monde. Le club
y aurait gagné pour ses membres une
certitude physique
relative aux extensions en présence.
Il n’en fut rien d’emblée
le club se jeta
avec force dans les rapports
et les personnes physiques
isolées qui consentirent à s’en remettre au club
pour gérer leurs affaires dans le monde
gagnèrent
à la seule force des rapports
que le club établissait
entre ses membres et le monde
une affectivité nouvelle
indexée sur la course du jour.
Ses amis américains de
Appositional Encounter
partagent
sur l’essentiel des sujets qui requièrent
les objectifs du club.
  • Expansion symphonique des raisons personnelles en vue de leur abolition comme entités séparées mais dans le respect de leurs êtres distincts.
  • Réaction aux stimuli sonores.
  • Trêve des discours.
Une différence existe cependant
entre ses amis américains et le
club
qui sans être un motif de rupture
est l’occasion d’un litige. En effet
pour ses amis de Æ
le club ordonne et série
une masse d’affinités dans le crime
l’intérêt la passion les goûts :
les raisons personnelles
qu’une très ancienne association
de personnes physiques isolées
amalgamait sans égards pour
la dynamique interne à cette masse
laquelle peut recevoir
le nom de pacte de marchés.
Il faut dire que le club
a pour fréquence de réunion la
journée
puisque aucun jour le club n’a
depuis sa création manqué
d’être convoqué par au moins
un nombre de ses membres
que celui-ci se retrouve
au club proprement dit
ou simplement dans son esprit
pour atteindre le terme
de la journée c’est-à-dire
aider à tenir les promesses de son aube.
Mais trêve de discours. Un poème de 1984
probablement composé à l’occasion
de la fête de constitution du
premier consistoire du club
donne par contraste une idée claire
de l’idée que se faisaient ses pionniers
de l’action du club dans le monde :
Et la Journalière se poursuit
sans présage.
C’est la journée frappée sur son seuil et son cours
propitiatoirement mais
sans y investir s’il est vrai
que tout espoir placé en elle
est inconséquent. Qui espère
dans la journée assiste interdit
au journoiement des heures
dans une sorte de torpeur estivale. La journée
en laquelle il est espéré
s’écoule sans produire de couchant
convaincant.
Tandis que les
Journalières du club elles
ambitionnent de parvenir à leur terme
par une méthode objective de dramatisation
qui veut que les membres assument
au début de chaque Journalière et jusqu’à
son terme 7 rôles
tournants. Parmi eux l’Animal
a pour fonction de sentir la séance
en s’y déplaçant lentement.
Il en est de plus ou moins concernés.
Rappelons que le club
existe depuis que se sont constitués en club
des membres qui n’étaient que des personnes
physiques
isolées
jusqu’alorsréunies en ancienne association
et qu’unissaient déjà
sans que d’entre elles aucune
en fût instruite et pût
s’y affermir
une communauté de problèmes et de comportements :
de raisons personnelles
qui se laisserait appeler
la clarté comme souci dont le plaisir
serait l’effet
un marché de marchés.
Maintenant quelqu’un vient et dit
du club qu’il s’agit d’un
groupe sa distorsion de la vérité
n’est pas retorse comme est
retorse la distorsion de qui vient dire que le club est
une communauté et cette
distorsion-ci n’est pas retorse
comme est retorse la distorsion de qui
vient dire que le club est une
amicale à son tour cette distorsion-ci n’est pas
retorse comme est retorse la distorsion
de qui dirait que le club est une
association.
Le club n’est pas
sous quelque aspect que ce soit
autre chose finalement qu’un système d’assistance locale
entre personnes pratiquement en contact
occupées à déduire les raisons
de ce que la cause de leur isolement
réside dans le fait d’avoir
un jour
subi une extension.
Beaucoup
déjà et répétitivement
ont depuis 1984 tenté
le plus souvent sans en référer au club
de faire le point sur les rapports
entre le club et le monde
avec en vue l’idée
que la précédence du monde sur le club
telle qu’établie par les devises du club
exprimerait une sorte de priorité
opératoire dans une lutte rangée
le monde ayant le privilège
de « tirer le premier ».
Les devises successives du club
ont pourtant un contenu littéral qu’aucune
interprétation bien- ou malveillante
ne saurait réduire sans en dilapider la
substance
d’ailleurs identique depuis 1984 :
Ce dont le monde
pâtit le club en pâtit
depuis 1984.
Et c’est de la sensation chatoyante
chez ses membres
d’être localement c’est-à-dire précisément
et confortablement au club et pas
particulièrement au monde
que renaît chaque jour la vocation du club
à professer d’étendre en vue de les dissoudre
la journée faite
les raisons personnelles des membres en présence.
Sondant nos cœurs et nos reins
nos côlons et nos bronches
et toutes les voies en nous que nous ne savons pas
nommer
la vérité du jour nous observe de l’intérieur
lors des Journalières
émettant chaque jour
en fin de Journalière
invariablement le même diagnostic
celui d’une évidence des raisons personnelles
cachée
sous la vêture fugitive et partielle
de la conscience de soi.
En somme il n’y a guère qu’au club
que ça colle en matière
de valeur. L’indigne mémoire
de toute valeur sur ce qu’il en est
de clair étant au monde
ne laisse pas d’affecter le club journellement
depuis l’intérieur
et pas la contrée des instants
des membres
à titre affectif et comment
pourrait-il en être autrement tant le poids
des valeurs dans le monde est
inversement proportionnel aux chaleurs
qu’elles peuvent se flatter d’éveiller
dans les cœurs des membres en présence.
Il ne s’agit pas finalement pour le club
d’autre chose que de convertir la journée en
devise qui unit
le fait d’avoir un physique dans le monde
et le fait qu’avoir un physique dans le monde
ne suffit pas à satisfaire
avoir une valeur dans le monde.
Et comme inversement
d’un point de rupture dans le monde :
l’occasion d’un litige
au club
d’un litige au club : sa distorsion dans le monde
aussi retorse que celle
de qui chercherait la fin de la journée
en s’y déplaçant lentement.
Car si
la chimère de l’intériorité
et la chimère de la communauté sont
« sœurs incestueuses dont notre monde naquit »
alors tu es une chèvre
et l’on sait que sous tout rapport
par toutes contingences et
quoi qu’il se produise
si tu es une chèvre alors
tu es un âne. Or
si tu es un âne
il n’est pas douteux que tu sois un âne mort.
Et de l’avis des membres du club
tu te rangerais vite
dans la fréquentation du club
à l’opinion que c’est seulement au club
que tu pourrais en réchapper.
Ses amis allemands de
Selbstverständliches Zusammenwirken
partagent
sur l’essentiel des sujets qui requièrent
les revendications du
club.
  • Fin des formes phénoménales.
  • Tenir sa tête droite un court instant.
  • Trêve des discours.
Une différence existe cependant
entre ses amis allemands et le
club
qui sans être un motif de rupture
est l’occasion d’un litige. En effet
pour ses amis de ß
le club organise
une foison de tendances et d’inclinations :
de raisons personnelles
à laquelle la très ancienne association
ne donnait aucun nom spécifique
ayant en vue la réunion de
personnes physiques isolées
et pas le rapport sous lequel
existe entre les personnes physiques isolées
une tangible bien que tacite
promesse de force.
Le club se réunit chaque jour
pour mener journée
battante la Journalière à terme
tenir des propos mais adaptés
aux circonstances du jour
en venir à dire ce qui permet
d’achever la journée sur une question
posée à la journée
suivante.
(Sauf chaque dimanche au club
les membres désœuvrés étant
mis en réserve pour un grand lundi.)
Le club entend proposer
sur ce qu’il en est
vu de l’intérieur
des membres du club
considérés depuis la journée
objective et pas la contrée
de leurs propres instants. La journée due
pour drame unitaire environnemental
le club entend la perpétuer
dans le respect de sa
« phénoménalité de pignata ».
Une succession de membres
les yeux bandés ou non
et armés de propos
essayent de battre la journée
avec appétit et propitiation
afin de se partager ce qu’elle recèle.
Événements en cours au club
Ongoing events at the club
  • Motilité normale.
  • Discrète hypotrophie.
  • Fémorales perçues.
  • Dyspnée post-covid.
  • Être une chèvre.
Depuis le moment fondateur
du club n’a jamais cessé d’être
où un nombre de membres : leurs
raisons se retrouvent et se formalisent
incessamment à tout instant tant que
dure l’élan
de la journée première
et pas la contrée d’instants
particuliers qui n’ont rien de vivace
en regard du souvenir
de ce qui n’est en
définitive que la cause
accidentelle
des Journalières du club
depuis sa création.
Le club
est dans les rapports avec force
et les personnes
réunies chaque jour physiques
jusqu’en fin de conscience de soi
et si quelqu’un vient dire
du club n’a jamais
semblé cesser d’être en mesure
de reconnaître apparaissant
les raisons personnelles alors
c’est la frappe
de l’occasion.
Une méthode sans médiocrité
ni faiblesse objective par physiques
interposés.
Et il ne semble pas qu’on puisse à bon frais
s’acquitter du fait notoire d’une
identité des devises du club
quant au fond depuis sa création sans
perdre de vue que le monde n’exerce
pas tant sur le club une influence
un magnétisme une
séduction un pouvoir
qu’il n’en est l’interlocuteur instant
au sujet de ce qui
affecte car
Aussitôt
le monde touché le club
également et de même manière
depuis 1984.
De là
les menées journalières du club se rangent à l’opinion
que c’est une distorsion de qui dirait
« Le » club. Les affections « du » monde.
« Ses » amis russes
ou « Le club est une amicale ». Cependant
une différence existe devant l’essentiel
des propos qui requièrent et l’échange de propriétés
formelles entre physiques
isolés : à l’identique quant au club est
l’esprit du club et ses membres. Enfin
pas de conscience de soi.
Événements réguliers au club
Periodic events at the club
  • Les Automnales du Corps.
  • Les Estivales du Club.
  • Les Hivernales du Brise-Jet.
  • Le Printemps des Propos des Membres en Présence.
  • Les Mercuriales du Chaotique Tumulte vers une Conscience des Rapports.
  • Le Dimanche des Cœurs Sondés.
  • La Nuptiale d’Investissement dans le Jour.
  • Le Festival des Vues de l’Intérieur.
  • Le Solstice du Monde Impacté.
  • L’Équinoxe d’Y Être à Part.
Ses amis italiens de
Interiorità Non Violata
partagent
sur l’essentiel des sujets qui requièrent
les priorités du
club.
  • Maintien des intensités.
  • Tenir sa tête droite en permanence.
  • Décret d’une période de trêve dans l’activité discursive.
Une différence existe cependant
entre ses amis italiens et le
club
qui sans être un motif de rupture
est l’occasion d’un litige. En effet
pour ses amis d’INV
le club se donne pour objectif de
coordonner
les raisons contradictoires de
personnes physiques isolées
en relevant ce qui
dans l’ancienne association qui
donnait à ce gestuaire des airs chorégraphiques
contenait déjà les conditions de ce qu’on peut appeler
un marché de promesses.
Le club existe depuis que
s’est imposée à des
membres qui n’en étaient pas encore
n’ayant pas trouvé lieu de
rassembler leurs personnes
physiques isolées dans une commune
adhésion mais
dans l’ancienne association
où des isolés contractait
à chaque échange
des raisons de mourir
au rêve communautaire des raisons personnelles
ainsi qu’à leurs discours
à l’occasion du monde
la forme club.
Appartenir au club est une liberté
dont décide un nombre
d’usages parmi lequel n’est pas
prendre part aux journées du club.
On n’a d’ailleurs jamais vu membre contrarié
ni de se prêter ni de ne pas se prêter à l’exercice
social du club. Mais on a vu souvent
des membres qui n’y étaient pas
errer dans ses marges et flairer les possibilités d’en être.
Reste que bien
qu’un monde y participe
ce qui est dit au club
reste au club. Au demeurant
il est difficile d’envisager qu’il en
soit autrement tant
l’écho des propos des membres
dans le club
est strictement inverse à celui
qu’ils peuvent espérer
produire dans le monde. En somme
il n’y a guère qu’au club que ça
porte
en matière de propos de membres.
Maintenant si
quelqu’un venait dire du club qu’il s’agit d’un
salon sa distorsion de la vérité ne serait pas
retorse comme est retorse la distorsion de qui
dirait que le club est une faction et
cette distorsion-ci ne serait pas
retorse comme est retorse la distorsion
de qui dirait que le club est un
organisme et cette distorsion-ci ne serait
elle-même pas retorse comme est retorse
la distorsion de qui dirait du club qu’il
s’agit d’une association.
L’objet de
se réunir journellement
depuis qu’entre les personnes
réunies chaque jour en séance
le club existe
dans le but de battre la journée
de tout son cours et
jusqu’à sa fin
sans médiocrité ni faiblesse
est un objet du club qui le distingue aussi
nettement du monde
que la nuit distingue deux journées.
Le club n’est
à certains égards
et prochainement à tous
rien d’autre que l’entretien de rapports distingués
entre personnes physiques isolées
qui se touchent presque en extension tendues vers
battre journée
avec conséquence et propitiation
la nuit du monde en vue
virtuelle.
Mais trêve de discours. Un poème de 1984
retrouvé dans les archives du club
est peut-être aujourd’hui le mieux à même de dire
les conditions d’émergence du club
et constitue sans aucun doute
la plus probable souche
de ses statuts :
Et la Journalière
s’étire sans présage.
C’est la journée frappée avec conséquence
mais sans investissement attendu que l’espoir
placé en elle
est sans propitiation. Qui espère
dans la journée assiste interdit
au démembrement des promesses de son aube
dans une sorte de décadence automnale. La journée
en laquelle il est espéré
se disperse dans l’asthénie.
Au fond et pas moins au club
qu’au monde en présence
chaque journée ravive
l’indigne mémoire de la précédente
dans l’espoir que cette fois
du temps s’écoulera pendant la Journalière
et jusqu’à son terme avec conséquence
sauf chaque dimanche au club où les membres
désœuvrés
sont mis en réserve pour un grand lundi.
Les Journalières du club ambitionnent
de parvenir à leur terme
par une méthode objective de dramatisation
qui exige que soient assignés
aux membres au début de chaque
Journalière et pour toute sa durée
7 rôles tournants. Parmi eux le
Fait
a pour fonction de résumer
à tout moment de la séance
l’ensemble des actes et déplacements
des membres en présence.
Il en est de plus ou moins précis.
La qualité de membre se perd
mais pas au club
et même égarée bientôt l’adhésion
est retrouvée
et tout est oublié de ce que le club lui-même existe
dans le crime :
l’intérêt : la passion : les goûts
en vue de leur abolition mais dans le club
entre ses membres : un
chaotique tumulte vers une conscience des rapports
que le club formalise. La journée
devenue explicite
est intégralement praticable après qu’
une succession de membres
les yeux bandés ou non et armés de propos
a battu la journée
avec appétit et propitiation
en vue de se partager ce qu’elle recèle et
ce qu’ils imaginent
qu’elle recèle à ceci près que ce n’est pas
en matière de journée
de deux choses l’une.
Événements du club à venir
Forthcoming events at the club
  • Atelier remplacement de tous les brise-jets [date indéterminée].
  • AG TDM thoracique [le 5].
  • Réunion endoscopie digestive [le 26].
  • Conférence « Tu te retournes sur ta vie – un long couloir tapissé du plus feutrant des matériaux : toutes les fois où tu as aimé et merdé. » [le 11]
Comment expliquer que chaque jour
depuis 1984
la devise du club ait été reconduite
à l’identique quant au fond
quand tant s’évertuent hors du club
à donner des rapports du club
avec le monde
une idée sans rapport avec
la richesse et la diversité
du tissu affectif commun par lequel
Rien de ce qui est au monde poignant
pesant pulsant tendant
n’est pas au club sur le même mode
depuis 1984

?

Depuis 1984 on ne peut pas faire
comme s’il semblait qu’
au club
la devise ne fût pas vouée à changer
journellement depuis
la création du club même si
par une sorte de conjoncture
cette devise en substance identique l’est
depuis la création du club
ayant été reconduite chaque jour
à l’identique quant au fond
depuis la création du club.
Depuis la création du club les Journalières du club
en sont à professer d’étendre en vue de les dissoudre
les raisons mais
le club existe
et chaque Journalière entend proposer
sur ce qui frappe de l’intérieur
« la pignata »
et la journée faite se retrouve
au club à venir sous des noms d’emprunt :
la séquence l’époque
la prochaine et la dernière fois
sous quoi c’est toujours de la Journalière qui
affectant le monde en présence
à la vigie de ce qui la clôt
est sans être un motif : une occasion. Les Journalières
sondant nos cœurs et nos
fois où tu as merdé
ambitionnent
de parvenir à leur terme
par une méthode objective de dramatisation
qui suppose qu’aux membres soient
assignés en début de chaque Journalière
7 rôles tournants
qui seront assumés tout au long
de la Journalière. Parmi eux l’
Échafaudage
a pour fonction d’élever les débats
en dressant l’échafaud.
Il en est de plus exorables.
En somme il n’y a guère qu’au club
que ça succède en matière
de journée faite. L’indigne mémoire
de toute journée qui ne fut pas telle mais
regardée faire
ne laisse pas d’affecter les membres de l’intérieur
et pas depuis
la contrée de leurs instants. Ils savent
à titre affectif que le jour
n’a de promesse
que d’avoir un cours et une fin
et comment pourraient-ils en être autrement
tant l’ordre des journées dans le monde
qui ne se reconnaît pas d’intérieurs
est adverse à flatter d’éveiller
l’affectivité nouvelle dans le club.
Car
si la fusion communautaire
et l’intérieur bien ordonné
sont des chimères de même famille
« ayant donné naissance au monde »
alors tu es une chèvre
et l’on sait que sous tout rapport
par toutes contingences
et quoi qu’il se passe
si tu es une chèvre alors tu es un âne. Or
ne doute pas de ce que si tu es un âne
tu es pratiquement un âne mort. Maintenant
à l’avis des membres du club
tu te rangerais vite
dans la fréquentation du club
à l’opinion que c’est seulement au club et
parmi ses membres que tu échapperais
le plus assurément
à être une chèvre ou un âne mort.
Il
y va toujours
au club quelle qu’y soit la devise
toutes s’identifient quant au fond
de la conduction de la journée
à son terme par la menée
d’une Journalière
à son point de rupture et il n’y a jamais
qu’à se faire pour chaque membre auxiliaire
de cette journée-ci
réussie d’autant mieux qu’elle
s’approche de son terme
étendre en vue de les dilapider les possibilités d’en être
assister en vue de la saisir l’occasion de se refaire.
Et qu’ils semblent tristes ceux qui du club
et du monde
cherchent à donner des rapports une vision
alors même qu’une devise
en substance identique dès 1984
affirme à titre littéral
Le club […] concerné à titre affectif
et à degré intense
par ce dont le monde
est impacté et qu’il le reste
depuis 1984.
Les Journalières du club ambitionnent
de parvenir à leurs
fins par une méthode
objective de dramatisation qui requiert
l’assomption par les membres au début
de chaque Journalière et jusqu’à son
terme de 7 rôles tournants. Parmi eux la
Sonde
a pour fonction de
reconnaître lorsqu’elles paraissent
et de tenir à jour
les raisons personnelles des membres en présence.
Il en est de plus ou moins pénétrantes.
Et bien qu’un monde
y participe
ce qui est dit au club reste
au club
à vrai dire on se figure mal comment
il pourrait en être autrement tant
l’adhésion aux propos des membres
dans le club est
incomparable à celle
qu’ils peuvent escompter
dans le monde. En somme
il n’y a guère qu’au club que ça
colle
en matière de
propos de membres.
Ses amis russes de
Nié Provesti za Noç
partagent
devant l’essentiel des questions qui
requièrent
les analyses du club.
  • Lente constitution d’un chaotique tumulte vers une conscience des rapports.
  • Incompatibilité de Dieu et du monde en termes d’existence.
  • Danger de la séduction par les projections.
Une différence existe cependant
entre ses amis russes et le
club qui
sans être un motif de rupture
est l’occasion d’un litige. En effet
pour ses amis de NiéProNoç
le club a vocation à structurer
ce qu’une ancienne association
de personnes physiques isolées
appelait statiquement un champ ou
une quotité de raisons personnelles partagées
laquelle peut recevoir
le nom dynamique mais pauvrement tel
de promesse de rapport.
D’y avoir d’une part
une part et d’autre part d’y être
actif en qualité
pèsent en matière de
propos de membres en présence. D’où que
trêve de discours
importe au sein du club
au premier comme chaque Journalière
affirme à titre littéral
l’exigence de fait du club à ce que
de ce qui à la fin de chaque
Journalière aura été dit rien
ne manque
à ce qui devra être dit lors de la Journalière suivante.
Les menées journalières du club
n’ont pas d’autre fin que le terme
de la journée c’est-à-dire
l’aide au développement
des vertus de son aube. À la fin de la
Journalière
si tout s’est déroulé selon l’ordre du jour
la journée
devenue explicite
est entièrement battue et intégralement praticable.
Et comme inversement
indexée sur la course de la journée
la Journalière du club se referme
sur elle
enveloppe d’une devise
qui reconnaît
la préséance du monde sur la séance du club
reconnaissance non pas vaincue
par une nécessité
mais éclatante
comme un couchant
et baignée d’évidence.
Une succession de membres
les yeux bandés ou non et armés de propos
battent à bout la journée
avec une avidité pleine
de propitiation sans espoir
afin que soit réparti
ce qu’ils croient qu’elle recèle ce qui
en l’espèce d’une journée
revient strictement à ce qu’elle recèle.
Mais trêve de discours. Un poème de 1984
certainement composée à l’occasion
est peut-être encore aujourd’hui la meilleure
de la façon dont club
insiste journellement au monde :
Et la Journalière va
vers un achèvement sans présage. C’est la journée
frappée sans relâche
avec avidité mais dés-
investissement admis que l’espoir
placé en elle
est sans appétit. Qui espère
dans la journée assiste interdit
à la disparition presque totale des lumières de son aube
dans une sorte de sénescence hivernale. La journée
en laquelle il est espéré
se dissipe sans produire
de couchant concluant.
Et bien qu’
il en soit autrement tant l’écho des propos
des membres sondant nos cœurs en présence
et toutes les fois
où ses amis de la contrée des instants
de nos êtres distincts merdent
merdent : pour le club
c’est encore de la Journalière
dont l’ambition n’est pas
autre que parvenir
par une objective de dramatisation qui implique
l’assignation aux membres de chaque et pour toute
Journalière de 7 rôles tournants
valables la durée. Là le
Petit Commerce a pour fonction faciliter
l’échange entre personnes physiques isolées qui
bien que présentes en séance seraient encore
mal intégrées au club. Il en est.
Ainsi
quelqu’un vient dire
« … »
et il n’est plus douteux que tu échapperas
le plus assurément à parvenir
par une nécessité mais éclatant
comme un couchant. Et de l’avis des membres
une différence existe entre de la frappe et
de la propitiatoire : tout aurait été dit pour pouvoir
rassembler les raisons d’ouvrir la suivante
des Journalières du club
et peut-être la bonne dès lors qu’aujourd’hui
une succession de membres
les yeux bandés ou non et armés de propos
bat la journée avec la même
propitiation et le même appétit
que les treize mille sept cents vingt-huit fois
précédentes
tandis que pour la première fois de manière effective
depuis que la règle principielle du changement quotidien
de devise existe ce qui
en l’espèce du club
revient à depuis qu’il
existe dans le monde
la devise du club
vient à changer
de manière inédite
quoique aussi accidentellement
qu’elle était restée jusqu’ici
identique quant au fond.
Activité et distinction
depuis 1984