J’étais parti de deux modèles d’analyse. Dans l’un (qui me semble caractériser la tradition philosophique), la volonté de savoir est prise à l’intérieur d’une connaissance préalable dont elle constitue le déroulement, comme le décalage et le délai intérieur.
Dans l’autre modèle, le connaître doit être analysé comme pur événement à la surface de processus qui ne sont pas en eux-mêmes de l’ordre de la connaissance ; appelons savoir l’ensemble de ces événements. Quant à la connaissance (c’est-à-dire au rapport sujet-objet), elle serait un effet intérieur au connaître. Effet qui n’a pas pu être évité mais qui n’est peut-être pas nécessaire. Enfin, la vérité n’est pas ce qui est lié de plein droit à la connaissance, mais elles sont l’une par rapport à l’autre dans un rapport à la fois d’appui et d’exclusion.