La nature a accordé au poète naïf la faveur d’agir toujours comme une unité indivisible, d’être à tout instant un tout indépendant et parfait et de représenter au sein du monde réel l’humanité dans sa plus haute valeur. De l’autre côté, elle a donné au poète sentimental la force, ou plus exactement elle a imprimé en lui l’instinct vivace de reconstituer par lui-même m’unité qui lui a été ôtée par l’abstraction, de compléter en lui l’humanité, et de s’élever d’un état limité à un état illimité.
Dem naiven Dichter hat die Natur die Gunst erzeigt, immer als eine ungeteilte Einheit zu wirken, in jedem Moment ein selbständiges und vollendetes Ganze zu sein und die Menschheit, ihrem vollen Gehalt nach, in der Wirklichkeit darzustellen. Dem sentimentalischen hat sie die Macht verliehen oder vielmehr einen lebendigen Trieb eingeprägt, jene Einheit, die durch Abstraktion in ihm aufgehoben worden, aus sich selbst wieder herzustellen, die Menschheit in sich vollständig zu machen und aus einem beschränkten Zustand zu einem unendlichen überzugehen.