Lambert Marie de Rijk a décrit le XIIe siècle logico-sémantique comme le moment où émergent et se développent des approches « contextuelles » du langage, en ce sens que les analyses s’intéressent de manière croissante au rapport entre les variations de valeurs de vérité des énoncés et leur composition – le contexte est ici intralinguistique. Au tournant du XIIIe siècle naît la « théorie de la supposition », à savoir, pour une part au moins, une approche systématique des conditions de vérité des propositions à partir des propriétés intrinsèques attribuées aux termes : type de quantification, temps du verbe, modalités aléthiques, restriction adjectivale, etc.
Frédéric Goubier, « Dire et vouloir dire dans la logique médiévale : Quelques jalons pour situer une frontière »
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« Dire et vouloir dire dans la logique médiévale : Quelques jalons pour situer une frontière »
, Methodos n° 14
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