Je ne suis pas une intellectuelle engagée. Je suis poète. Je remarque tout ce qui sensiblement me heurte, me capte, m’arrête. Je remarque qu’on a passé une journée de procès à regarder des vidéos, c’est tout. Je n’ai pas de thèse à défendre. Je ne viens pas vérifier ce que je sais déjà, parce que je ne sais rien avant de l’avoir écrit. Je n’ai rien à apprendre à qui que ce soit, ni sur Jeanne d’Arc, ni sur les classes moyennes – sur lesquelles j’ai pourtant écrit deux petits livres parus chez P.O.L. Je crois simplement que ma place est du côté de celles et de ceux qui souffrent de ce qu’on leur impose plutôt que du côté de leurs juges.
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« Une partie de l’extrême gauche lit davantage de littérature »
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