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En éplu­chant scru­pu­leu­se­ment le volume [La lit­té­ra­ture est une affaire poli­tique], on relève que la lit­té­ra­ture « change le regard », elle « dit non », « par­tage une vision avec le plus grand nombre », « donne une image du monde », « pro­voque des prises de conscience », « met en lumière des aspects de notre réa­li­té […] déter­mi­nants », « pense le monde dans toute sa com­plexi­té », « alerte », « inquiète », « éveille les consciences », nous fait « faire l’expérience de la plu­ra­li­té », « offre un mode de connais­sance où le sen­sible et le ration­nel se rejoignent », « porte un regard cri­tique sur le monde », est « l’espace où se mani­feste la véri­té », qui « lève des voiles » et fait « tom­ber des illu­sions », déve­loppe « une conscience poé­tique de la pré­sence de la diver­si­té du monde », contri­bue à « nous ouvrir l’imaginaire », consti­tue un « mode de connais­sance où se rejoignent le sen­sible et le ration­nel », « accroît la connais­sance », délivre une « ins­truc­tion sans fin », contri­bue à « la connais­sance et la cir­cu­la­tion du savoir », intro­duit « une vision du monde un peu déca­lée ». Ou encore : « lieu de l’émotion, de l’intériorité, donc de l’universel », la lit­té­ra­ture « cultive le flou, l’ambigu, les contra­dic­tions ».

« Critique ou homéo­pa­thie »
L’ordinaire de la lit­té­ra­ture
La Fabrique 2024
p. 115–116