Cet idéalisme n’avait rien de concret, parce que l’idée de concret est liée à celle de métier, et que les métiers sont toujours malpropres ; il évoquait plutôt la peinture de fleurs que pratiquaient les archiduchesses parce que tout autre sujet eût été inconvenant. Ce qui le caractérisait le mieux était l’idée de culture : il se jugeait profondément cultivé. On pouvait encore le qualifier d’harmonieux, parce qu’il avait toute dissonance en horreur et donnait pour tâche à l’éducation d’harmoniser les grossières contradictions qui règnent, malheureusement, dans le monde. En un mot, peut-être n’était-il pas si différent de ce que l’on entend aujourd’hui encore (mais seulement, il est vrai, là où l’on reste attaché à la grande tradition bourgeoise) sous le nom d’idéalisme : sentiment bien propre et bien honnête, qui fait une distinction très nette entre ce qui est digne et ce qui n’est pas digne de lui, et se refuse, pour des raisons d’humanité supérieure, à croire avec les saints (et les médecins et ingénieurs aussi bien), qu’il y ait jusque dans les déchets moraux de célestes calories inexploitées.
Er war nicht sachlich, dieser Idealismus, weil Sachlichkeit handwerksmäßig und Handwerk immer unsauber ist ; er hatte vielmehr etwas von der Blumenmalerei von Erzherzoginnen, denen andere Modelle als Blumen unangemessen waren, und ganz bezeichnend für diesen Idealismus war der Begriff Kultur, er fühlte sich kulturvoll. Man konnte ihn aber auch harmonisch nennen, weil er alle Unausgeglichenheit verabscheute und die Aufgabe der Bildung darin sah, die leider in der Welt vorhandenen rohen Gegensätze in Harmonie miteinander zu bringen ; mit einem Wort, er war vielleicht gar nicht so sehr verschieden von dem, was man noch heute – allerdings nur dort, wo man an der großen bürgerlichen Überlieferung festhält, – unter einem gediegenen und sauberen Idealismus versteht, der ja sehr zwischen Gegenständen unterscheidet, die seiner würdig, und solchen, die es nicht sind, und aus Gründen der höheren Humanität keineswegs an die Überzeugung der Heiligen (und der Ärzte und Ingenieure) glaubt, daß auch in den moralischen Abfällen unausgenützte himmlische Heizkraft stecke.