[…] si le Bloom s’apparente à cet homme intérieur, ce n’est le plus souvent que de façon négative. L’habitacle inessentiel de sa personnalité ne recèle guère que le sentiment de se trouver entraîné par une chute sans fin dans un espace sous-jacent, obscur et enveloppant, comme si sans cesse il se précipitait en lui-même tout en s’effritant. Goutte à goutte, par un perlement régulier, son être suinte, file, et s’extravase. Son intériorité est de moins en moins un espace ou une substance,et de plus en plus un seuil et son passage.
De là aussi que le Bloom soit au fond un esprit libre, car il est un esprit vide.
07 09 20