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[…] si le Bloom s’ap­pa­rente à cet homme inté­rieur, ce n’est le plus sou­vent que de façon néga­tive. L’habitacle ines­sen­tiel de sa per­son­na­li­té ne recèle guère que le sen­ti­ment de se trou­ver entraî­né par une chute sans fin dans un espace sous-jacent, obs­cur et enve­lop­pant, comme si sans cesse il se pré­ci­pi­tait en lui-même tout en s’ef­fri­tant. Goutte à goutte, par un per­le­ment régu­lier, son être suinte, file, et s’ex­tra­vase. Son inté­rio­ri­té est de moins en moins un espace ou une substance,et de plus en plus un seuil et son pas­sage.
De là aus­si que le Bloom soit au fond un esprit libre, car il est un esprit vide.
Théorie du bloom
La Fabrique 2000
p. 84
intériorité personnalité