Déjà la dite psychologie platonicienne exprime l’intériorisation de la division sociale du travail. Toute rubrique à l’intérieur de la personne, une fois fermement délimitée, nie le principe de celle-ci : la personne devient la somme de ses fonctions. Elle est d’autant plus mal protégée contre cela que son unité propre, péniblement gagnée, est restée fragile. Ses fonctions séparées, régies par la loi de l’auto-conservation, s’affermissent à tel point qu’aucune ne peut plus vivre par elle-même, qu’aucune vie ne peut se construire à partir d’elles : elles se retournent contre le soi qu’elles sont supposées servir. La vie, pour autant qu’elle existe encore, convertit en fausseté une telle séparation, par exemple dans l’usage langagier de la séparation de la pensée, du sentiment et du vouloir. Il n’y a pas de pensée qui soit une pensée – ou qui soit plus qu’une tautologie – si elle ne veut pas aussi quelque chose ; il n’y a pas de sentiment, ni de vouloir qui soient plus qu’un mouvement fugace, sans l’élément de la connaissance.
Schon die sogenannte Platonische Psychologie drückt Verinnerlichung der gesellschaftlichen Arbeitsteilung aus. Jedes Ressort innerhalb der Person, einmal fest umgrenzt, verneint deren Prinzip : sie wird zur Summe ihrer Funktionen. Dagegen ist sie um so schlechter geschützt, als ihre eigene mühsam erworbene Einheit zerbrechlich blieb. Ihre unterm Gesetz der Selbsterhaltung gesonderten Sparten verhärten sich derart, daß keine allein mehr lebt, kein Leben aus ihnen sich zusammenstücken läßt : sie kehren sich gegen das Selbst, dem sie dienen sollen. Leben, soweit es noch ist, überführt solche Scheidung, im Sprachgebrauch die von Denken, Fühlen und Wollen, ihrer Falschheit. Kein Gedanke ist einer, ist mehr als Tautologie, der nicht auch etwas wollte ; kein Gefühl und kein Wille mehr als flüchtige Regung ohne das Element von Erkenntnis.