16 11 16

Roubaud, Poétique – Remarques

1860. Les réponses sur les mêmes rimes sont un écho de la ten­so.

1861. fatra­sies, etc. le « je ne sais quoi » est pré­sent aus­si bien dans les fatra­sies d’Arras que chez Beaumanoir.

1862. Fatrasies, etc. Dans la rotrouenge de Richart comme dans les fatra­sies de Beaumanoir, on voit le brusque pas­sage de vers longs à vers courts, pré­sent aus­si dans la frot­to­la et dans le « vers de nien ». Mais on voit sur­tout le pas­sage de la même rime ins­tan­ta­né­ment du mètre long au mètre court. Là est le nœud for­mel : l’attente de l’identité rime-mètre, immé­dia­te­ment niée et de la manière la plus évi­dente.

1863. Fatrasie, etc. « Tels cuide veillier qui dort/en paradis/». Le pro­verbe est ren­du bête par le deuxième vers, qui est aus­si en contre-pied métrique. Autre exemple : « Tos jors est li soleils chaus/an plein aoust/» Où l’évidence sen­ten­cieuse est ridi­cu­li­sée à l’aide de la métrique.