L’art est pour soi et ne l’est pas ; il manque son autonomie sans ce qui lui est hétérogène. Les grandes épopées qui survivent encore à l’oubli se confondaient, en leur temps, avec le récit historique et géographique. Valéry a dû reconnaître que même si, dans les épopées homériques, païennes-germaniques et chrétiennes, beaucoup de choses n’étaient pas refondues à l’intérieur d’une légalité formelle, elles s’affirment néanmoins sans que leur qualité soit amoindrie vis-à-vis des œuvres dépourvues d’imperfections. De même la tragédie, dont pourrait bien être tirée l’idée d’autonomie esthétique, était-elle la copie de pratiques cultuelles conçues comme devant avoir des effets réels sur le public. L’histoire de l’art, histoire du progrès de son autonomie, n’a pu extirper cet aspect, et ses entraves n’en sont pas la seule cause.
Sie ist für sich und ist es nicht, verfehlt ihre Autonomie ohne das ihr Heterogene. Die großen Epen, die noch ihr Vergessenwerden überstanden, waren zu ihrer Zeit vermengt mit historischem und geographischem Bericht ; der Artist Valéry hat sich vorgehalten, wie vieles nicht in die Formgesetzlichkeit Umgeschmolzene in den Homerischen wie den heidnisch-germanischen und christlichen Epen sich behauptet, ohne daß das, gegenüber den schlackenlosen Gebilden, ihren Rang minderte. Ähnlich war die Tragödie, von der die Idee ästhetischer Autonomie abgezogen sein dürfte, Nachbild von als realer Wirkungszusammenhang gemeinten Kulthandlungen. Die Geschichte der Kunst als die des Fortschritts ihrer Autonomie hat jenes Moment nicht exstirpieren können, und nicht bloß ihrer Fesseln wegen.