Je suis malade dans un corps qui ne m’appartient pas : ma souffrance n’est qu’interprétation de la lutte des fonctions, impulsions asservies par l’organisme, devenues rivales : celles qui dépendent de moi contre celles qui m’échappent. A l’inverse, le suppôt physique de moi-même semble rejeter mes pensées qui ne lui assurent plus sa cohésion : pensées qui procèdent d’un état étranger ou contraire à celui qu’exige le suppôt physique, pourtant identique à moi-même.x
18 06 17