18 06 17

Klossowski, Nietzsche et le cercle vicieux

Je suis malade dans un corps qui ne m’appartient pas : ma souf­france n’est qu’interprétation de la lutte des fonc­tions, impul­sions asser­vies par l’organisme, deve­nues rivales : celles qui dépendent de moi contre celles qui m’échappent. A l’inverse, le sup­pôt phy­sique de moi-même semble reje­ter mes pen­sées qui ne lui assurent plus sa cohé­sion : pen­sées qui pro­cèdent d’un état étran­ger ou contraire à celui qu’exige le sup­pôt phy­sique, pour­tant iden­tique à moi-même.x