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Chez Leibniz comme chez Locke, la per­sonne est le prête-nom du sujet. Le phé­no­mène est moins évident chez Leibniz, qui réor­ga­nise l’ensemble au nom du sup­pôt ; plus appa­rent chez Locke, qui du sujet ne garde qu’un unk­nown sub­stra­tum, qui pour­rait bien être aus­si le sujet unique incon­nu des pro­prié­tés de la matière et de l’esprit (« the unk­nown sub­stra­tum of the pro­per­ties of mat­ter and of spi­rit ») – une pos­si­bi­li­té que les défen­seurs de Locke auront à expli­quer face à ses nom­breux cri­tiques.

Archéologie du sujet
vol. 2 La quête de l’identité
Vrin 2007
connaissable/inconnaissable esprit leibniz locke personne substrat sujet