Chez Leibniz comme chez Locke, la personne est le prête-nom du sujet. Le phénomène est moins évident chez Leibniz, qui réorganise l’ensemble au nom du suppôt ; plus apparent chez Locke, qui du sujet ne garde qu’un unknown substratum, qui pourrait bien être aussi le sujet unique inconnu des propriétés de la matière et de l’esprit (« the unknown substratum of the properties of matter and of spirit ») – une possibilité que les défenseurs de Locke auront à expliquer face à ses nombreux critiques.
18 06 17