La machine désirante n’est pas une métaphore ; elle est ce qui coupe et est coupé suivant ces trois modes. Le premier mode renvoie à la synthèse connective, et mobilise la libido comme énergie de prélèvement. Le second, à la synthèse disjonctive, et mobilise le Numen comme énergie de détachement. Le troisième, à la synthèse conjonctive, et la Voluptas comme énergie résiduelle. C’est sous ces trois aspects que le procès de la production désirante est simultanément production de production, production d’enregistrement, production de consommation. Prélever, détacher, « rester », c’est produire, et c’est effectuer les opérations réelles du désir.
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