Car il est bien entendu que le Morgan de James, « l’extraordinaire petit garçon » n’est qu’un enfant ordinaire, dès que celui-ci, sortant du triangle familial, commence, avec qui que soit d’autre dont il a la confiance et l’amour à exister, « primeseautier, spontané, amusant », avec une « fraîcheur fertile en bouffées d’humour ». Enfant qui, « ayant observé, touchant le comportement des hommes, plus de choses qu’on peut le supposer », n’en conserve pas moins sa propre « chambre à superstitions ». L’enfant non dupe, hors de tout marchandage ; et cela, il n’y a que le rapt, sous quelque forme qu’il emprunte, qui puisse le rendre visible.
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Recherches n° 22
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