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Pendant que la phi­lo­so­phie aug­mente les forces de l’individu à tra­vers le Système et l’Etat, en lui com­mu­ni­quant les forces de l’hu­ma­ni­té et de l’u­ni­vers, et en trans­for­mant ain­si la tota­li­té en organe de l’individu, et l’individu en organe de la tota­li­té, la poé­sie réa­lise la même opé­ra­tion au niveau de la vie. L’individu vit dans la tota­li­té et la tota­li­té dans l’individu. La poé­sie engendre la sym­pa­thie supé­rieure et la coac­ti­vi­té, la com­mu­nion intime du fini et de l’in­fi­ni.

« Fragments logo­lo­giques »
trad. Laurent Margantin
art philosophie romantisme vie