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Parfois, il croyait avoir des che­veux d’or et une épée à la main. Il s’i­ma­gi­nait qu’il était un che­va­lier du Moyen Âge qui devait cou­rir le monde à l’a­ven­ture. Parfois, au contraire, il était comme un moine, comme dans une cel­lule, assis là à médi­ter sur l’é­nigme du monde. Tout lui était mys­tère, ce qui est clair et évident autant que tout le reste.

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« L’étudiant » Petite prose [1917]
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trad.  Marion Graf
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p. 124