Démasqué comme gestionnaire de la mort, le capital répond en se confessant ; mais immédiatement avare de tout geste et de tout être, il s’affirme comme mort repentie, il se désigne comme unique force capable de se dépasser ; initié à la dialectique, il domestique le règne de la logique, ne craignant pas de se poser comme ce paradoxe : être le défenseur d’autant plus résolu de la survie qu’il a plus puissamment produit la destruction ; être reconnu le gestionnaire le plus accrédité du sauvetage qu’il a été l’artisan le plus dénoncé du désastre.
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Apocalypse et révolution [Invariance, année IX, série III, n°2 et 3, 1976–1977]
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chap. 6
: « Contra « Christianos » »
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trad.
Lucien Laugier
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p. 149
§ 93