Tout rapport humain est donc une partie jouée « pour l’argent » (en vue d’obtenir valeur symbolique) et, comme toute partie, ou bien survient concrètement dans un tripot, un cercle, une secte, une initiation, une ambiance de conjurés, une mafia, une maçonnerie, ou en évoque fortement l’image. La force de la partie est dans la règle qui la régit. Pour cette raison, sur tout jeu règne, comme étant son sens, la règle qui le régit, et pour cette raison tout rapport humain est non seulement une représentation, c’est-à-dire une transcription de symboles, non seulement il comporte un appât symbolique et une liturgie substituée aux actes réels, mais il est surtout un acte public, duquel les participants « en personne » ne sont que les spectateurs les plus proches.
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Apocalypse et révolution [Invariance, année IX, série III, n°2 et 3, 1976–1977]
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chap. 6
: « Contra « Christianos » »
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trad.
Lucien Laugier
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p. 160
§ 100