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Schiller, De la poésie naïve et sentimentale

En toute rigueur, le but du poète ne sau­rait être d’a­dop­ter un ton ven­geur ni un ton plai­sant. Le pre­mier est trop sérieux pour ce jeu que doit tou­jours être la poé­sie ; le second est trop fri­vole pour le sérieux qui doit fon­der tout jeu poé­tique.

Streng genom­men ver­trägt zwar der Zweck des Dichters weder den Ton der Strafe noch den der Belustigung. Jener ist zu ernst für das Spiel, was die Poesie immer sein soll ; die­ser ist zu fri­vol für den Ernst, der allem poe­ti­schen Spiel zugrunde lie­gen soll.

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« Les poètes sen­ti­men­taux » De la poé­sie naïve et sen­ti­men­tale [1795]
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trad.  Sylvain Fort
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p. 42