A mesure que j’avançais dans la vie, mon indifférence allait s’accroissant, rien ne me semblait valoir la peine d’aucun effort, et il en résultait que mon avidité n’était plus dirigée comme autrefois vers des idées de revanche ou de conquête : elle aspirait au contraire à ce qui saurait m’en délivrer. C’est qu’aujourd’hui le fracas des combats me répugne et me lasse, et j’en veux à mort à qui m’arrache de force à mon indifférence. Ne rien entreprendre, veiller, attendre, veiller…
24 07 23