18 09 23

Mais tout cela est à côté de la ques­tion, comme tant de choses. Tout est pré­texte, Sapo et les oiseaux, Moll, les pay­sans, ceux qui dans les villes se cherchent et se fuient, mes doutes qui ne m’intéressent pas, ma situa­tion, mes pos­ses­sions, pré­texte pour ne pas en venir au fait, à l’abandon, en levant le pouce, en disant pouce et en s’en allant, sans autre forme de pro­cès, quitte à se faire mal voir de ses petits cama­rades. Oui, on a beau dire, il est dif­fi­cile de tout quit­ter. Les yeux usés d’offenses s’attardent vils sur tout ce qu’ils ont si lon­gue­ment prié, dans la der­nière, la vraie prière enfin, celle qui ne sol­li­cite rien. Et c’est alors qu’un petit air d’exaucement ranime les vœux morts et qu’un mur­mure naît dans l’univers muet, vous repro­chant affec­tueu­se­ment de vous être déses­pé­ré trop tard. Comme via­tique on ne fait pas mieux. Cherchons un autre joint. L’air pur