Mais tout cela est à côté de la question, comme tant de choses. Tout est prétexte, Sapo et les oiseaux, Moll, les paysans, ceux qui dans les villes se cherchent et se fuient, mes doutes qui ne m’intéressent pas, ma situation, mes possessions, prétexte pour ne pas en venir au fait, à l’abandon, en levant le pouce, en disant pouce et en s’en allant, sans autre forme de procès, quitte à se faire mal voir de ses petits camarades. Oui, on a beau dire, il est difficile de tout quitter. Les yeux usés d’offenses s’attardent vils sur tout ce qu’ils ont si longuement prié, dans la dernière, la vraie prière enfin, celle qui ne sollicite rien. Et c’est alors qu’un petit air d’exaucement ranime les vœux morts et qu’un murmure naît dans l’univers muet, vous reprochant affectueusement de vous être désespéré trop tard. Comme viatique on ne fait pas mieux. Cherchons un autre joint. L’air pur
18 09 23