Walter avait toujours eu une capacité toute particulière de vivre intensément les choses. Il n’obtenait jamais ce qu’il voulait parce qu’il était trop émotif. Il semblait porter en lui, pour son petit bonheur et son petit malheur, un très mélodieux amplificateur. Il émettait toujours de la petite monnaie de sentiment, mais c’était de l’or et de l’argent, alors qu’Ulrich opérait plus en grand, avec des sortes de chèques intellectuels, sur lesquels étaient écrits d’immenses chiffres ; mais ce n’était jamais en fin de compte que du papier.
Walter hatte immer eine ganz besondere Fähigkeit besessen, heftig zu erleben. Er kam nie zu dem, was er wollte, weil er so viel empfand. Er schien einen sehr melodischen Schallverstärker für das kleine Glück und Unglück in sich zu tragen. Er gab stets kleine Gefühlsmünze in Gold und Silber aus, während Ulrich mehr im großen operierte, mit Gedankenschecks sozusagen, auf denen gewaltige Ziffern standen ; aber schließlich war das nur Papier.