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Musil, L’homme sans qualités

Il regar­dait le visage du doc­teur avec ses sou­ve­nirs de duel, le visage, tari par l’intérieur, de l’homme d’Église, le visage offi­ciel, épous­se­té, de l’administrateur, il les voyait cha­cun regar­der le sien à sa manière, et il y avait dans ces visages quelque chose qui leur était à tous com­mun, qu’il ne pou­vait atteindre et qui avait été toute sa vie son enne­mi.

Er blickte in das Doktorsgesicht mit den Schmissen, in das von innen aus­ge­tro­ck­nete geist­liche Gesicht, in das streng auf­geräumte Kanzleigesicht des Verwalters, sah jedes in einer ande­ren Weise in das seine schaun, und etwas für ihn Unerreichbares, aber ihnen Gemeinsames lag in die­sen Gesichtern, das lebens­lang sein Feind gewe­sen war.

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t. 1
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chap. 59  : « Moosbrugger réflé­chit »
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trad.  Philippe Jaccottet
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p. 297