La métropole apparaît en outre comme la patrie d’élection de la rivalité mimétique, la célébration désolée mais continuelle du « fétichisme de la petite différence ». ON y joue à l’année la tragi-comédie de la séparation : plus les hommes sont isolés, plus ils se ressemblent, plus ils se ressemblent, plus ils se détestent, plus ils se détestent plus ils s’isolent. Et là où les hommes ne peuvent plus se reconnaître les uns les autres comme participant à l’édification d’un monde commun, c’est une réaction en chaîne, une fission collective que tout vient encore catalyser.
06 09 20