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Libera, La mystique rhénane

La monar­chie dio­ny­sienne du Bien est donc fon­dée dans l’on­to­lo­gie augus­ti­nienne. C’est l’u­ni­ci­té de l’Être qui garan­tit l’u­ni­ci­té du Bien : il n’y a pas de mal suprême, parce qu’il n’y a qu’un Être. Le mal ne donne rien parce qu’il n’est rien. Seul l’Être est Principe. L’indissociabilité de l’on­to­lo­gie et de la théo­di­cée exprime la nature même de l’ordre de l’u­ni­vers. L’ordre du monde est l’ordre de l’Être. Le néant est dans le monde sans en faire par­tie. Il n’y a qu’un seul être qui se pro­digue. Il n’y a qu’une seule lumière. Les ténèbres ne recèlent rien et n’ont rien à mon­trer.

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« Ulrich de Strasbourg » La mys­tique rhé­nane
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p. 140