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Tubulure : c’est un cocktail

goutte à goutte où va-t-il ?
dans une veine du pied de la salade
avec les drogues qui contri­buent
à contri­buer à ces réac­tions de défense
sans qu’elles fris­sonnent notam­ment
un modèle récent de ?-rateur
le com­pres­seur s’ap­pelle mas­tère
ou tubu­lure : c’est un cock­tail
sous une tente qui couvre le corps
nue, la salade est pour ain­si dire bom­bar­dée
par de l’air mar­qué
« sté­ri­li­sa­tion qu’est-ce que c’est ? »
un air que l’on
souffle sur la salade
qui n’a pas tou­jours dis­po­sé d’aus­si si zap­pa­reils.

Il s’a­git d’une salade déjà épui­sée
dans son entier
la ten­sion s’a­baisse
chez l’hi­ber­née nous la notons sur une feuille
spé­ciale
en comp­tant le pouls bana­le­ment
pouls qui nous donne : un élec­tro­ni­cien
plan­té dans la tête avec des aiguilles avec notre hiber­née.

À « c’est quoi ça ? » : « c’est un tra­cé
d’un cer­veau
qui souffre »
la salade on pour­rait lui plan­ter
des aiguilles dans le corps
elle est com­plè­te­ment indif­fé­rente au monde
c’est exté­rieur et c’est heu­reux
parce que les neu­ro­toxi­coses du nour­ris­son
les téta­nos
des sujets par­ti­cu­liè­re­ment épui­sés
déchoquent les grands bles­sés