Dans l’Antiquité, la conception ontologique de l’art, dont date l’esthétique des genres, allait de pair avec un pragmatisme esthétique, ce qui n’est plus réalisable aujourd’hui. Chez Platon, l’art est, comme l’ont sait, toujours évalué par un regard soupçonneux en fonction de son utilité politique présumée. L’esthétique aristotélicienne restait une esthétique de l’effet ; elle est cependant humanisée dans un esprit bourgeois éclairé dans la mesure où elle recherchait l’effet de l’art dans les émotions de l’individu, conformément aux tendances helléniques de la privatisation. Il se peut que les effets postulés par les deux étaient déjà une illusion à l’époque. Néanmoins, l’alliance de l’esthétique des genres et du pragmatisme n’est pas si absurde qu’elle apparaît à première vue. Le conventionnalisme latent à toute ontologie put, très tôt, s’arranger avec le pragmatisme comme détermination universelle des fins ; le principe d’individuation n’est pas seulement opposé aux genres, mais également à la subsomption sous une pratique directement dominante. L’immersion dans l’oeuvre particulière, contraire aux genres, conduit à sa légalité immanente. Les œuvres deviennent des monades ; cela les écarte de l’effet disciplinaire dirigé vers l’extérieur. Si la discipline des œuvres, qu’elles exerçaient ou soutenaient, devient leur propre légalité, elles perdent leur caractère autoritaire et fruste vis-à-vis des hommes. L’état d’esprit autoritaire et l’insistance sur des genres aussi purs que possible vont très bien ensemble ; la concrétion non-réglementée apparaît souillée et impure à la pensée autoritaire ; la théorie de la Personnalité autoritaire a caractérisé de phénomène comme « intolérance à l’ambiguïté » ; elle est évidente dans tout art et dans toute société hiérarchique.
In der Antike ging die ontologische Ansicht von der Kunst, auf welche die der Gattungsästhetik zurückdatiert, auf eine kaum mehr nachvollziehbare Weise mit ästhetischem Pragmatismus zusammen. Bei Platon wird Kunst, wie man weiß, mit schelem Blick je nach ihrer präsumtiven staatspolitischen Nützlichkeit bewertet. Die Aristotelische Ästhetik blieb eine der Wirkung, freilich bürgerlich aufgeklärter und humanisiert insofern, als sie die Wirkung der Kunst in den Affekten der Einzelnen aufsucht, gemäß den hellenistischen Privatisierungstendenzen. Die von beiden postulierten Wirkungen mögen schon damals fiktiv gewesen sein. Gleichwohl ist die Allianz von Gattungsästhetik und Pragmatismus nicht so widersinnig wie auf den ersten Blick. Früh bereits mochte der in aller Ontologie lauernde Konventionalismus mit dem Pragmatismus als allgemeiner Zweckbestimmung sich arrangieren ; das principium individuationis ist nicht nur den Gattungen sondern auch der Subsumtion unter die gerade herrschende Praxis entgegen. Die den Gattungen konträre Versenkung ins Einzelwerk führt auf dessen immanente Gesetzlichkeit. Die Werke werden Monaden ; das zieht sie von dem nach außen gerichteten disziplinären Effekt ab. Wird die Disziplin der Werke, die sie ausübten oder stützten, zu ihrer eigenen Gesetzmäßigkeit, so büßen sie ihre krud autoritären Züge den Menschen gegenüber ein. Autoritäre Gesinnung und Nachdruck auf möglichst reinen und unvermischten Gattungen vertragen sich gut ; unreglementierte Konkretion erscheint autoritärem Denken befleckt, unrein ; die Theorie der »Authoritarian Personality« hat das als intolerance of ambiguity vermerkt, sie ist in aller hierarchischen Kunst und Gesellschaft unverkennbar.
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