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L’amour de la nature est d’ailleurs si sus­cep­tible d’accord avec le pri­mat de l’utile, c’est-à-dire du len­de­main, qu’il a été le mode de com­pen­sa­tion le plus répan­du – le plus ano­din – des socié­tés uti­li­sa­trices : rien évi­dem­ment de moins dan­ge­reux, de moins sub­ver­sif, à la fin de moins sau­vage, que la sau­va­ge­rie des rochers.

La lit­té­ra­ture et le mal [1957]
Gallimard Folio 2013
p. 44