Avoir de l’intuition était alors à la mode chez tous ceux qui n’arrivaient pas à justifier entièrement leur activité par la raison. Cela jouait à peu près le même rôle qu’en ce moment le fait d’être « dynamique ». Tout ce que l’on faisait faux, tout ce qui ne vous donnait pas entière et profonde satisfaction, était justifié sous prétexte d’être fait pour ou par l’intuition. On recourait à l’intuition pour cuire un plat comme pour écrire un livre.
Intuition zu haben, war damals bei allen Leuten an der Zeit, die ihr Tun mit der Vernunft nicht recht verantworten konnten ; es spielte ungefähr die gleiche Rolle, die es augenblicklich innehat, Tempo zu besitzen. Alles, was man falsch machte oder was einem zu innerst nicht restlos gelang, wurde dadurch gerechtfertigt, daß es für die Intuition oder durch sie geschaffen sei, und man benutzte Intuition sowohl zum Kochen wie zum Bücherschreiben…