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Je m’é­tais d’ailleurs tou­jours pré­oc­cu­pé fort peu de l’o­pi­nion publique, parce que j’a­vais tou­jours le plus grand mal avec ma propre opi­nion et n’a­vais donc aucun temps à consa­crer à l’o­pi­nion publique, je ne l’ac­cep­tais pas et aujourd’­hui encore je ne l’ac­cepte pas et je ne l’ac­cep­te­rai jamais. Cela m’in­té­resse, ce que les gens disent, mais avant toute chose, il ne faut pas les prendre au sérieux. C’est comme ça que j’a­vance le mieux.

Béton [Beton, 1982]
trad. Gilberte Lambrichs
Gallimard 1985
opinion