19 01 16

Roubaud, Le grand incendie de Londres

Et, par l’ac­cu­mu­la­tion de tels matins inter­chan­geables, le cahier et la lampe tou­jours au même endroit, le jour venant tou­jours sem­bla­ble­ment diluer, trou­bler, emmê­ler, immer­ger le cercle d’i­so­le­ment où je fais effort, un peu plus tôt seule­ment chaque jour­née vers l’é­té, un peu plus tard ensuite jus­qu’à l’au­tomne, et l’hi­ver, et ain­si de suite, je conser­ve­rai aus­si intacte et inchan­gée que pos­sible l’im­pul­sion du moment ini­tial que je rap­porte ici pen­dant qu’il passe.