3736. C’est la « composition » des ciels qui dit le temps. Les nuages ont la charge du temps. Le paysage au sol marque la permanence. Mais c’est une permanence caduque. Car simultanément le ciel perpétuellement changeant a un large degré de permanence, puisque les « châteaux » de nuages, comme dit Shelley, sont sans cesse reconstruits. Et le pourrissement végétal, les ruines des habitations, etc., marquent au contraire l’irrémédiablement passé dans le paysage au sol. Permanence et changement échangent leurs propriétés (c’est cela le rapport passé-présent, temps-durée) ; et pour les faire sentir de la manière la plus efficace il faut que le ciel soit aussi exact que le reste du paysage.
3737. Constable’s paradox : the ever-present in perpetual change : clouds (see Damascius selon Simplicius).
3738. Constable’s Sky Studies : Une condensation du changement des nuages ; pas un instant du ciel, en fait. Much different from photography. Mémoire, et non souvenir.
3739. His paintings are his life (see Zuk).
3740. « The complementary aspects of conventional landscape painting which C. wanted to suppress : one was the imitation of landscapes painted by earlier artists, the other the telling of a story, the allegorizing or otherwise tarting up the landscape. » But this in order to tell another story : the (natural) history of the weather. The story of time through the changes in the forms of clouds. A composition in time.