Pour l’oeuvre d’art, et donc pour la théorie, le sujet et l’objet constituent ses propres éléments ; ils sont dialectiques en ce que les composants de l’oeuvre : le matériau, l’expression, la forme sont chaque fois aussi bien sujet qu’objet. Les matériaux sont élaborés par la main de ceux dont l’oeuvre d’art les reçut ; l’expression objectivée dans l’oeuvre, et objective en soi, pénètre comme émotion subjective ; la forme doit, selon les nécessités de l’objet, être élaborée subjectivement dans la mesure où sa relation au formé ne doit pas être mécanique. De façon analogue à la construction d’un donné dans la théorie de la connaissance, ce qui se présente aussi objectivement imperméable aux artistes que le fait fréquemment leur matériau, est en même temps sujet sédimenté ; ce qui en apparence est le plus subjectif, l’expression, est aussi objectif dans la mesure où l’oeuvre d’art s’y épuise et se l’incorpore ; c’est finalement un comportement subjectif dans lequel s’imprimer l’objectivité, mais la réciprocité du sujet et de l’objet dans l’oeuvre, qui ne peut être une identité, se maintient dans un équilibre précaire. Le processus subjectif de production est indifférent selon son aspect privé. Mais il possède également un côté objectif, condition pour que se réalise la légalité immanente. Le sujet accède dans l’art à ce qui lui est propre comme travail, non pas comme communication. L’oeuvre doit avoir l’équilibre pour ambition sans le maîtriser complètement : c’est là un aspect du caractère d’apparence esthétique.
Fürs Kunstwerk, und darum für die Theorie, sind Subjekt und Objekt dessen eigene Momente, dialektisch darin, daß woraus auch immer es sich zusammensetzt : Material, Ausdruck, Form, je gedoppelt beides sind. Die Materialien sind von der Hand derer geprägt, von denen das Kunstwerk sie empfing ; Ausdruck, im Werk objektiviert und objektiv an sich, dringt als subjektive Regung ein ; Form muß nach den Necessitäten des Objekts subjektiv gezeitigt werden, wofern sie nicht zum Geformten mechanisch sich verhalten soll. Was, analog zu der Konstruktion eines Gegebenen in der Erkenntnistheorie, so objektiv undurchdringlich den Künstlern entgegentritt wie vielfach ihr Material, ist zugleich sedimentiertes Subjekt ; das dem Anschein nach Subjektivste, der Ausdruck, objektiv auch derart, daß das Kunstwerk daran sich abarbeitet, ihn sich einverleibt ; schließlich ein subjektives Verhalten, in dem Objektivität sich abdrückt. Die Reziprozität von Subjekt und Objekt im Werk aber, die keine Identität sein kann, hält sich in prekärer Balance. Der subjektive Prozeß der Hervorbringung ist nach seiner privaten Seite gleichgültig. Er hat aber auch eine objektive, als Bedingung dafür, daß die immanente Gesetzlichkeit sich realisiere. Als Arbeit, nicht als Mitteilung gelangt das Subjekt in der Kunst zu dem Seinen. Das Kunstwerk muß die Balance ambitionieren, ohne ihrer ganz mächtig zu sein : ein Aspekt des ästhetischen Scheincharakters.