6. L’ÎLE, GÉNÉRALITÉS.
Les roches apparaissent à nu dans les montagnes. Certaines ne contiennent pas de trace d’êtres vivants. D’autres ne contiennent que des débris ou des corps entiers d’animaux ou de plantes. Les eaux traversent le sol et s’enfoncent à une grande profondeur. Si on creuse un puits on trouve les animaux les plus petits dont les squelettes tombent en myriade au fond de la terre.
Dans l’île la respiration est un phénomène général. L’eau qui tombe sur le sol provient des nuages. Ceux-ci, refroidis au contact des montagnes se condensent et donnent de la neige ou de la pluie qui coule sur le sol. L’eau y pénètre et en resurgit par les sources qui s’écoulent jusqu’à la mer dont une partie s’évapore pour former des nuages qui refroidissent au contact des montagnes et donnent de la pluie.
Une plante entière arrachée au sol se fane rapidement parce que la quantité d’eau rejetée par les végétaux est considérable. Un hectare de prairie perdra 1 million de litres d’eau en un trimestre. Mais pendant ce temps la plante va capter des substances dans la lumière que vont manger les animaux. Les cadavres seront ensuite dévorés par les insectes comme les branches mortes et les feuilles tombées pour donner des formes gazeuses qui seront respirées à leur tour. La prairie respirant ses morts comme l’eau qui tombe sur le sol pénètre et en resurgit par les sources qui s’écoulent jusqu’à la mer dont une partie s’évapore pour former des nuages qui refroidissent au contact des montagnes et donnent de la pluie.
Les plantes ne contiennent pas de trace d’êtres vivants. Si on creuse un puits on trouve les animaux tout au fond qui produisent après leur mort une combustion lente qui remontant à la surface capture les formes déjà gazeuses des insectes branches mortes feuilles ou corps entiers d’animaux abandonnés la prairie respirant ses morts comme l’eau qui tombe sur le sol provient des nuages qui se condensent comme les végétaux respirent et donnent de la neige ou de la pluie qui coule sur le sol où l’eau qui pénètre se mélange aux débris et aux corps entiers des animaux ou des plantes engloutis qui respirant à leur tour s’évaporent jusqu’à la surface où là déjà devenus branches mortes feuilles corps débris d’insectes disparaissent à nouveau comme l’eau resurgit d’une source s’écoule jusqu’à la mer et s’évapore pour former des nuages qui se refroidissent au contact des montagnes et donnent de la pluie.