Ist der einfältige Himmel
Denn reich ?1
Friedrich Hölderlin, « Was ist der Menschen Leben ? »
Version courte : quand le binaire n’amadoue plus, la connaissance est comme rendue momentanément indigeste. Peut-être surtout pour les yeux. Peut-être pas.
Version longue, émolliente mais pénible, peut-être surtout pour les yeux, peut-être pas :
Le binaire amadouait, tout se laissait prendre et cueillir au sein de la matière. Configurations animées : prendre. Configurations inanimées : cueillir. Tout savait se constituer bonne chasse et le soir, chasse ayant été bonne, on pouvait se concentrer sur l’Être, les légendes, les récits de sauvetage.
Quand l’ère du binaire amadouant fut gagnée par les brumes, les eaux, les pâtes alimentaires, dardée par les cieux écumeux – minée par toutes choses plus et mieux singulières quand elles sont au pluriel –, alors put commencer le règne de la profusion. Les sels, les miels, les huiles, les aulx, plus rien n’accommodait. Saler, huiler, ailler, opérations si coutumières que des mots pour ça s’étaient imposés, des mots d’usage, en ‑age, des mots essentiels comme salage, huilage, aillage, ces opérations coutumières qui permettaient d’accommoder étaient devenues aussi dures qu’atteindre l’orgasme, voire aussi dures que chanter la première coloratura de l’Hölle Rache (une infernale rage vengeresse bout dans mon cœur) .
Pourquoi ? Parce qu’évidemment trop de choses existent qui n’ont pas de contraire. Intensifier passe par saler, se répéter, égoutter ou avoir un orgasme. Intensifier passe par accommoder, essayer des usages, se débarrasser des choses à faire ou tacher le dasein. On dit essorer la salade, mais on dit égoutter les pâtes. Des mots importants. Je disais essorer les pâtes, je disais aussi essorer la salade, je n’avais pas idée de l’incroyable diversité des usages que se laissent appliquer les configurations trempées de la matière. J’ai bien dû égoutter les pâtes en me disant je les essore ; le fait est que pensant essorer j’ai pourtant toujours égoutté mes salades, alors que je n’ai probablement jamais dit je sèche la salade et on pourra passer à table.
Je n’ai jamais eu de problème avec sécher le chien, je n’ai jamais dit drainer le chien ou égoutter le chien, mais j’ai longtemps ignoré qu’avant qu’on ne le sèche quand on arrive à l’attraper le chien, en lui-même et pour lui-même, dans un mouvement caractéristique des configurations animées de la matière, le chien s’ébroue, alors qu’il est difficile de dire sans s’exposer à un moment gênant de poésie vingtiémiste que les pâtes s’ébrouent. S’ébrouer est un usage ancien dont l’histoire est complexe et l’origine obscure : il semble que s’ébrouer ait longtemps été à la fois saliver d’envie et se mettre en rage.
Un rata vengeur, vraiment chaud, cuit dans mon cœur.
Saliver d’envie et se mettre en rage sont des usages possibles d’un corps sur lui-même rencontrant d’autres configurations de la matière, mais en réalité très peu de configurations de la matière, animées comme inanimées, sont susceptibles d’éveiller à la fois saliver d’envie ET se mettre en rage dans un même plat de cœur, un ragoût d’affects bouillants émollié par les huiles, accommodé par les sels et les sauces.
Pourtant certains corps, que la matière a configurés de manière suffisamment semblable et suffisamment dissemblable au nôtre, sont susceptibles d’éveiller à la fois saliver d’envie et se mettre en rage (par exemple le corps de sa propre fille quand on est à la fois monarque et vieillissante).
Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen ;
Tod und Verzweiflung flammet um mich her !
[…] So bist du meine Tochter nimmermehr ! [première colorature]
Verstossen sei auf ewig, verlassen sei auf ewig,
Zertrümmert sei’n auf ewig alle Bande der NaturLa colère d’enfer bout dans mon cœur ;
La mort et le désespoir dardent autour de moi !
[…] Tu n’es plus ma fille, non plus jamais !
Que soient à jamais bannis, à jamais perdus,
À jamais détruits tous les liens de la nature…
Darder est d’un usage curieux, profus (c’est à la fois lancer, piquer, brûler et pénétrer, faire jaillir, cibler), typique de ces mots mijotés par un esprit de cour soucieux de suggestivité puis savourés sans mesure par les poètes du dix-neuvième ; un de ces mots comme ardeur tellement profus qu’en fait à la fin du mijot, ils peuvent signifier à la fois la salivation et la mise en rage. Darder est de ces radicaux émollients qui font de tout rata-de-cœur un velouté tragique.
Le dardant, le grand dardant quotidien-historique tout autour, le dardant qui darde des trucs à nous également identiques et dissemblables, le dardant des chiens-trempés-de-la-matière qui se laissent difficilement attraper, essorer, égoutter, drainer, mais qui s’ébrouent sans cesse et qui s’ébrouant nous puzzlent (nous mettent en pièces, nous ont à l’usure), cette incessante darderie je l’appellerai profusion et je crains ne pouvoir en parler qu’en perdant toute cette belle compacité qui fait que the world fits, die Welt passt, et qui empêche aussi, pour le moins contradictoirement, que le monde aille.
Perte de compacité
Pascal, au milieu de son projet fou d’accommoder la mort et le désespoir qui cuit dans les cœurs, écrit :
Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie2.
Devant la profusion, l’idée vient d’accommoder Pascal : le bruit constant de ces espaces infinis m’effraie, m’inhibe ; ou bien l’inverse, ce qui serait encore
accommoder Pascal
on n’en sort pas
une destinée ce serait
de l’époque
la profusion cuit sale, sert
accommoder Pascal, la profusion
sont LES grands émollients de ce monde
(première antonomase).
Comment régler les problèmes avec la profusion, avec DAME PROFUSION, qui réjouit et affole, bise et tance, mouche rosse pile en même temps ?
Comment faire ?
COMMENT ?
[komɛ̃] ??
.
Comment accepter qu’une configuration de la matière chamarrée quelque part dans le monde, à plumes, à un moment précis de ce monde-ci, où deux-cent-vingt-millions de corps essorent les pâtes et six-cent-sept-millions sont engagés dans le dur pari d’avoir un orgasme commun, comment accepter qu’au même moment une configuration de la matière bigarrée entame, asant craquant, jabotant pour se mettre en voix, entame, sous la menace et le vivat technologiques, la première colorature de l’Hölle Rache ?
La profusion vide l’improbabilité de toute substance. Il est naturel que tout existe. Que le perroquet colorateur existe appelle diversement l’écume, fait saliver et met en rage.
Qu’il existe bise : )
qu’il existe claque : (
N’empêche qu’il bise ou claque le perroquet colore, accommode et sert des temps d’attention communs pendant lesquels pour certains the world fits, die Welt passt et pour d’autres le monde est empêché d’aller ou d’ailler ; accommode et sert des temps d’attention distincts pendants lesquels pour un même corps parfois the world fits, die Welt passt et parfois le monde est pour ce même corps entravé – un moment douloureux qui produit des œuvres tragiques, très, très salées.
Un enfer de rage bout dans mon cœur
Un putain de rata y mijote, ok ?
Le fricot des âmes frémissant en chœur
Quand colorate le perroquet
Si l’on synthétise dans un même temps plus vaste ces temps plus restreints d’attention pendant lesquels un même corps, objet de contingences sauvages, se prend des bises et des claques par le constat d’une existence, quelque part dans ce monde-ci, à un moment précis où essorer les pâtes et avoir un orgasme composent le tissu continu du monde (le texte ordinaire de son fittage et de son passage) si l’on synthétise ces temps-là où des bises et des claques sont données par le constat de l’existence d’une configuration de la matière bigarrée entonnant, tenue en joue technologiquement, la première coloratura de l’Hölle Rache, on obtient l’équation suivante :
: ) + : ( = : ()
Circonspection, moue de mérou, stupéfaction, coiffeuse janiforme où se font dos effarade et fascination. L’hébétude frappe on se retrouve avec une moue de mérou frappé par l’effarade à considérer une manifestation de la profusion celle qui bise, tance, ébroue peut-être pourrait-on dire en tout cas menace indéniablement la belle compacité.
Accommoder et servir
Pour qu’il bise ou qu’il tance, pour qu’il hébète par sa suffisante intimité avec le connu et le caractère suffisamment étrange de son accommodation dans nos vies, il faut que le colorateur bigarré soit perçu comme significatif de TOUT, c’est-à-dire comme le signe
* que TOUT peut exister (c’est l’infini potentiel, TOUT perçu comme liste fuyante, série infinissable);
ou
* que chaque chose existe dès qu’elle darde en pensée, en affect ou en songe – chaque chose s’ajoute immédiatement à TOUT (c’est l’infini actuel, TOUT perçu comme baudruche gonflant sans fin).
D’où que TOUT est à la fois LE™ grand colorateur et LE™ grand sagouin. Singulièrement, souverainement l’un et l’autre. Le grand colorateur se porte garant de vider l’improbabilité de toute substance ; il travaille à la purge permanente et immédiate des fuites d’improbable ; il traque et course les configurations de la matière titubant dans le monde comme des pintades sauvages, les chope, les bague, les ajoute aux registres, les porte à congruence et donc à visibilité, les relâche délicatement dans la vraisemblance, les regarde rejoindre le monde avec l’assurance de poulardes de Bresse, dans la lumière des perceptions, à jamais désormais à disposition de vraisemblance, à disposition de perception, à jamais désormais portées au degré d’une Wahrnehmung (captation de vrai) accrue d’une nouvelle Wahrscheinung (semblance de vrai). Le grand sagouin, lui, se charge d’accorder, dans la même permanence et la même immédiateté que le colorateur, les perceptions aux vraisemblances, séquence le perçu dès sa parution, l’indexe sur le vraisemblable selon une sympatrie difficile, changeante : vraisemblance hôte du perçu parasite ; perçu hôte de la vraisemblance parasite.
Mais en fait comme tous les objets lustrés par l’antonomase, TOUT n’est pas pertinent, c’est un abus ; quand on dit TOUT on pense ENSEMBLE – ENSEMBLE clos qui gonfle (et c’est l’intégration sans conditions du grand colorateur) ou ENSEMBLE ouvert amendable (et c’est la perspective ouverte par le grand sagouin). TOUT est une vue de l’esprit, ENSEMBLE une conformation raisonnante.
Une conformation raisonnante est une accommodation de la matière qui la rend servable (présentable, savoureuse) et serviable (apte au service, prête à la mise en service). Que savourer soit tout entier du côté de saliver d’envie n’est pas sûr. Que la mise en service ait tout à voir avec la mise en rage : bah n’est pas sûr non plus. Saliver est aussi bien accommoder, se mettre en rage est aussi bien servir. On se rassemble difficilement, on se recueille difficilement devant TOUT ; on a peut-être simplement l’air plus compact devant ENSEMBLE, peut-être a‑t-on l’air plus consistant devant l’imagier ou la table des configurations.
Mais donc ENSEMBLE n’est pas une configuration de la matière, c’est un plat d’affects dont la présentation et la savouration font déjà partie de la digestion. N’empêche ENSEMBLE emprunte à ce qu’il gobe, cuit, verse au mijot et sert en saladier, ENSEMBLE emprunte à ce qu’il subsume des caractéristiques d’apparence comme avoir l’air continu ou discontinu, avoir l’air selon les temps d’attention consistant ou inconsistant, avoir l’air selon les corps organisant ces temps compact ou épars.
Les sels, les aulx, les miels, les pâtes alimentaires sont des configurations de la matière inanimée souvent portées à la liste composant ENSEMBLE et qu’on peut appeler : l’inventaire. Curieusement les sels, les huiles, agents accommodants, communiquent par leur pluriel même un air de compacité.
Les temps où ENSEMBLE a l’air inconsistant, épars, discontinu rossent, pilent, bisent, tancent, moudent, salent, parce que ces temps nous introduisent à notre propre incapacité à remplir la tâche de rassembler donc à remplir la tâche de se rassembler, à remplir la tâche de se recueillir, donc à remplir la tâche de recueillir.
Un ragoût infernal prépare un chien de sa chienne dans mon cœur.
Grande épopée gérondive
Un conte rabbinique dit que dieu, après avoir déjà dardé sur le monde beaucoup de configurations de matière d’une dissimilarité effarante mais semblables parce que bisées et tancées sous et par les mêmes cieux, dieu qui déjà avait beaucoup, beaucoup dardé pour être exact vingt-six fois – vingt-six moutures dans la corbeille de dieu – dieu, à sa vingt-septième et dernière-en-date tentative pour créer une version satisfaisante du monde, dieu tout à coup s’ébroue mêlant l’appétit salivateur et la rage ardente, accommodant au grain de sel près avant de songer à servir, produisant une salivation écumante concevable pour nous seulement dans le cas du plus couinant orgasme et du plus couinant appétit, dieu s’ébroue donc et pense tout fort mais pour soi-même (c’est dieu) : pourvu que cette fois ça tienne.3
Que ça tienne c’est que ça tienne bon mais aussi que ça tienne ensemble, parce que dieu, cette grande singularité à vrai dire je dirais même LA grande singularité de ce monde, dieu avait bien compris que la compacité du monde (sa continuité matérielle) était garante de sa consistance (sa continuité spéculative).
L’impression parfois que ça ne tient pas précipite l’attention dans des temps de longue effarade, sale trop, fait des taches sur l’inventaire comme un cancer sur les configurations de la matière animées comme inanimées et alors on voit tout le funeste du monde apparaître, créant beaucoup d’épars, rendant manifeste que la majorité de son temps et de son espace est occupée à la décomposition, au déchiquetage, à la mouture, alors qu’on pensait pouvoir faire un ragoût correct, honnête, rassembler ses affects ou se rassembler, beisammen behalten4.
Mais le beisammen se dérobe, même et en preums à ceux qui cherchent l’unité de la mouture dans la salade, le cœur ou les scoops d’exilés, comme Hölderlin, à Patmos, sur les traces de Jean, faisant part, au dos d’une lettre, d’une révélation renversée :
Ist der einfältige Himmel
Denn reich ?1
Les temps où ENSEMBLE a l’air consistant, compact et continu, pas en dépit du colorateur chamarré ni grâce à lui vraiment, mais en tout cas face à la manifestation du colorateur chamarré, ces temps bisent parce qu’ils confirment la pertinence de l’inventaire : les critères sont congruents qui l’organisent et rendent possible qu’on l’amende.
L’échantillon est représentatif (le perroquet colorateur est un agent métonymique de TOUT) et c’est l’inventaire avant déluge : extrait essentiel, amendement doux, Noé essore les pâtes, du thon rempile pour une mouture, pas de pourvu ça tiendra, c’est sûr, d’ailleurs si tout le monde est bon et si la salade est bien sèche je crois qu’on va pouvoir passer à table (du perroquet s’échappe
une colorature mimétique en joue technologique
regarde la matière répond,
regarde bien,
guck mal comme la matière répond
merci l’humain).
Que l’inventaire nous compte dans TOUT, que l’inventaire considère la matière qui nous fait singuliers (suffisamment dissemblables) et conformes aux critères d’admission (suffisamment semblables), comme un échantillon représentatif d’ENSEMBLE, ça bise, c’est sûr. Nous sommes des têtes de gondoles bios. Un rayon bio darde le monde et voilà ça y est nous sommes des individus les têtes encore gondolées par le dernier déluge mais nous sommes comme les miels et les aulx, les cieux et les eaux, nous sommes plus singuliers quand nous sommes au pluriel.
À part qu’en fait immédiatement il est tout à fait clair qu’il est tout à fait funeste que ce qui de notre matière est porté au registre de TOUT soit notre individualité (échantillonnaire-exemplaire) ; d’accord ça bise, mais on aurait voulu que ça baise. C’eût baisé si ce qui de notre matière était porté au registre de TOUT eût été notre singularité (souveraine-émérite). Et donc l’inventaire bise un peu, fait la bise minimale, la bise réglementaire comme un ami d’ami, alors qu’on avait déjà fébriles et ardents commencé à déboutonner, dégrafer, décalotter (et tous les apprêts de baise plus personnels, parade incluse). Autrement dit l’inventaire dit avec la froideur d’un guichetier de Finanzamt ok c’est bon vous existez alors qu’on aurait voulu que les agents de l’inventaire en balade dans le monde bumpent into nous, se figent comme effarés et ne nous quittant pas des yeux s’interpellent bégayants, frappés par l’effarade, wow attends voir un instant mais qu’est-ce que… je jurerais que rien de tel ne s’était jusque-là offert à notre pérambulation.
Pascal encore lui, dans le monologue du libertin angoissé, écrit qu’il arrive de se sentir « abîmé dans l’immensité des espaces qu[“on] ignore et qui [nous] ignorent ». Accommoder Pascal est pris comme patron des attitudes vandales, sagouines ; accommoder Pascal est LA grande attitude vandale et sagouine : l’immensité de ces espaces n’ignore pas notre individualité (nous figurons sur l’inventaire), elle ignore notre singularité (nous ne figurons que sur l’inventaire). L’inventaire offre les garanties d’être compté-parmi ; il condamne à être compté-parmi, inclus, eingerechnet. Ignorer l’inventaire, c’est-à-dire négliger ses catégories, offre des temps où la salivation et la mise en rage n’ont pas immédiatement à voir avec la digestion et la savouration.
La profusion huile aille sale tache et que je sache seulement selon un grand plouf-plouf de contingences étranges : l’interprétation ou le refus d’interprétation de cette tache est fonction d’une disponibilité en temps d’attention à la coloration. Que ça lie (salage, huilage) ou que ça noie (déluge) est fonction de l’accommodation des configurations de la matière dardées en taches à côté du ragoût d’affects ou du nouiller à sensations. Atteindre l’orgasme commun, rendre partageable une intensité, être à la fois sagouin et colorateur, souverain mais conscient de n’être qu’une coupe à travers tout, durchschnittlich, souverain mais pas émérite, s’ébrouant dans la profusion, pas en retraite dans les dorures de l’être sirotant l’essence, pépère. Pas pépère. Pas pépère. On se prend la tête ici. Hier wird sich den Kopf zerbrochen (au moins une troisième fois).
- Le ciel indivis serait donc variégé ? ↩
- Suite : « Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités de toutes parts, qui m’enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir ; mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter. » (Pascal, Preuves par discours II – Fragment n° 1 / 3) ↩
- Halwai sheyaamod (Bereschit Rabba 9:4). La collision de cette histoire et de la vidéo d’un shoebill m’avait beaucoup troublé. ↩
- Expression de Nietzsche dans l’intro à l’Antéchrist. ↩
- Le ciel indivis serait donc variégé ? ↩
- « Objets que je vois dans cette tache d’eau (EDIT : de sperme) : Est-ce que vous voyez toujours des choses comme vous en voyiez dans les nuages quand vous étiez plus jeunes ? » ↩