03 09 23

Doit-on admettre si faci­le­ment que la seule manière pour les textes lit­té­raires d’être en prise avec le réel serait d’adopter la réfé­ren­tia­li­té des témoi­gnages, études de cas, ana­lyses du quo­ti­dien et autres auto­bio­gra­phies ? N’y a‑t-il pas lieu de pen­ser que les signes dis­posent d’une pano­plie plus éten­due de manières de réfé­rer ? […] Cette foca­li­sa­tion est le fait ou d’un atta­che­ment à un modèle cor­res­pon­dan­tiste (il y aurait le lan­gage d’un côté, le réel de l’autre, et entre les deux des ponts jetés par la réfé­rence) ou, plus géné­ra­le­ment, d’une dif­fi­cul­té à recon­naître que la lit­té­ra­ture est autre chose qu’un simple dire ou mon­trer.