Doit-on admettre si facilement que la seule manière pour les textes littéraires d’être en prise avec le réel serait d’adopter la référentialité des témoignages, études de cas, analyses du quotidien et autres autobiographies ? N’y a‑t-il pas lieu de penser que les signes disposent d’une panoplie plus étendue de manières de référer ? […] Cette focalisation est le fait ou d’un attachement à un modèle correspondantiste (il y aurait le langage d’un côté, le réel de l’autre, et entre les deux des ponts jetés par la référence) ou, plus généralement, d’une difficulté à reconnaître que la littérature est autre chose qu’un simple dire ou montrer.
03 09 23