Ce texte, qui vient de paraître dans Trou noir, est dédié à Joachim C., caba­ret tra­ves­ti et chô­meuse longue durée, qui résu­ma auprès d’une amie la teneur d’une remarque que je venais de lui faire : « Ce qu’Antoine veut dire, c’est qu’il trouve que tu es allée te la jouer loin de ta nature. »

C’est pro­ba­ble­ment par voie de « nature »
– ce mot des âges clas­siques qui colle aux palais et demeure, outre tous les congé­die­ments, d’usage pour par­ler du maté­riel mena­cé de réduc­tion bio­lo­gique : genre et cul, courbes et incli­na­tions… –
c’est très cer­tai­ne­ment en ver­tu de « ma » nature, ma nature « propre », et pour y échap­per, que je déci­de­rais, un jour, quand les condi­tions ini­tiales auraient réduit jusqu’au bouillon, quand mes ten­ta­tives d’être popu­laire ou d’avoir un 15 en rédac auraient épui­sé l’énergie de ma nais­sance et le fonds de mes pro­prié­tés, d’
ALLER ME LA JOUER LOIN DE MA NATURE– fugue sans témoin ou presque (n’étant pas du genre qui trouble ouver­te­ment les genres), et presque sans effets (étant du genre qu’on ne marque pas), et fugue tem­po­raire en tout cas, fugue com­po­sée de mini­fugues en chaîne, jamais trop loin jamais trop long, mais chaque fois un peu plus pro­fond dans le savage alien hos­tile et mer­veilleux des natures contraires.

Or on sait bien ceci, que les Anciens tou­te­fois sem­blaient igno­rer, que si tu fonces tout droit vers ta nature « la plus contraire », tu fini­ras par faire des ronds autour du point d’où tu par­tis, naquis, fus posé là, pour­vu de couilles par le plus grand, enfin par le plus petit des hasards : celui qui fait les couilles conformes
– avec ça d’intéressant quand même, et qui finit par faire d’une série mini­fu­gi­tive une dérive : les ronds tou­jours plus « grands », excen­tri­que­ment par­lant.

Aussi ALLER SE LA JOUER LOIN DE SA NATURE est-il (au moins à titre d’hypothèse, et tou­jours à ce stade dont le dépas­se­ment est en vue pour peu qu’on ne s’y pro­jette pas) le pre­mier pas d’une pos­sible AVENTURE, le pre­mier tour d’un vice qui mène­rait à une embar­dée dans la péri­phé­rie de sa nature, une boucle autour de sa nature par l’extérieur de sa nature, par ce qui la cerne ou la ceint, et qui était jusque-là tenu pour non-lieu, ne figu­rant pas sur les cartes, sur le pla­teau de sa nature
– et bien sûr, les condi­tions de pos­si­bi­li­té d’une telle aven­ture ne sont pas infuses, mais elles n’ont pas non plus rien à voir avec le stan­dard, le stand­point, la config ini­tiale, puisqu’on dit qu’elles pro­cèdent d’une cas­cade d’implications faites, qui sont autant de dés­im­pli­ca­tions à faire :s’être fait attri­buer une nature et avoir eu à en répondre ;avoir recon­nu que la nature, c’est du propre ;avoir non seule­ment iden­ti­fié mais situé sa nature, l’avoir cir­cons­crite, l’avoir consa­crée comme topique (on peut main­te­nant s’en éloi­gner – pour le week-end, pour la nuit) ;avoir consi­dé­ré l’écart par rap­port à sa nature comme un « se la jouer », comme donc :une che­vau­chée dans l’artifice,un raid brouillon dans le latex ou le poly­sty­rène,un truc de bran­leur ou de mau­vaise fille,de bad bitch au soir tom­bant ;et, selon les époques et les genres en vigueur :un truc cuir,un truc Tacchini,un truc bottes à franges,un truc toge entre­bâillée,un truc plume dans le cul.

*

On sait que, quand vous avez com­men­cé à dire merde, vous n’êtes pas loin d’aller fuguer ;qu’après la pre­mière fugue, vous n’êtes pas loin de tom­ber dans la drogue ou le maquillage et,qu’une fois pou­dré, vous êtes à deux pas de la pre­mière gav ;or on sait que la pre­mière gav est un ticket pour la Syrie ou la porte ouverte à l’amok au col­lège – il suf­fit d’une nuit un peu chaude sur Twitch ou Youtube.

À quoi res­semble l’échelle dont ALLER SE LA JOUER LOIN DE SA NATURE est le pre­mier degré ?A1. Percer,A2. tatouer,A3. pro­thé­serle corps des fac­to­ry set­tings ?
B1. Chausser les com­pen­sées de la fran­gine aux heures creuses de l’appartement,B2. pro­fi­ter du cours d’EPS pour kif­fer quand ça moule,B3. convo­quer des soi­rées por­no entre couilles et n’avoir qu’un œil sur l’écran ?
C1. Sucer pour un contrôle de maths,C2. une bar­rette,C3. une invi­ta­tion à la teufdans les toi­lettes du CDI ?

Et si, à l’occasion d’une embar­dée loin de vos natures, un meurtre était com­mis, qui pour­rait le juger ? Et quel serait le ver­dict ?A. La Nature tra­hie ?B. La Nature révé­lée ?C. La Dérive mons­trueuse ?D. La Bouffée Soudaine d’état-de-nature ?
Et que diriez-vous pour votre défense ?A. Sous l’empire d’une nature aliène, j’avoue que j’ai com­mis.B. La nature est ce qui a éle­vé en moi une apti­tude au crime, le crime de l’artifice.

*

Au retour de mes fugues, il arrive que, par peur de lais­ser per­ce­voir que ma fugue m’a chan­gé, j’épouse rigou­reu­se­ment les contours de ma nature native : je m’y tiens sage, je m’y can­tonne, et très cer­tai­ne­ment je m’y vautre, avec une ardeur louche – comme on se vautre avec jubi­la­tion dans la fange du capi­ta­lisme tar­dif, voi­là,J’épouse ma nature native.=Je m’enfile un big­mac sur un par­king à Plan-de-Campagne par une jour­née cani­cu­laire d’avril, les bronches assaillies de par­ti­cules fines.

Et, natu­rel­le­ment, le retour à soi vient avec son pro­cès ;
la nature, parce qu’on sait qu’elle fait bien les choses, opère conti­nû­ment pour réta­blir l’équilibre du monde – l’équilibre des digni­tés et des indi­gni­tés, celui des mérites et des démé­rites, etc. ;
la nature, parce qu’on sait qu’il est avé­ré que ses normes collent à ses formes, pro­nonce spon­ta­né­ment une sorte de juge­ment
– une pluie de châ­ti­ments-réflexes s’a­bat sur qui est de retour dans sa nature après une fugue hors sa nature :asthé­nie post-pran­diale,insuf­fi­sance pul­mo­naire,hyper­su­da­tionnota­tion des courbes sur 20éva­lua­tion du coup de reins(sans comp­ter le tour­nis que ça donne en cher­chant la sor­tie, à Plan-de-Campagne).

À l’inverse, chaque mala­die éteinte signa­le­rait la fin de vel­léi­tés à aller voir loin de sa nature ; récom­pen­se­rait, en le sanc­tion­nant posi­ti­ve­ment, un retour dans l’enclos de sa nature. Car c’est bien ain­si que la nature est faite : tout ce qui y paraît com­pa­raît ; et tout juge­ment ex natu­ra est de ceux qui, plus ou moins exé­cu­toi­re­ment, décident de qui va vivre et de qui, ne sachant pas vivre selon ses normes, doit mou­rir. L’éventail des sanc­tions inter­mé­diaires ou sub­sti­tu­tives est large, les mesures dis­ci­pli­naires tem­po­raires et les pré­ven­tions bien­veillantes sont nom­breuses : mettre fin à une cavale dans l’artifice,pri­ver du plai­sir de feindre une nature ou de tra­hir la sienne,ras­soir dans la cel­lule de dégri­se­ment des natures stan­dard,confis­quer les natures d’apparat, les natures iri­sées, les capes et les moires, paillettes, les natures d’ombres et de lumières – mais sans sur­prise elles tuent à la longue, et qui est sus­pec­té de déser­ter sa nature, de chô­mer sa nature, voire de per­ru­quer la nature, s’expose à la même rage que celle qui vise qui chôme tout court, per­ruque tout court et s’abstient tout bon­ne­ment de pro­duire.

*

Ah. Oh. Si seule­ment le juge­ment n’était que la sanc­tion ; mais il ne vient jamais sans sa leçon. Teneur : qui tra­hit sa natureest traître à la Nature Commune,et jouit d’une Dissidence per­son­nelle et mes­quine, et joue le Sensuel contre l’Organique,désac­corde l’Individu de l’Espèce,trouble,par ces misé­rables vel­léi­tés de Distinction,ces pré­ten­tions pué­riles sur son Corps et son Cul,ces regim­be­ments contre les Vices conformes et l’aiguillon de la Chair,une Nature Supérieure dont quelqu’un est l’Auteur,une Nature qui fut faite, et fut faite une bonne fois.

Ce tir nour­ri de reproches et de sus­pi­cions, de reproches nour­ris­sant sus­pi­cions et réci­pro­que­ment, est bien connu des cou­pables et com­plices d’actes contre-nature, des criminel⋅les de lèse-nature. Mais, à la douce, comme un paquet de lois pas­sées pen­dant les fêtes, cette répro­ba­tion pro­non­cée au nom de la rai­son natu­relle et émise depuis la terre ferme, fer­tile, la véri­dique terre des natures ins­ti­tuées, frôle de plus en plus d’entre « nous » qui, après des années d’interrogations inter­dites ou bavardes devant cette fièvre de conver­sions Factices !, Capricieuses !, Narcissiques !, envi­sagent fina­le­ment, sinon de déser­ter leur nature, d’aller gen­ti­ment se la jouer loin de leur nature
– même si pas for­cé­ment bien loin (ni dans le jeu ni dans l’écart), mais au moins d’aller se la don­ner, disons, deux ou trois nuits dans le mois, au-delà du périph exté­rieur de leur nature élé­men­taire, avant de reve­nir, fan­tas­ma­ti­que­ment requinqué⋅es, poin­ter dans les locaux de La Nature SA, comme un cour­tier en assu­rance habi­tué du caba­ret tra­ves­ti.

*

Même si c’est par plai­sir, d’abord, que nous nous offrons ces débor­de­ments ponc­tuels de nos natures élé­men­taires, nous ne sor­tons jamais, une fois poudré⋅es, qu’avec une théo­rie apo­lo­gé­tique por­ta­tive, et nous savons ce qu’il faut dire à qui vien­drait nous accu­ser de folk­lore ou d’appropriation :

On note­ra que fuguer loin de sa nature ne se résume pas, et par consé­quent ne consiste abso­lu­ment pas, à par­cou­rir la dis­tance qui sépare(rait) une volup­té innée (se vider les couilles dans une gorge) d’une volup­té acquise (se faire écar­ter l’anus, peut-être pas jusqu’au pro­lapse mais quand même)
– d’ailleurs, on dirait mieux la pre­mière don­née que innée, et la seconde apprise plu­tôt que acquise, car nous sommes des ani­maux de notre temps, des bêtes d’agrément réper­to­riées au DSM, et pas une faune de fonds d’écrans issus d’un maga­zine de savane des années 1990.

*

Je ne vais pas « jouer » loin de ma nature.
Je n’ai pas quatre ans et demi.
Je n’ai pas mis le maquillage de maman.
Je n’ai pas un cœur de quatre ans dévo­ré d’amour-dépendance comme celui d’un petit chien.
J’ai le cœur vaillant des ado­les­cents.
Je ne vais pas bar­bo­ter à dis­tance rai­son­nable de ma nature.
Je vais – regar­dez comme je vais, je suis au bord d’aller, c’est comme ça que ça va se pas­ser : – « me la jouer ».
Comme si on est same­di, je passe une four­rure blanche et du fard à pau­pières et je cat­walk dans les STOP PRETENDING ! GO BACK TO THE HETERO WORLD, WHERE YOU BELONG !

Je suis la norme, je l’incarne et je me ras­soie.
Je suis straight : il va fal­loir que je file droit.
Je tra­his mes pri­vi­lèges dans le moindre de mes gestes.
Je pro­mène mon genre dans cha­cun de mes pas.
J’appartiens à ma nature, d’ailleurs je la pos­sède – ça se voit sur­tout quand je me tiens sage.
Là j’ai l’allure de ma nature.

Mais en même temps [res­serre son nœud de cra­vate], ça va bien de faire comme si on ne jouait pas tout·e·x·s à la nature !

*

Je ne vais pas jouer loin de ma nature ; je vais me la jouer.
Je vais prendre part au game et aux per­for­mances, au jeu des impres­sions faites et des influences exer­cées.
C’est presque tous les same­dis main­te­nant.
Je vais chan­ger les pro­por­tions per­çues de mon corps la lavette, je vais sty­li­ser la lavette pour en faire une sil­houette,
ça y est je suis tout sty­li­sé, pou­dré,
je joue un jeu de hide and show, de masque et de fard, d’exhib et de pudeur,
un jeu de lumières sur le maté­riel ombra­geux de mon corps.

Et pour­tant, quels que soient mon plai­sir et ma joie, ça n’est encore, tou­jours et jamais rien, qu’une impres­sion faite sur les témoins bio­lo­giques du seul crime que je puisse confes­ser sans tra­hir ce que toute jus­tice, toute admi­nis­tra­tion, ne man­que­ra pas d’ap­pe­ler : ma véri­table nature.

(ETC) Explication à Tous sur le Comportement (PTC) Prescription à Tous sur le Comportement (DC) Demande à Tous sur le Comportement (RTC) Réprobation à tous sur le com­por­te­ment (FTC) Félicitations à Tous sur le Comportement (MTP) Menace à Tous de Punition (PT) Punition à Tous (ETT) Explication à Tous sur la Tâche (PTT) Prescription à Tous sur la Tâche (FTT) Félicitations à Tous sur la Tâche (RTT) Réprobation à Tous sur la Tâche (QTT) Question à Tous sur la Tâche (FBPTT) Feed-back Positif à Tous sur la Tâche (DTJ) Demande à Tous de Jugement (DTT) Demande à Tous sur la Tâche (DIC) Demande Individualisée sur le Comportement (PIC) Prescription indi­vi­dua­li­sée et publique sur le Comportement (CDNC) Constat Descriptif Négatif indi­vi­dua­li­sé et public sur le Comportement (FBNC) Feed-back Négatif indi­vi­duel et public por­tant sur le Comportement (MP) Menace indi­vi­dua­li­sée et publique de Punition (P) Punition (EIC) Explication Individualisée et publique sur le Comportement (FBPC) Feed-Back Positif indi­vi­dua­li­sé et public sur le Comportement (FC) Félicitations indi­vi­dua­li­sée et publique sur le Comportement (EITB) Evaluation Individualisée publique sur la Tâche à réponse Brève (PIT) Prescription Individualisée et publique sur la Tâche (EIT) Explication Individualisée et publique sur la Tâche (CDNT) Constat Descriptif Négatif indi­vi­dua­li­sé et public sur la Tâche (FBNT) Feed-back Négatif indi­vi­duel et public por­tant sur la Tâche (FBPT) Feed-Back Positif indi­vi­dua­li­sé et public sur la Tâche (FIT) Félicitations indi­vi­dua­li­sée et publique sur la Tâche (DIT) Demande d’Information sur la Tâche (MIP) Message Individualisé Privé (S) Silence de l’enseignant (T) Transition (Br) Brouhaha (LM) Lève la main (PQ) Pose une Question à l’enseignant (RCC) Réponse Conforme aux règles du seg­ment et Correcte par rap­port à la tâche (RCI) Réponse Conforme aux règles du seg­ment et Incorrecte/Imprécise par rap­port à la tâche (MPPC) Message Positif des­ti­né aux Pairs et Conforme aux règles du seg­ment (MNPC) Message Négatif des­ti­né aux Pairs et Conforme aux règles du seg­ment (CACI) Comportement Académique Conforme aux règles et Isolé (COPE) Comportement Oppositionnel et Provocateur à l’égard de l’Enseignant (LME) Lève la Main avec Exclamation (E) Exclamations (COPP) Comportements Oppositionnels et Provocateurs adres­sés posi­ti­ve­ment aux Pairs (COPN) Comportement Oppositionnel et Provocateur adres­sé néga­ti­ve­ment aux pairs (A) Agression (D) Déplacement (COPI) Comportement Oppositionnel et Provocateur Intrusif (COPD) Comportement Oppositionnel et Provocateur de Distraction

Assez de phé­no­mènes. Si on n’avait pas de rivières et pas d’eau, com­ment est-ce qu’on ferait pour boire, pour laver ? Pourquoi se lever puisqu’on se cou­che­ra ? Pourquoi se laver puisqu’on se sali­ra ? Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Comment la parole, qui est un bruit, peut-elle trans­por­ter la pen­sée ? Pourquoi y a‑t-il du monde ? Que fait-on dans le pay­sage ? Pourquoi y a‑t-il des arbres, des bêtes ? Elles ne savent pas, elles ne peuvent pas, elles ne veulent pas vou­loir. Je ne suis qu’une machine ; je dois faire des efforts pénibles pour res­ter quelqu’un. Mon esto­mac est com­plè­te­ment inerte. La masse ali­men­taire remue comme dans un sac. Tout le temps que j’ai l’estomac plein. J’ai les membres bri­sés et mes yeux se sont reti­rés dans mon crâne. Je ne pense qu’à mon esto­mac, c’est dans mon esto­mac que réside toute ma vie. On n’a jamais vu de fou qui se croie fou. Pourquoi les mes­sieurs n’ont-ils pas de robe ? Je suis seule­ment près de moi, je ne suis pas en moi. Je vais encore par­tir sans avoir rien su dire. Toutes mes idées sont là quand je rentre chez moi. Ne t’épuise pas à te chan­ger ; tu vas mou­rir. Je crois que je vous ai tout dit, et pour­tant je n’ai rien dit de l’essentiel. Si je voyais des gens faire la même chose que moi, je les enver­rais en pri­son. Regardez mes yeux, vous ver­rez qu’ils sont éga­rés. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Chacune de mes pen­sées est un nid de péchés. Pourquoi y a‑t-il du monde ? Elles ne savent pas, elles ne peuvent pas, elles ne veulent pas vou­loir. Je vais encore par­tir sans avoir rien su dire de ce que j’avais à dire. Je ne sais plus croire ni savoir. Comme un man­teau de fatigue qui tombe sur mes épaules. Si elles se croyaient vrai­ment scru­pu­leuses, ces âmes seraient bien­tôt gué­ries. D’un péché l’honnête omis­sion n’empêche pas la rémis­sion. J’ai le cœur pur, puisque j’ai des scru­pules. Les com­plexions lym­pha­tiques, froides et mélan­co­liques, sont un ter­rain très propre à pro­duire cette sorte d’épines. Comment se fait-il qu’il y ait des éclairs, un soleil, com­ment se fait-il qu’il fasse jour ou nuit ? Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Je retrouve mes idées en ren­trant chez moi. Comme un sac pou­belle oublié devant la porte. Même si votre confes­seur se trom­pait, vous ne vous trom­pe­riez pas en lui obéis­sant. Comment est-ce qu’on ver­rait si on n’avait pas d’yeux ? Même si votre confes­seur se trom­pait, vous ne vous trom­pe­riez pas en lui obéis­sant. Je vais encore par­tir sans vous avoir rien dit de ce que j’avais à dire. Naturellement pusil­la­nimes, la moindre appa­rence de péché leur fait peur. Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Comment la parole, qui est un bruit, peut-elle trans­por­ter la pen­sée ? Si on n’avait pas de rivières et pas d’eau com­ment est-ce qu’on ferait pour boire, pour laver ? Il me fau­drait tout dire, et m’y tenir – mais j’en dis tou­jours un peu trop. Tu vas mou­rir ; rien au monde ne peut te gué­rir. Comment a‑t-on pu faire une mai­son, une lampe ? La ten­ta­tion est-elle dans ou devant mon cœur ? Je mour­rai dès que j’aurai tout dit. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Comment se fait-il qu’il tonne, qu’il y ait des éclairs, qu’il y ait un soleil, qu’il fasse jour ou nuit ? Or je ne serai en paix qu’après avoir tout dit. Par la crainte d’un péché appa­rent, elles s’exposent à com­mettre de véri­tables péchés, notam­ment l’orgueil de dénier à la confes­sion le pou­voir de son­der leur cœur. De la com­plai­sance au récit minu­tieux de leurs péchés de chair. C’est pour­tant si simple : je vais vous le dire. J’ai des choses impor­tantes à dire. Elle ne peut pas avoir péché, l’âme qui se per­suade d’avoir en tout péché. Je fais des sortes de paris sur mon salut. Comment se fait-il qu’il tonne, qu’il y ait des éclairs, qu’il y ait un soleil, qu’il fasse jour ou nuit ? j’ai déjà dit tout ça cent fois. J’ai dû vous le dire. La conscience de la faute est par­fois sim­ple­ment conscience du défaut. Mon corps ne peut pas, mon esprit ne sait pas. Elle n’est pas folle, qui se croit folle. Il est trop tard, tu vas mou­rir. Si on n’avait pas de rivières et pas d’eau com­ment est-ce qu’on ferait pour boire, pour laver ? Pourquoi porte-t-on un tablier ? Pourquoi met-on une robe ? Si tu par­ve­nais à te faire une vie, tu ne te ferais pas tant de sou­cis. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Mon corps ne me touche pas, je suis seule­ment près de moi. Certaines se com­plaisent au récit détaillé de leurs péchés de chair. Qu’est-ce que tout cela va deve­nir quand tout sera fini ? Il me fau­drait tout dire, et m’y tenir – mais j’en dis tou­jours un peu trop. Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Ces âmes scru­pu­leuses vou­draient tout confes­ser. Je fais des sortes de paris sur mon salut. Plus je m’accable, plus j’en aurai la cer­ti­tude. C’est pour­tant si simple ; je vais vous le dire. Leur ima­gi­na­tion trou­blée leur repré­sente bien­tôt que tout est péché. Leur ima­gi­na­tion trou­blée leur repré­sente bien­tôt que tout est péché. Pourquoi les mes­sieurs n’ont-ils pas de robe ? Regardez mes yeux ; ce sont eux qui parlent ; c’est moi qui ai peur. Leur orgueil tient dans une pré­somp­tion : nul autre que dieu ne peut son­der mon cœur. Mon esprit est tour­men­té par la peur de l’enfer : si je meurs main­te­nant, serai-je condam­né ? Ne t’épuise pas à te chan­ger ; tu vas mou­rir. Sombres et taci­turnes, la crainte change leurs vaines appré­hen­sions en idées fixes. Comment a‑t-on pu faire une mai­son, une lampe ? Je ne sais plus lire ni com­prendre. Si la pièce tombe du côté face, je serai sau­vé. Je vois les mai­sons et les gens à l’envers, je dis des sot­tises, je vais me cogner la tête contre les murs. Si on n’avait pas de rivières et pas d’eau, com­ment est-ce qu’on ferait pour boire, pour laver ? S’ils ne perdent pas la leur, ils font perdre sa tête à leur confes­seur. Mon esprit est tour­men­té par la peur de l’enfer : si je meurs main­te­nant, serai-je condam­né ? On n’a jamais vu de fou qui se croie fou. Si votre confes­seur se trom­pait, vous ne vous trom­pe­riez pas en lui obéis­sant. Je ne sais plus lire ni com­prendre. Elles disent : J’ai le cœur pur, puisque j’ai des scru­pules. Il arrive sou­vent que la bouche des ora­teurs pro­nonce une suite de paroles indé­pen­dantes de leur volon­té en sorte qu’ils s’écoutent eux-mêmes comme des assis­tants, et qu’ils n’ont connais­sance de ce qu’ils disent qu’à mesure qu’ils le pro­noncent. Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Regardez mes yeux, vous ver­rez qu’ils sont éga­rés. Si elles ne perdent pas la tête, elles la font perdre à leur confes­seur. Pourquoi porte-t-on un tablier ? Pourquoi met-on une robe ? Je sens que je n’y suis plus, je perds toute volon­té, je suis une machine. Regarde mes yeux, j’ai des choses impor­tantes à dire. Sombres et taci­turnes, la crainte change leurs vaines appré­hen­sions en idées fixes. Je ne peux pas, je ne veux pas vou­loir, je ne sais pas savoir. Si je me tai­sais pour finir peut-être que tout serait dit. Pourquoi y a‑t-il des arbres, des bêtes ? j’ai déjà dit tout ça cent fois ; je vais vous le dire. Je vais tout vous dire. Je fais des sortes de paris sur mon salut : si la pièce tombe du côté face, je serai sau­vé. Je jure de recom­men­cer ma prière du matin dix fois, vingt fois, mille fois, sinon je pen­se­rai du mal de Dieu devant les églises. Le scru­pule leur fait soup­çon­ner par­tout le péché. Comme un man­teau de fatigue qui tombe sur mes épaules. J’ai déjà dû dire ça cent fois. Il fau­drait tout dire et s’y tenir, alors tout serait dit. Mon corps ne me touche pas, je suis seule­ment près de moi. Je deviens étrange, incom­pré­hen­sible à moi-même et je m’interroge sur une foule de choses. La conscience de la faute est par­fois sim­ple­ment conscience du défaut. Mon corps ne peut pas, mon esprit ne sait pas. Je deviens étrange, incom­pré­hen­sible à moi-même et je m’interroge sur une foule de choses. Je retrouve mes idées sur le pas de ma porte. Ce n’est plus moi qui marche, ce n’est plus moi qui mange, ce n’est plus moi qui parle. Même si votre confes­seur se trom­pait, vous ne vous trom­pe­riez pas en lui obéis­sant. Regarde mes yeux, j’ai des choses impor­tantes à dire. Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Chacun de mes meubles est un nid de pen­sées. Regardez mes yeux, vous ver­rez qu’ils sont éga­rés. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Je vais encore par­tir sans avoir rien su dire de ce que j’avais à dire. Si elles ne perdent pas la tête, elles la font perdre à leur confes­seur. Je ne sais plus savoir ce que tout le monde sait. Je vois les mai­sons et les gens à l’envers, je dis des sot­tises, je vais me cogner la tête contre les murs. Or je ne serai en paix qu’après avoir tout dit. Il est trop tard, c’est fini. Si je voyais des gens faire la même chose que moi, je les enver­rais en pri­son. Le scru­pule est une mau­vaise pente : dégoût du devoir, relâ­che­ment, indif­fé­rence, aban­don pour finir. Si elles ne perdent pas la tête, elles la font perdre à leur confes­seur. Il vous est per­mis d’omettre les cir­cons­tances, et le com­ment, et le pour­quoi. Le scru­pule est une mau­vaise pente : dégoût du devoir, relâ­che­ment, indif­fé­rence, aban­don pour finir. Sombres et taci­turnes, la crainte change leurs vaines appré­hen­sions en idées fixes. Certaines d’avoir péché, elles dénient à la confes­sion le pou­voir de son­der leurs cœurs. Je ne sais plus lire ni com­prendre. Je sens que je n’y suis plus, je perds toute volon­té, je suis une machine. Je jure de recom­men­cer ma prière du matin dix fois, vingt fois, mille fois, sinon je pen­se­rai du mal de Dieu devant les églises. Comme un man­teau de fatigue. Comment a‑t-on pu faire une mai­son, une lampe ? S’ils ne perdent pas la leur, ils font perdre sa tête à leur confes­seur. J’ai déjà dit tout ça cent fois ; je vais vous le dire. Je ne suis qu’une machine ; je dois faire des efforts pénibles pour res­ter quelqu’un. Ayant épui­sé tous les confes­seurs, on finit par s’en rap­por­ter à son propre juge­ment. Elles s’interrogent sans cesse, sup­putent, cal­culent – ce sont des machines. Elles disent : J’ai le cœur pur, puisque j’ai des scru­pules. Elles ne savent pas, elles ne peuvent pas, elles ne veulent pas vou­loir. Ce n’est plus moi qui marche, ce n’est plus moi qui mange, ce n’est plus moi qui parle. Ma per­sonne est en dehors de mon corps, elle est près de moi et non en moi. J’ai déjà dit tout ça cent fois. J’ai dû vous le dire. La conscience de la faute est par­fois sim­ple­ment conscience du défaut. Mon corps ne peut pas, mon esprit ne sait pas. Il arrive sou­vent que la bouche des ora­teurs pro­nonce une suite de paroles indé­pen­dantes de leur volon­té en sorte qu’ils s’écoutent eux-mêmes comme des assis­tants, et qu’ils n’ont connais­sance de ce qu’ils disent qu’à mesure qu’ils le pro­noncent. Du plai­sir à grat­ter leurs plaies jusqu’à ce qu’elles semblent des stig­mates. Je me livre à toutes sortes de pro­nos­tics pour apai­ser mes craintes. Je ne sais plus lire ni com­prendre. Qu’est-ce que tout cela va deve­nir quand tout sera fini ? Chacun de mes meubles est un nid de pen­sées. Je retrouve toutes mes idées en ren­trant chez moi, comme un sac pou­belle oublié devant la porte. Comment se fait-il qu’il tonne, qu’il y ait des éclairs, qu’il y ait un soleil, qu’il fasse jour ou nuit ? Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Comment la parole, qui est un bruit, peut-elle trans­por­ter la pen­sée ? Le scru­pule est une appré­hen­sion vaine, fon­dée sur de légers motifs, qui rem­plit l’âme d’anxiété et lui fait craindre qu’une chose soit péché, tan­dis qu’elle ne l’est pas. Qu’est-ce que tout cela va deve­nir quand tout sera fini ? Pourquoi y a‑t-il des arbres, des bêtes ? Une four­mi­lière de scru­pules les rongent et dévorent, et de mouches d’imperfections leur paraissent des élé­phants de péché. Je vais tout vous dire. Pourquoi porte-t-on un tablier ? Pourquoi met-on une robe ? Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Ne t’épuise pas à te chan­ger ; tu vas mou­rir. Comment ver­rait-on si on n’avait pas d’yeux ? Tu vas mou­rir ; rien au monde ne peut te gué­rir. Idolâtres de leurs propres sen­ti­ments, elles ne cessent de requé­rir une peine qu’elles trouvent inva­ria­ble­ment trop clé­mente. Regardez mes yeux : ce sont eux qui parlent et c’est moi qui ai peur. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Il est trop tard, tu vas mou­rir. Comment sau­rai-je que tout est dit ? Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Comment les mots viennent-ils dans ma bouche en même temps que je pense ? Comment la parole, qui est un bruit, peut-elle trans­por­ter la pen­sée ? Elle n’est pas folle, qui se croit folle. Je n’y suis plus, j’ai per­du toute ma volon­té, on peut faire de moi ce qu’on veut, je suis une machine. Qu’est-ce que ça va deve­nir quand tout sera fini ? j’ai ces­sé tout effort pour deve­nir quelqu’un : je suis une machine. Comment a‑t-on pu faire une mai­son, un pont ? Il arrive sou­vent que la bouche des ora­teurs pro­nonce une suite de paroles indé­pen­dantes de leur volon­té, en sorte qu’ils s’écoutent eux-mêmes comme des assis­tants, et qu’ils n’ont connais­sance de ce qu’ils disent qu’à mesure qu’ils le pro­noncent. Je ne sais plus croire ni savoir. Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. J’ai des choses impor­tantes à dire. Le scru­pule leur fait voir par­tout le péché. Mon esprit est tour­men­té par la peur de l’enfer : si je meurs main­te­nant, serai-je condam­né ? C’est pour­tant si simple ; je vais vous le dire. Elles ne savent pas, elles ne peuvent pas, elles ne veulent pas vou­loir. Ce n’est plus moi qui parle, ce n’est plus moi qui pense ; j’ai peur. Comme un man­teau de fatigue qui tombe sur mes épaules. Le scru­pule leur fait soup­çon­ner par­tout le péché. Certaines se com­plaisent au récit détaillé de leurs péchés de chair. Sombres et taci­turnes, la crainte change leurs vaines appré­hen­sions en idées fixes. Comment des petits points noirs sur le papier peuvent-ils conte­nir une pen­sée ? Je deviens incon­nu, incom­pré­hen­sible à moi-même, je suis une machine. Elles ne savent pas, elles ne peuvent pas, elles ne veulent pas vou­loir. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Ces âmes scru­pu­leuses vou­draient tout confes­ser. Je fais des sortes de paris sur mon salut. Je crois que je vous ai tout dit, et pour­tant j’ai tu l’essentiel. Je retrouve mes idées en ren­trant chez moi. La conscience de la faute est par­fois conscience du défaut. Mon corps ne peut pas, mon esprit ne sait pas. Je sens que je n’y suis plus, j’ai per­du toute volon­té, on fera de moi ce qu’on veut, je suis une machine. Assez de phé­no­mènes. Assez de phé­no­mènes. Je deviens incon­nu, incom­pré­hen­sible à moi-même, je suis une machine. Naturellement pusil­la­nimes, la moindre appa­rence de péché leur fait peur. Comment ver­rait-on si on n’avait pas d’yeux ? Si je voyais des gens faire la même chose que moi, je les enver­rais en pri­son. Une four­mi­lière de scru­pules les rongent et dévorent, et des mouches d’imperfections leur paraissent des élé­phants de péché. Il vous est per­mis d’omettre les cir­cons­tances, et le com­ment, et le pour­quoi. Pourquoi y a‑t-il du monde ? Il y a un trouble en moi et le démon en est l’auteur. Comme un sac pou­belle oublié devant la porte. Comment est-ce qu’on ver­rait si on n’avait pas d’yeux ? Assez de phé­no­mènes. Le scru­pule est la forme jus­ti­ciable du doute. Rien au monde ne peut me gué­rir, tout est fini. Pourquoi les mes­sieurs n’ont-ils pas de robe ? Je retrouve mes idées en ren­trant chez moi. Comme un man­teau de fatigue. L’exposition de leurs scru­pules leur sert de ter­gi­ver­sa­tion. Si vous par­ve­niez à vous faire une vie, vous ne vous feriez pas tant de sou­ci. J’ai des choses impor­tantes à dire. Pourquoi met-on des vête­ments ? Comment peut-on faire une mai­son ? Je me livre à toutes sortes de pro­nos­tics pour apai­ser mes craintes. Il n’y a d’apaisement qu’une fois que tout est dit. Si tout est fini, pour­quoi se réfor­mer ? La moindre appa­rence de péché les effraie. Je ne suis qu’une machine ; je dois faire des efforts pénibles pour res­ter quelqu’un. Si je me tai­sais pour finir peut-être que tout serait dit. Je vais encore par­tir sans vous avoir rien dit de ce que j’avais à dire. Leur orgueil tient dans une pré­somp­tion : nul autre que dieu ne peut son­der mon cœur. Rien au monde ne peut me gué­rir, tout est fini. Pourquoi y a‑t-il du monde ? Dans le rap­port d’aucune chose, ils n’omettent les cir­cons­tances, ni le com­ment, ni le pour­quoi. Il est trop tard, tu vas mou­rir. Ne te révo­lu­tionne pas trop, ta mort est immi­nente. Il y a un trouble en moi et le démon en est l’auteur. Si la pièce tombe du côté face, je serai sau­vé. Comment sau­rai-je que tout est dit ? Mon esto­mac est com­plè­te­ment inerte. La masse ali­men­taire remue comme dans un sac. Tout le temps que j’ai l’estomac plein. J’ai les membres bri­sés et mes yeux se sont reti­rés dans mon crâne. Je ne pense qu’à mon esto­mac, c’est dans mon esto­mac que réside toute ma vie. Mon esprit est tour­men­té par la peur de l’enfer. Mon corps ne peut pas pou­voir, mon esprit ne sait pas savoir. Mon esprit est tour­men­té par la peur de l’enfer. On peut faire de moi ce qu’on veut, je suis une machine. Si vous par­ve­niez à vous faire une vie, vous ne vous feriez pas tant de sou­ci. Je fais des sortes de paris sur mon salut. Ce n’est plus moi qui marche, ce n’est plus moi qui mange, ce n’est plus moi qui parle. Certaines d’avoir péché, elles dénient à la confes­sion le pou­voir de son­der leurs cœurs. Plus je m’accable, plus j’en aurai la cer­ti­tude. Je suis seule­ment près de moi, je ne suis pas en moi. Qu’est-ce que tout cela va deve­nir quand tout sera fini ? Elles disent : J’ai le cœur pur, puisque j’ai des scru­pules. Ne te révo­lu­tionne pas trop, ta mort est immi­nente. Or je ne serai en paix qu’après avoir tout dit. On ne réa­lise ce qu’on dit qu’une fois qu’on l’a fin dit. La ten­ta­tion est-elle dans ou devant mon cœur ? Je jure de recom­men­cer ma prière du matin dix fois, vingt fois, mille fois, sinon je pen­se­rai du mal de Dieu devant les églises. Pourquoi met-on des vête­ments ? Comment peut-on faire une mai­son ? Or je ne serai en paix qu’après avoir tout dit. Plus je m’accable, plus j’en aurai la cer­ti­tude. Elle n’est pas folle, qui se croit folle. Certaines se com­plaisent au récit détaillé de leurs péchés de chair. Il est trop tard, c’est fini. Idolâtres de leurs propres sen­ti­ments, elles ne cessent de requé­rir un juge­ment qu’elle trouve inva­ria­ble­ment trop clé­ment. Je fais des sortes de paris sur mon salut. Ne te révo­lu­tionne pas trop, ta mort est immi­nente. D’un péché l’honnête omis­sion n’empêche pas la rémis­sion. De la com­plai­sance au récit minu­tieux de leurs péchés de chair. Jamais âme obéis­sante ne s’est per­due ; jamais âme déso­béis­sante ne s’est sau­vée. Si elles se croyaient vrai­ment scru­pu­leuses, ces âmes seraient bien­tôt gué­ries. L’exposition de leurs scru­pules leur sert de ter­gi­ver­sa­tion. On ne réa­lise ce qu’on dit qu’une fois qu’on l’a fin dit. Ne t’épuise pas à te chan­ger ; tu vas mou­rir. Même si votre confes­seur se trom­pait, vous ne vous trom­pe­riez pas en lui obéis­sant. Les com­plexions lym­pha­tiques, froides et mélan­co­liques, sont un ter­rain très propre à pro­duire cette sorte d’épines. Du plai­sir à grat­ter leurs plaies jusqu’à ce qu’elles semblent des stig­mates. Pourquoi les mes­sieurs n’ont-ils pas de robe ? Comment ver­rait-on si on n’avait pas d’yeux ? j’ai déjà dû dire ça cent fois. Comment se fait-il qu’il tonne, qu’il y ait des éclairs, qu’il y ait un soleil, qu’il fasse jour ou nuit ? Si je meurs main­te­nant, serai-je condam­né ? Par la crainte d’un péché appa­rent, elles s’exposent à com­mettre de véri­tables péchés, notam­ment l’orgueil de dénier à la confes­sion le pou­voir de son­der leur cœur. Mon esto­mac est com­plè­te­ment inerte. La masse ali­men­taire remue comme dans un sac. Tout le temps que j’ai l’estomac plein. J’ai les membres bri­sés et mes yeux se sont reti­rés dans mon crâne. Je ne pense qu’à mon esto­mac, c’est dans mon esto­mac que réside toute ma vie. Si tu par­ve­nais à te faire une vie, tu ne te ferais pas tant de sou­cis. Comment a‑t-on pu faire une mai­son, une lampe ? Ma per­sonne est en dehors de mon corps, elle est près de moi et non en moi. Le scru­pule est la forme orgueilleuse du doute. Ma per­sonne est en dehors de mon corps, elle est près de moi et non en moi. Elle ne peut pas avoir péché, l’âme qui se per­suade d’avoir en tout péché. Qu’est-ce que ça va deve­nir quand tout sera fini ? Assez de phé­no­mènes. On peut faire de moi ce qu’on veut, je suis une machine. Elles paraissent atti­rées par ce dont elles confessent la peur. Ne te révo­lu­tionne pas trop, ta mort est immi­nente.

1

j’ai par­ta­gé avec lui mes oreilles et notre navire dédié à la vie je veux tou­jours dire le maître mon mon­sieur j’ai brû­lé pour les réci­ter à la mort je ne crains plus ceux que j’ai pen­sé

si nous aban­don­nons à la mort nos demandes pour les choses inter­dites nous allons tu veux savoir ce qu’il en est du monde réel et du monde spi­ri­tuel l’é­va­sion appe­lée vie nous obte­nons sou­vent le corps et

digne de juge­ment de main­te­nant je me sou­viens de lui et que nous avons cher­ché vous je ne savais pas com­ment ima­gi­ner un esprit autre que la forme du corps je me sou­viens de ce que j’ai

cru bon de sou­mettre à sa consi­dé­ra­tion et à sup­po­ser que mon mou­ve­ment soit déli­bé­ré­ment détour­né voué à l’errance je veux être ras­sa­sié de lui et que ses connais­sances n’aient rien d’elles je n’ai pas fait ce

qui était invi­sible pour moi aus­si sûr que je sois mais je n’ai pas connu le bien que je n’ai pas connu ce que je ne peux pas connaître je ne l’ai pas réa­li­sé en effet j’ai

pleu­ré amè­re­ment et dit à tes petits enfants tes dis­ciples mes conci­toyens mes conci­toyens avant ou après moi mes conci­toyens avant ou après moi mes conci­toyens avant ou après moi

tu seras dis­per­sé en mor­ceaux par à tra­vers moi sans doute mais je ne peux pas et je les déteste tu vas me ren­voyer tu vas me ren­voyer pour par­ta­ger ça et tu me fais me regar­der

l’é­mer­veille­ment au détri­ment de l’es­prit ombres pour­tant que nous devrions faire nos brû­lures et l’in­vi­si­bi­li­té nous sommes tous étour­dis et mesu­rés par ni pâtu­rages mys­té­rieux et éter­nels et lumière dans ta véri­té nous pou­vons dis­cer­ner inté­rieu­re­ment ce

qui nous a été don­né dans le lieu noble où se trouve donc l’i­mage de la jeu­nesse que nous avons recher­chée il n’y a pas d’i­mage d’une exis­tence mépri­sante d’un enne­mi ou d’un adver­saire qui n’est pas

mes conci­toyens de la pen­sée et de la foi de l’humanité mes asso­ciés de mémoire mais les chiffres eux-mêmes vous bénissent jusqu’à la fin de ma vie je t’ai béni du bon­heur quand tu es par­ti avec

nous n’a­vons pas le temps d’u­ti­li­ser les ser­vices de ton entre­prise nous par­ta­geons le reste dans leurs actions et dans leur vol et choi­sissent de tra­ver­ser la vie sur leurs pieds pour mépri­ser la vie pour voir

tous ceux qui ont deman­dé ce que mon­sieur fai­sait avant que je ne rie de la feuille que je connais­sais j’étais tou­jours inquiet et tour­men­té par ta droi­ture je ne dis rien de juste aux hommes que

nous pou­vons enfin tou­cher la beau­té de l’i­mage de la famille la voix mécon­tente des ombres a par­cou­ru toute la lon­gueur de la mai­son nuit sur la lon­gueur du pied et aus­si à la moyenne et à

temps repose devant elle nous nous repo­sons devant les soins de nos esclaves il n’y a pas d’ombre pas de forme et nous écri­vons comme tu le sou­haites plus char­nue infé­rieure la cam­pagne est le plus sou­vent

tu vou­lais que l’homme du futur com­mence à com­prendre que nous te cher­chions je me détes­tais même de ne pas être heu­reux et que je n’essayais plus de l’être mais je n’étais pas encore la créa­ture je

reviens en arrière par mes che­mins dis­sous par leur semence même si je décou­vrais que je n’enseignais pas ce qui trom­pe­rait les autres je n’a­vais pas encore atteint la véri­té dans ton amour infi­ni je reviens en

arrière par eux mes voies se sont dis­soutes de leur propre graine si je veux le blanc du noir et d’autres cou­leurs je suis sans défense et pauvre et tu étais le sujet même de son enter­re­ment

un tier­cé gagnant nous avons le même âge nous écou­tons l’autre nous en par­lons nous le com­pre­nons et quand nous le fai­sons c’est le cas nous en par­lons et nous le com­pre­nons mais nous enten­dons tou­jours la

voix de l’autre per­sonne nous fai­sons tou­jours traî­ner les choses et l’ordre enfin nous pou­vons par­ta­ger ce moment en dehors de nos proches tes esclaves que tu cherches ils disent que nous voyons la terre jus­qu’à ce

que nous pre­nions conscience que les choses est inhé­rente et la fuite des syl­labes est son insis­tance même si avant notre nais­sance nous étions attris­tés par les fleurs du doute et de la peur la sur­face se

dans les yeux tu seras rache­tée ma vie à par­tir de mon cœur mes cou­rants à par­tir des miens rends mon inti­mi­té plus éle­vée plus que les som­mets de mes mon­tagnes où nous invites à par­tir sache

je vou­lais en effet que ce tour de roue ne repré­sente pas du tout si tu étais la belle et ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas

du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de

ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est je ne veux pas du bien et de ce qui est pour

cette rai­son nous devons offrir de la « beau­té » nous avons des ombres nous voyons des ani­maux dans le futur ils nous donnent un der­nier adieu à nos proches et nous les voyons mais devant eux pré­sents et à bout de souffle nous sommes déchaî­nés le

souffle n’est ni pré­sent ni futur col­lec­ti­ve­ment lorsque nous regar­dons sa vie dans son ensemble nous com­pre­nons que la nous avons décou­vert que les a décou­verts earth abode et bare earth abode et pays et que notre

expé­rience sen­so­rielle n’a rien à gagner de sens et de soin et que tu dois les éle­ver avec tes véri­tables inten­tions mais cha­cun est un visage à peine tou­ché qui est enten­du brosse briè­ve­ment le rythme pour

fre­don­ner un air que je ne pou­vais pas vrai­ment que je ne vou­lais pas non plus sacri­fier pour moi mal­gré la pous­sière et les cendres je me suis jeté sur l’ami avec un visage anxieux comme ce

temps court nous sommes embras­sés par un temps long ou court nous croyons nous croyons que le ciel et la terre ont un sens allé­go­rique et figu­ra­tif tu es l’ex­pres­sion allé­go­rique de l’ac­tion de ton ensei­gne­ment apporte-le

qui est pas­sé de lui dans ma mémoire ou qu’en les oubliant avec cette même super­sti­tion je por­tais mon âme désor­don­née et san­glante ne souf­frant plus que je ne connais­sais pas le mon­sieur je ne les confiais

que la terre est méchante pour prendre d’une part comme pour se deman­der pour­quoi nous devrions le sup­por­ter et d’autre part nous comp­tons sur toi pour décou­vrir cette joie sans te sou­cier du monde ces gens nous

enviaient nous avons cher­ché quel­qu’un avec qui nous pour­rions par­ta­ger nos doutes avec des mots qui n’est pas de retour et nous traî­nons encore des choses sur toute la lon­gueur de l’arbre s’il y a un agré­gat

que le mot en même temps avec toi et pour la joie de ma propre expres­sion res­pire si tu pou­vais seule­ment la faute que tu par­donnes mon cœur mes yeux mon flux quand tu étais à mes

qu’à mon voi­sin et non à moi-même je dis­tingue les esprits des lys de ceux qui sont dac­cord avec un autre parce qu’il en a enten­du par­ler ou ceux que j’ai fait bouillir avec l’espoir que je

n’ai pas trou­vé en toi et mes parents je me mets à leur place dans diverses phrases j’entends géné­ra­le­ment le savoir selon la façon dont tu l’interprètes dis­per­sé dans les lieux que j’ai fré­quen­tés visages humains j’ai

accep­té et aimé tes bonnes manières j’ai brû­lé pour échap­per à la véri­té mais j’étais un dégui­se­ment misé­rable et oublieux je me sou­viens avec désir mais ces choses prennent du temps mais leur ai-je ensei­gné les rites

nous ne sommes pas fils la lon­gueur de l’arbre nous sommes lais­sés pour le pays est un pâtu­rage d’herbe éter­nelle et nous reje­tant les fleurs sans fin c’est de l’es­thé­tique que de se plaindre que les ombres

soient longues ou courtes plus court que le visage à man­ger nous ne trou­vons pas notre vie est presque la même que le matin avant que le monde exté­rieur ne change sois et ta véri­té est dite

2

de pas­sage je t’aimerais mon­sieur et j’aurais confiance en ton image je dirais que tu as encore une créa­ture atta­chée je ne la chas­se­rais plus mais je la pla­ce­rais pour ain­si dire sur cet œil de mon épais bou­clier

je ne suis pas encore capable mais je peux à peine les écou­ter je me demande alors ce qui est invul­né­rable par-des­sus tout mais je les ai détes­tés pour tout avouer plier mon cou sous ton joug

côtés je n’ai pas dans ma mémoire je ne savais pas tu es infi­ni et tu n’existes pas dif­fu­sion dans un monde de sens ton rôle dans les siècles et dans les le plus petit d’entre eux

et ta can­nelle ou ton pré­cieux taf­fe­tas je ne pou­vais pas m’en sou­ve­nir car je ne savais pas encore com­ment mais je savais seule­ment ima­gi­ner que phy­si­que­ment je pen­sais que la masse était infi­nie que son poids

était infé­rieur à celui d’un autre des­cen­dant de quelque chose d’informe et non d’un homme qui rirait avec moi par­ta­geant avec lui mes yeux char­més j’ai par­ta­gé mes yeux char­nels avec lui je cherche si une vie

dans ta véri­té ont dit ceux qui ont été envoyés cha­cun d’entre eux nous avons enten­du et il y en a beau­coup d’autres comme eux qui tirent les choses par la lon­gueur de leurs jambes la mémoire

heu­reuse se trouve dans la peine et la véri­té or je suis loin de l’accepter ce qui m’en éloigne de plus en plus j’ai atteint la ville où les sif­fle­ments autour de moi ne pou­vaient plus me

prendre soin de tes esclaves comme tu as vou­lu l’é­crire nous le voyons pour nous éclai­rer et en cela tu as fina­le­ment réus­si nous pou­vons voir le mer­veilleux trou­peau dans ta lumière nous voyons la lumière que

tu nous donnes enfin et en dehors de nos doutes sur nos vies nous les com­pa­rons tou­jours au pays le pâtu­rage éter­nel et non à quel­qu’un d’autre lorsque nous avons gar­dé la nuit le pas­sé et sa

com­pré­hen­sion et par­ler du corps et acqué­rir le corps infé­rieur ou la sur­face une chose incom­men­su­rable une vie incom­men­su­rable nous par­ta­geons cette pers­pec­tive plus tu passes plus nous ne croyons pas nous nous réjouis­sons de la seule

repo­se­rons devant elle il a réso­lu la ques­tion de la c’est parce qu’en cher­chant d’autres par­ties de cette his­toire nous avons vu pour gran­dir avec ta grâce mais le pâtu­rage éter­nel dans le mys­tère et la lumière

l’a­gi­ta­tion de la terre et enfin nour­ri nous fai­sons res­sor­tir l’en­semble nous ne trou­ve­rons pas la plé­ni­tude dans le fait d’é­cou­ter l’autre d’en par­ler et nous en par­lons et le com­pre­nons lorsque nous quit­tons les fleurs dans

l’a­bon­dance infi­nie où tu donnes et enfin dans le déta­che­ment de nos proches nous ne trou­ve­rons pas la pré­sence de l’en­semble ni ne trou­ve­ra pas le tout pour être pré­sent ni le pré­sent pour être le temps

dire non du tout si tu n’a­vais pas béni les pois­sons et les monstres marins pour qu’ils se repro­duisent et rem­plissent les eaux de haine et je t’exigerai t’appelant à confes­ser mes dési­rs mon­sieur me répri­mande je

me suis moi-même pour que mon mon­sieur le créa­teur de toutes choses et toi me guide je ne me pré­fé­re­rai pas à lui car je ne me sou­viens pas je ne le serais pas je ne sais

duquel tu m’as pris et laisse-moi emprun­ter dans ce livre la nature de mon ambi­tion est de mettre fin c’est pour mettre fin à ces ambi­tions que tu ne nous y per­mets pas condi­tions des nous tu

gagnes tout le temps tu ne laisses pas leur créa­teur les aimer quit­ter leur créa­teur non pas besoin de te gar­der au même endroit qui contrôle tout toi mon­sieur des âmes tu ne peux pas tu ne

me sou­viens de ce que je vou­lais j’ai atteint un niveau où j’assiégeais les effets de mon esprit laisse-moi quit­ter ton amour et non son sanc­tuaire sacré que per­sonne ne m’arrête je n’ai plus quit­té mon abri

l’âge que nous avons pas­sé mais pâtu­rages éter­nels de la pro­non­cia­tion nous savons nous par­ta­geons ceci le sens de l’im­por­tance de ceci nous est retour­né comme une forme de pro­tec­tion que nous avons cela fait long­temps que

3

pas d’où vient tout ce qu’il a dit je laisse de côté pour un ins­tant tout ce que je dirais de vrai mais je suis déjà déchi­rée par les erreurs je conti­nue ma lente ascen­sion vers celui

qui accepte le concours de chant au théâtre et que je crois en toi je vais si loin par moments je n’ai trou­vé aucun repos j’avais tout devant moi et je ne sau­rais pas celles-ci choses je

nous gémis­sons ensemble que nous enten­dons dif­fé­rentes choses nous les com­pre­nons nous en par­lons nous les par­ta­geons nous en par­lons nous par­ta­geons nos doutes sur la vie que nous avons menée nous ne mesu­rons pas le pas­sé

alors pour l’instant laisse-moi quit­ter ton amour et non l’image mais l’image elle-même j’ai pris une ins­pi­ra­tion avant de me sacri­fier pour la perdre pour­quoi alors être heu­reux et je compte les fois où j’ai écrit cela

sur une feuille j’aurais dû lire de pré­fé­rence dans tes livres je vais si loin par­fois je me sou­viens main­te­nant de lui et de son savoir je n’ai rien de toute mon âme je me sou­viens avec

quoi que ce soit nous n’al­lons pas te croire sur parole et faire quelque chose de nou­veau mais notre res­pi­ra­tion est inter­rom­pue par un manque com­mun et mutuel nous sommes embras­sés par un temps long ou un

désir mais ces choses je me sou­viens de ce que je dirais vrai mais ce que je dirais vrai mais ils m’avaient déjà déra­ci­né des erreurs je m’en sou­viens avec désir mais ces choses je m’en sou­viens

ce que je dirais vrai mais j’avais déjà été déra­ci­né des erreurs je me détes­tais même quand je n’é­tais pas heu­reux et quand je ne savais pas ce que j’é­tais inca­pable de faire mais par­fois je vais

si loin que je ne me sou­viens plus de lui main­te­nant et sa connais­sance n’a rien de son cœur je m’en sou­viens avec désir mais ces choses je me sou­viens de ce que je pen­sais adap­té à

son juge­ment je ne suis pas encore capable mais je ne les ai confiées qu’à mon pro­chain et non à un homme qui se moque­rait de moi je m’en sou­viens avec désir mais ces choses je me

sou­viens que j’aurais dit la véri­té mais je m’étais déjà éloi­gné des erreurs je vais si loin que je ne me sou­viens plus de lui main­te­nant et sa connais­sance n’a rien d’honnête avec je n’aurai plus à

ton pitch et non celui de quel­qu’un d’autre peut le faire enfin nous voyons que nous te don­nons une mer­veilleuse huma­ni­té est de les nour­rir dans ta grâce nous les voyons vaincre au milieu de tout cela

peux pas igno­rer ce que tu rem­plis car tu es le maître le mon­sieur de ton esprit pas né en son temps et plein en son heure puisque c’est vrai­ment toi tu es plein mon­sieur et maître

fasses à leur place nous ne mesu­rons pas notre ave­nir ou notre pas­sé aus­si nous pas­sons notre temps à nous nour­rir de nos amis sans bou­ger nous sommes aus­si loin que pos­sible de l’hu­ma­ni­té du mer­veilleux trou­peau

ou le pré­sent il ne s’a­git pas du pré­sent ou du pas­sage du temps mais des ani­maux que nous voyons les nom­breuses choses qui colorent la sur­face de la terre ce sont des actes allé­go­riques de ta

sa pour­suite mais je n’étais pas encore capable de mais je ne savais pas que je ne pou­vais pas aller si loin à cer­tains moments que je ne connais pas le maître je les ai à peine

et à peine enten­dus je ne m’en sou­viens plus depuis depuis que je n’étais plus à la pour­suite mais je véri­té dans ton amour infi­ni je vais si loin par­fois je ne connais pas le maître je

connais à peine le maître je ne les ai presque plus enten­dus je ne me suis pas sou­ve­nu depuis que je n’étais plus à la pour­suite mais je n’ai pas encore véri­té dans ton amour infi­ni je

vais si loin par­fois que je ne me sou­viens pas de lui main­te­nant et que la connais­sance de lui na rien dans tout mon cœur par­fois je vais si loin que je ne connais plus le maître

du monde est l’ob­jet de notre expé­rience sen­so­rielle mais c’est le moyen de la terre et vers les­quels nous devrions être gui­dés nous ne pou­vons pas trou­ver nous traî­nons tou­jours à la lon­gueur de la lon­gueur de

nos jambes dans la nuit dans les ombres qui sont pour­tant nous avons vain­cu pour faire res­sor­tir ce que tu leur donnes et enfin à part les doutes sur la vie que nous devons mener nous les

avons nous pleu­rons tris­te­ment ces fleurs en dou­tant de la façon dont nous devrions vivre nous pou­vons tou­jours les por­ter avec nous et les com­prendre et nous pou­vons l’en­tendre face à face et le com­prendre nous enten­dons

que nous voyons les actes de cet âge sont courts mais le souffle du fleuve que nous avons vu et nous la ché­ris­sons en appa­rence nous ne savons pas si nous aimons ce que nous pro­té­geons ou

non ce n’est géné­ra­le­ment pas le pas­sé ce n’est pas à nous de le dire n’est-ce pas en frap­pant les esclaves que tu cherches ils disent que nous le sommes nous nous deman­dons et nous trem­blons je

je les entends à peine je ne suis pas encore capable mais je ne les ai confiées qu’à un voi­sin et non à un homme qui se moque­ra de moi je ne me sou­viens pas de lui

de tout ce que tu rem­plis car tu es tu veux vrai­ment que je te loue car tu es pleine de tout ce qui te rem­plit car tu es maître tu es plein mon­sieur de l’es­prit tu

pour­sui­vais plus je ne le pour­sui­vais plus je ne le pour­sui­vais plus mais je n’a­vais pas encore atteint la véri­té dans ton amour incom­men­su­rable je ne le pour­sui­vais plus mais je n’étais pas encore capable mais je

les ai confiés à mon voi­sin et pas moi­même je suis allé si loin par­fois je ne connais­sais pas le pro­fes­seur je les enten­dais déjà à peine je ne me sou­viens pas parce que je ne le

pour­sui­vais plus mais je n’a­vais pas encore atteint la véri­té dans ton amour infi­ni j’ai dis­cer­né les esprits de lys de ceux qui étaient bran­chés sur le concours de chant dans le théâtre et que je n’étais

es mon­sieur et maître de tout ce que tu rem­plis tu rem­plis car tu es le maître mon­sieur de l’es­prit tu nous as libé­rés de notre ser­vi­tude ce que nous avons fait pour nous mêmes en toi qui

as créé les cieux et la terre l’état tem­po­raire entre le ciel et la terre tu as éta­bli la terre pour l’é­ter­ni­té pour tou­jours et à jamais et pour les siècles des siècles tu es étais sur

terre une terre sèche la terre dans sa forme visible et orga­ni­sée la mère des mau­vaises herbes et des gémis­se­ments larmes d’a­mer­tume avant le souffle du matin avant le vol de l’ombre nous reje­tons le même que

ces choses dans le sou­ve­nir de celui que je dirais la véri­té se sou­ve­nir de celui que je dirais la véri­té mais j’é­tais déjà éloi­gné des erreurs dont je ne me sou­viens plus car je ne le

car je ne le pour­suis plus je ne suis pas encore capable mais je ne savais pas je ne me sou­ve­nais pas comme je ne le pour­sui­vais plus je ne me sou­ve­nais pas comme je ne le

pas encore cette créa­ture qui s’accrochait je ne me sou­viens pas car je ne le cherche plus mais je n’étais pas encore capable mais je ne savais pas ce que je ne pou­vais pas faire par­fois je

vais si loin je ne connais pas le maître je ne peux pas les entendre je ne suis pas encore capable mais je les ai confiés à mon voi­sin et non à un homme qui se moque­rait

de moi je ne veux pas me pré­fé­rer à lui car je ne me sou­viens pas de lui main­te­nant et son savoir na rien à voir avec moi je ne suis pas encore capable mais je les

ai confiés à mon voi­sin et non à un homme qui se moque­rait de moi je ne me sou­viens pas car je ne le sui­vais plus mais je savais seule­ment com­ment conce­voir ce dont phy­si­que­ment je me

sou­ve­nais avec désir mais ces choses se sont sou­ve­nues que je dirais la véri­té mais j’étais déjà déchi­ré par mes erreurs je ne me suis pas sou­ve­nu car je ne le sui­vais plus mais je n’étais pas

encore capable mais je n’étais pas encore capable mais je n’étais pas encore capable mais je ne les écou­tais presque plus je me suis sou­ve­nue d’elles avec désir mais ces choses se sont sou­ve­nues de ce que

tous les autres noms jus­qu’à ce que nous dis­tin­guions les choses inté­rieu­re­ment et dans quel ordre sou­haites-tu qu’ils soient écrits nous nous repo­sons avant de ten­ter notre chance mais nous ne vou­lons pas que tu nous enlèves

je pen­sais adap­té le genre de son intel­li­gence par­fois je vais si loin que je connais à peine le maître je les ai à peine enten­dus par­fois je vais si loin que je connais à peine le

maître je les ai à peine enten­dus je ne me sou­viens plus que je ne le pour­sui­vais plus mais je n’étais pas encore capable mais je n’étais pas encore capable mais je n’étais pas encore capable mais

je n’é­tais pas encore capable mais je n’é­tais pas encore capable mais je ne les enten­dais presque plus je m’en sou­ve­nais avec désir mais ces choses je m’en sou­ve­nais ce que je pen­sais cor­res­pondre à son juge­ment je ne m’en sou­ve­nais plus car je ne le pour­sui­vais plus

mais je n’a­vais pas encore atteint la véri­té dans ton immense amour je me détes­tais même de ne pas être heu­reuse et que je n’en étais pas encore capable mais je ne savais pas quoi faire mais

la terre quand tu étais au ciel au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel

je ne savais pas ce que je ne pou­vais pas faire je ne me suis pas sou­ve­nu car je ne l’ai plus cher­ché mais je n’a­vais pas encore atteint la véri­té dans ton amour infi­ni j’ai dis­cer­né

le par­fum d’un lys de celui qui a été mis en scène dans un concours de chant dans un théâtre et que je n’é­tais pas encore la créa­ture qui s’y accro­che­rait je me sou­viens avec désir mais

cher­chais plus mais je n’é­tais pas encore capable mais je ne savais pas ce que je ne pou­vais pas je me suis sou­ve­nu avec désir mais ces choses je me suis sou­ve­nu de ce que je dirais

la véri­té mais j’é­tais déjà éloi­gné des erreurs dont je ne me sou­viens pas parce que je n’ai pas pour­sui­vi mais je n’é­tais pas encore capable mais je ne les ai pas encore enten­dus je n’é­tais pas

tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es au ciel tu es dans le ciel tu es dans tout tu n’es pas comme eux ils ont aban­don­né leur créa­teur mais je

ne les ai confiés qu’à un voi­sin pas à une per­sonne qui rirait avec moi par­fois je vais tel­le­ment loin je ne connais pas le maître que je ne les ai pas encore enten­dus

mais je ne me suis pas encore sou­ve­nu parce que je n’ai pas pour­sui­vi mais je n’ai pas encore été je n’ai pas encore atteint la véri­té dans ton amour infi­ni je n’ai pas encore été capable

mais je les ai confiés à un voi­sin pas à celui qui se moque­ra de moi je ne veux pas me pré­fé­rer à lui car main­te­nant je ne me sou­viens pas de lui et sa connais­sance n’a

rien à voir avec mon cœur je n’ai pas encore été capable mais je les ai confiés à un voi­sin pas à celui qui se moque­ra de moi je n’ai pas encore été capable mais je les

ai confiés à un voi­sin pas à celui qui se moque­ra de moi

pas besoin d’être tu n’as pas besoin d’être pri­son­nier dans un endroit quel­conque toi qui pos­sèdes tout ce que tu dis et la rai­son pour laquelle ils sont avec toi en même temps

Explication

Regarde j’ai une brosse, un manche : je suis tout et par­ties balai. Pour autant que j’en juge, ma brosse est en « poils » de syn­thèse, mais c’est peut-être le moins fun de tous les facts à mon endroit. Déjà mieux : Mon manche a été recou­vert d’un film plas­tique impri­mé bois. C’est qu’on a pen­sé, à un moment de ma concep­tion, qu’il serait bon, ou bien, ou beau, pra­tique ou per­ti­nent, judi­cieux sans être logique, pas inap­pro­prié mais sans néces­si­té, de faire accroire gen­ti­ment à du bois. Et d’un vote solen­nel, au 39e étage du siège ou dans le bureau vitré sur­plom­bant la salle des machines, on a opté pour le film plas­tique imi­ta­tion bois, écar­tant ou remet­tant à d’autres modèles les deux ou trois pro­po­si­tions alter­na­tives du desi­gner-pro­duit.

Un assor­ti­ment de scies donne
aux blocs de bois l’épaisseur
vou­lue. En pivo­tant,
la machine à pro­fi­ler les
pousse le long d’une tête
de coupe. Chaque passe pro­file
la moi­tié d’un bloc. Les ouvriers
retournent le bloc de bois
et le posi­tionnent pour une seconde
passe qui pro­file l’autre moi­tié.
Il existe une machine à pro­fi­ler pour
chaque modèle de brosse.
Lecteur audio

Mon impri­mé bois, vei­né, noueux, zélé dans la vei­nure, fait une impres­sion de bois satis­fai­sante à la mesure du désir de cha­cun de se lais­ser satis­faire, c’est-à-dire très satis­fai­sante pour qui a déjà,
per­ché dans la contem­pla­tion
des grands saules qui ont
la majes­té des gifs à la boucle splen­dide
et par­fai­te­ment nom­més,
ou, pico­rette à cran dans la ville
le regard pigeon­neu-
sement aiman­té par les grilles cir­cu­laires,
conçu une cer­taine image géné­rique de bois d’arbre.
Continuer

Par exa­gé­ra­tion et plai­sant. Extrême, puis­sant, remar­quable par son inten­si­té. Une intel­li­gence redou­table . C’est une redou­table pipe­lette. Il fait un froid redou­table.
Elle n’oublie pas d’où elle vient. Cette enfant natu­relle non recon­nue, née d’une fille-mère qui ne s’est jamais mariée non plus, devait être d’une intel­li­gence redou­table . Elle était élé­gante, racée. Les jour­naux par­laient d’elle.
Environnement : Emmanuel Macron est « d’une intel­li­gence redou­table , je ne com­prends pas qu’il ne per­çoive pas cet enjeu comme abso­lu­ment majeur »
Cette fille est d’une intel­li­gence redou­table , elle a tout com­pris aux medias fran­cais : Vendre du kitch orien­ta­li­sant à des beaufs en rut, avec le petit ver­nis de  » l’émancipation de la femme magh­ré­bine », et ca fonc­tionne.
Mêlant méta­phy­sique et phy­sique quan­tique à la ques­tion de notre rap­port au réel et au vir­tuel,« L’Ultime Question » pro­pose une intrigue hale­tante, ser­vie par une intel­li­gence redou­table .
En 1677 la Sicile est gou­ver­née pen­dant 27 jours par 1 femme, beau­té envoû­tante, intel­li­gence redou­table , équa­ni­mi­té révo­lu­tion­naire, lisez Camilleri au som­met de son art !
Inspiré du célèbre conte de Perrault, le des­tin croi­sé de Déodat, laid mais d’une intel­li­gence redou­table , et de Trémière à la beau­té angé­lique, amou­reuse de la contem­pla­tion et jugée stu­pide.
Animal à l’image sou­vent ter­ri­fiante, la pieuvre est en réa­li­té dotée d’une intel­li­gence redou­table et d’un niveau de conscience proche de celui de l’être humain.
Servo-Lift offre une intel­li­gence redou­table à votre moto­ri­sa­tion por­tail. Retrouvez un choix com­plet de télé­com­mande de por­tail pour tous vos besoins.
Voilà qui n’aurait pas fait tâche sur l’étagère de l’un des joueurs les plus élé­gants de l’histoire. Presque jamais for­cé au tacle, tou­jours bien pla­cé et d’une intel­li­gence redou­table , Paolo Maldini fut pro­ba­ble­ment le plus grand défen­seur de son époque, mais jamais vain­queur de la pres­ti­gieuse récom­pense indi­vi­duelle, mal­gré une 3e place en 1994.
Portrait acide d’une ami­tié toxique au temps des réseaux sociaux, satire gla­çante d’un monde de faux-sem­blants où les êtres n’existent qu’à tra­vers leur image, Social Creature est un thril­ler psy­cho­lo­gique à la méca­nique impla­cable, qui dis­sèque avec une intel­li­gence redou­table et réjouis­sante notre époque désen­chan­tée.
Doué d’un grand cha­risme et d’une intel­li­gence redou­table , il a été for­mé à l’art de la guerre en Afghanistan. Quel but pour­suit-il réel­le­ment ?
a pour phi­lo­so­phie de lier la qua­li­té à l’ergonomie. Encore une fois, la marque offre un pro­duit d’une intel­li­gence redou­table . Le tré­pied Travel en alu­mi­nium allie com­pa­ci­té, sim­pli­ci­té d’utilisation et per­for­mances.
Jean-Marc Reiser est pré­sen­té par les experts comme un dan­ge­reux psy­cho­pathe, froid, cal­cu­la­teur, et d’une intel­li­gence redou­table . Documents
Un texte d’une intel­li­gence redou­table ins­crit dans le corps d’un inter­prète aux formes sin­gu­lière et à la mélo­die dan­ge­reuse.
Cet oiseau beau par­leur, avec son enver­gure impo­sante, son bec cro­chu et son intel­li­gence redou­table a su com­bler les plus célèbres pirates des mers agi­tées
Millionnaire, d’une intel­li­gence redou­table , il règne sur l’empire du crack et sur une armée de dea­lers. Rien ne semble devoir l’arrêter.
Pronunciation guide : Learn how to pro­nounce une intel­li­gence redou­table in French with native pro­nun­cia­tion. une intel­li­gence redou­table trans­la­tion and
Ce roman s’avère d’une intel­li­gence redou­table et d’une richesse foi­son­nante. D’une part, le lec­teur savoure un sus­pense à tiroirs qui se foca­lise sur James
Spécialiste du réseau et de la connec­tique, il fait preuve d’une intel­li­gence redou­table et par­fois d’une force éton­nante. Pourrait-il, à l’instar du lsd
taille peut atteindre plus de cinq mètres… et il a une intel­li­gence redou­table ! Aliens des fonds marins est un docu­men­taire de diver­tis­se­ment scien­ti­fique
Le tout en sla­lo­mant entre les lieux com­muns avec une intel­li­gence redou­table du temps pré­sent, qui dépasse l’antagonisme fémi­nin-mas­cu­lin,
Une bête d’une intel­li­gence redou­table , dres­sée à flai­rer et à tuer, réfor­mée pour agres­si­vi­té patho­lo­gique,  » une salo­pe­rie vivante « , avaient aver­ti les
Branle-bas de com­bat à la Criminelle de New York. Isaac McQueen, dit le Collectionneur, pré­da­teur pédo­phile à l’ intel­li­gence redou­table , vient de s’évader
« Un vision­naire », « un homme d’une intel­li­gence redou­table « , « un Européen convain­cu »… Les poli­tiques bre­tons rendent hom­mage à Valéry
Lisez ce livre et vous en sau­rez plus sur ce mémo­ria­liste à part, ce per­son­nage fri­vole mais doué d’un talent unique et d’une intel­li­gence redou­table .
S’il impres­sionne par ses faits d’armes, Ulysse est avant tout connu pour son intel­li­gence redou­table . Le « héros aux milles ruses » est celui qui met au
Échappez in extre­mis à un Alien féroce et impré­vi­sible qui réagit à cha­cun de vos gestes et fait appel à ses sens aigui­sés et à son intel­li­gence redou­table
une fable morale inci­sive qui impres­sionne grâce à l’ intel­li­gence redou­table de son scé­na­rio et à la pré­ci­sion de sa mise en scène
Lui, plus jeune, gri­son­nant, pour­tant beau, est d’une intel­li­gence redou­table qui devient au fil des actes quelque peu inquié­tante
en charge de l’enquête pour retrou­ver les fugi­tifs. D’une intel­li­gence redou­table , il est capable de déchif­frer et anti­ci­per leurs dépla­ce­ments.
En 4 pièces magis­trales, toutes impré­gnées par une intel­li­gence redou­table , ren­dant à Deleuze ce qu’il avait com­pris pro­fon­dé­ment de la musique
d’une intel­li­gence redou­table et d’une géné­ro­si­té de cœur qui laissent pré­sa­ger de futures géné­ra­tions d’adultes dont on sera fiers d’être les parents !
aborde des réflexions sur le sui­cide, la dépres­sion et la rédemp­tion, et fait de ce drame un mille-feuilles psy­cho­lo­gique d’une intel­li­gence redou­table
D’une plume qui se fait pin­ceau, il rap­pelle son intel­li­gence redou­table , son ambi­tion insa­tiable, son obses­sion de l’unité de l’État.
Mais Salomon, d’une intel­li­gence redou­table , et Constance, maligne comme tout, ne sont pas prêts à se lais­ser faire… Sacrément atta­chants
C’est une pièce d’une cruau­té abso­lue, d’une intel­li­gence redou­table et d’une luci­di­té effrayante. C’est magni­fique, on est tota­le­ment empor­té par le pro­pos
Qui est cette femme à l’ intel­li­gence redou­table , aux des­seins opaques ? Entre mafia, socié­té secrète, et inno­cents en déroute

c’est dans mon men­tal que je suis heu­reux ou mal­heu­reux
Facebook. Dans mon men­tal . 21 likes. je par­ta­ge­rai mes emo­tions, mes idées et de temps en temps mon vécu.
Mais, en lisant votre réponse, quelques ques­tions sont sur­ve­nues dans mon men­tal . Although, while rea­ding your reply, a num­ber of ques­tions kept ari­sing in my mind.
Comment faire une pause dans mon men­tal grâce à la res­pi­ra­tion Le 01 juin 2021 Cette vidéo explique com­ment cal­mer le men­tal grâce la res­pi­ra­tion abdo­mi­nale et la cohé­rence car­diaque afin d’être en pleine conscience et de vivre le moment pré­sent. Halte à l’a­gi­ta­tion, au stress, aux dis­per­sions : fai­sons de la place !
J’ai Trop De Pensées ! Comment Faire Pause Dans Mon Mental ? Je pense trop, j’ai trop de pen­sées
Faiblesse se trouve dans mon coeur, la force est dans mon men­tal Mixtape | Mexico | 18 jan­vier
Bonjour je suis un homme de 46 ans et cela fait main­te­nant 5 ans que je souffre de bavar­dage men­tal incessant,il n’y a pas de pause dans mon men­tal ‚ça parle ‚ça chante en boucle ‚ça pense , pour­quoi j’ar­rive pas à l’é­teindre
« Je me suis ren­du compte qu’il y avait un brou­ha­ha incroyable dans mon men­tal  » confit-il. Un constat qui lui per­met­tra de faire ses pre­miers
connaître, contrô­ler, maî­tri­ser et concen­trer mon men­tal devient prio­ri­taire, puisque je passe ma vie devant et dans mon men­tal .
Je ne peux pas choi­sir en ima­gi­nant toutes les pos­si­bi­li­tés dans mon men­tal . Je dois les vivre, les tes­ter pour savoir ce qui me cor­res­pond.
Pourtant moi qui suis quel­qu’un d’as­sez stable dans mon men­tal , même moi j’ai des coups de mou, c’est pas tou­jours facile de gérer toutes ces émo­tions
Il m’a fal­lu des années pour com­prendre ce que vou­lait dire « être dans le men­tal ». Ensuite tout autant pour com­prendre com­ment je fai­sais des noeuds dans mon men­tal , Après, com­ment cela jouait contre moi, Et encore plus pour com­prendre com­ment « faire la paix avec ce men­tal ». Aujourd’hui, j’ai déni­ché cer­taines clés pour faire la paix avec mon men­tal et ma capa­ci­té d’entreprendre ma vie est plus saine, plus joyeuse.
Autiste de mon corps, je vivais dans mon men­tal , et je vivais mal, les mots heu­reux et bon­heur m’é­taient incon­nus, je ne connais­sais que la notion de plai­sir
je suis très sou­vent dans mes pen­sées, dans mon men­tal , donc pas pré­sent au corps, pas pré­sent à ce que je vis ici et main­te­nant
Quand j’ai com­men­cé le pro­gramme, je m’attendais à apprendre quelques outils simples qui m’aideraient dans mon men­tal , comme apprendre à accep­ter l’échec et le pou­voir du mono­logue posi­tif.
Très vite, le droit a pris une part impor­tante dans mon men­tal . Plus le blog gran­dit, plus on prend des risques, explique-t-elle.
A 45 jours, ça souffle dans mon men­tal …..La semaine der­nière je vous avais dit que autour de 40 jours il était pos­sible que la vraie faim appa­raisse. En réa­li­té, il s’est pas­sé tout autre chose.
Pourquoi Je Crois Encore Mon Mental ?, je crois aux pen­sées dans ma tête, iden­ti­fi­ca­tion au men­tal, men­tal, le men­tal, mon men­tal, mon men­tale, le men­tal sebas­tien lecler, pour­quoi je crois mon men­tal, com­ment arrê­ter de croire mon men­tal, je veux arrê­ter mon men­tal, croire mon men­tal, je crois mon men­tal, sebas­tien lecler, croire au men­tal, croire dans mon men­tal , je crois mon men­tale, com­ment ne pas croire mon men­tal, quoi faire pour ne pas croire mon men­tal
Faut que je me réins­talle dans mon men­tal de res­pon­sable. C’est un dû pour les familles, pour la popu­la­tion.
J’analyse ma situa­tion, je prends du recul, j’ap­prends à me pro­té­ger, je fais de la place dans mon men­tal , je reprends mon souffle
Je me fai­sais constam­ment des scé­na­rios catas­trophes et pré­mé­di­tais des moments et des situa­tions néga­tives qui n’exis­taient que dans mon men­tal .
La pho­to du jour. Observez bien et trou­vez les sept dif­fé­rences · Football. « On s’est aper­çu d’une faille dans mon men­tal ».
Ce que fait votre men­tal quand per­sonne ne regarde dans mon men­tal dans mon men­tal dans ces moments où le men­tal est le plus enclin à pro­duire de la néga­ti­vi­té, j’ai noté une énorme trans­for­ma­tion dans mon men­tal et dans ma vie
Je remonte dans mon men­tal : la réso­lu­tion émo­tion­nelle est une approche
Je n’ai jamais autant inves­ti dans mon men­tal et mon mind­set, et me voi­là aujourd’­hui une per­sonne – fran­che­ment j’ose le dire
Grâce à elle, je découvre l’é­qui­libre dans mon assiette, dans mon quo­ti­dien et dans mon men­tal . Cela fait du bien de prendre soin de soi avec elle
Ça m’é­vite de gam­ber­ger dans mon men­tal , sou­rit-elle. Muriel, Sylvie (au centre) et Laurent (à droite) pro­fitent de la pause-café
Peut-être que je ne suis pas dans l’ac­cueil de mon res­sen­ti, mais que je res­sasse et que je rumine dans mon men­tal .
la réus­site de mes stages ont été sources de moti­va­tions et de fier­té, et m’ont aidée à pui­ser dans mon men­tal et à reprendre cou­rage
12 rai­sons pour les­quelles 2017 a été l’une des plus belles… 28 déc. 2017 — J’ai du mal à gar­der les pieds sur terre, comme empri­son­née dans mon men­tal . Il me kid­nappe, ne me laisse plus tran­quille, m’é­loigne du
Note per­son­nelle : J’invoque cette Chambre de Lumière quand je vois que je suis trop dans mon men­tal et les effets sont à chaque fois sur­pre­nants.
Je me suis sen­tie rem­plie et tota­le­ment ali­gnée, pas dans mon men­tal , ni dans mon égo : dans mon corps. De ma tête à mes plantes de pied.
Tu es entré dans mon men­tal , tu dois ren­trer en moi phy­si­que­ment. Je ne sais pas ce que tu m’as fait. Mais tu me fais vrai­ment res­sen­tir
Comme un code interne que je pro­gramme dans mon men­tal en le pro­non­çant, il agit pour rame­ner ma conscience au centre de moi-même.
Perdues dans mon men­tal étour­di. Par quel miracle mes oiseaux. Volent-ils encore aujourd’­hui ? Par quelle adresse. Se posent-ils entre les fis­sures
les mon­tagnes du Pérou, les man­chots d’Ushuaia et toutes les autres choses que je n’ai même pas osé pro­je­té dans mon men­tal .
la confu­sion dans mon men­tal sale à cause de la pol­lu­tion de satan. J’aimerais bien voir quelle sera la conclu­sion. Refrain Le juge­ment der­nier.

Ah, ah, ah, ah, stayin’ alive, stayin’ alive

Bee Gees, Stayin’ alive

Eh ! Psst ! Ehhhh !

Tu viens à l’enterrement ?

*

On est « ce qu’on est » ; on fait « ce qu’on peut » ; on a beau dire il y a des fois, être vivant ça fout la pêche.

L’histoire des sen­sa­tions n’a jusqu’à pré­sent fait connaître que quatre façons d’avoir mal : les fois où ça pèse, les fois où ça tire, les fois où ça lance, les fois où ça pique. Toute autre dou­leur – qu’elle soit conti­nue ou inter­mit­tente, égale ou inégale, fixe ou bala­deuse – n’est qu’une com­pli­ca­tion de ces sen­sa­tions-ci.

Et à chaque fois qu’il y a des fois qu’être vivant ça fout la pêche, sur­git l’impression que c’est « la nature » qui assume pour toi ce que tu ne sais pas res­sen­tir ; et la pénible sen­sa­tion d’en être pour ses frais d’ouverture :
ah la nature
oh la nature

toute éten­due
comme incor­rup­tible à la plage
de tout ce qui se tient comme un monde
sage
sous le soleil de « ce qui est ».

Un dis­cours, un dis­cours ! Non. Non. Je ne fais que m’interroger, vous savez. Je ne parle pas de mal­heur. J’optimise. Je constate que les gens s’affectent ; je les aide à être mal­heu­reux trois quatre ans – et puis un jour ils viennent me voir et ils me disent : écou­tez ça y est, je crois que y’a du temps qui… recom­mence à se pas­ser, là. Et sous tout ce mal­heur sus­pen­du, pen­dant tout ce temps qui ne pas­sait pas, en fait il y a eu bien des fois, éta­blies de force et main­te­nues par la force en un lieu mys­té­rieux, source et résul­tat des phé­no­mènes maté­riels, où vivre a sem­blé spon­ta­né.

Ah…
Oh !
Ahaa !
Voilà une nature qui se tient sage. On y a de plus en plus pied et l’eau est de plus en plus bonne. Et comme d’une addic­tion, on oublie presque qu’on y trempe, sauf quand, de rares fois et confu­sé­ment, on en voit qui se cassent le cul à ten­ter d’en sor­tir.

Mais si tu sais que ça pèse, si tu sens que ça tire, si tu trouves que ça lance, si quand tu y penses ça se met à piquer – bien­ve­nue dans le cœur vibrant de la com­mu­nau­té endeuillée du corps endo­lo­ri. Cénestopathes, bébé. Notre dou­leur n’a pas de lieu. Notre sen­so­rium est sans inter­prète.

Endurant une dou­leur ou une pri­va­tion sans remède, des gens ont atteint l’extase en prai­rie, en forêt, en falaise ou vau­trés dans les dunes, mais aus­si à la plage, à la salle, ou au ving­tième étage de la tour de bureaux. Supplice pul­sa­tile. Martyre ten­sif. Tourment pon­gi­tif. Lassitude et stu­peur tou­jours plus gra­va­tives. Soudain, par une lésion déter­mi­née dans l’organe du sen­ti­ment géné­ral, il se pro­duit une affec­tion qui donne lieu à la per­cep­tion. Il n’est plus ques­tion de jour­née ok – navi­ga­tion à courte vue dans le sen­so­rium brin­que­ba­lé – mais de vie intense.

Il y a des fois, rien à dire, être vivant, ça fout la patate. Au lieu de l’enterrement, j’ai déci­dé de taper qua­rante kilo­mètres à vélo – une petite cor­niche lit­to­rale en pente douce – seul au monde au milieu des suv et des scoots – de l’interfile un peu spor­tif entre deux « BUS 19 » – Pointe-Rouge, la pesan­teur, mes mol­lets de pou­let ten­dus, et ce pouls qui jamais ne s’emballe, une fier­té géné­tique locale, sous le soleil de « ce qu’on peut ». Tout autre dis­cours sur la vie n’est qu’une com­pli­ca­tion de celui-ci.

Établie de force et main­te­nue par la force, elle est la seule et unique souche, la source et le pla­teau, la base et le pinacle des phé­no­mènes maté­riels ; elle est le coq sur le clo­cher des évé­ne­ments spon­ta­nés. Oui oui, c’est « la nature » – la mienne, la tienne : elle est à nous tou⋅te⋅s qui savons qu’il n’y a que ses possédé⋅e⋅s pour la fuir. Elle pro­fesse qu’entre terre à terre, cendres à cendres et pous­sière à pous­sière, il n’y a pas plus de fois que de pou­let rôti. Elle enseigne qu’au sable du temps ne suc­cède que le sable du temps – et elle nous en fout plein les yeux, comme quand, fla­shant sa très objec­ti­ve­ment moyen­ne­ment sau­vage sau­va­ge­rie lit­to­rale, elle pousse notre corps boli­dé à l’opposé de nos regards, du large vers l’intérieur d’un virage, à même le dan­ger d’y pas­ser.

Ainsi, ain­si, sous l’empire d’une nature aliène, hos­tile dans les virages et hos­tile dans la côte, sous l’empire d’une nature qui se tient bien savage, vir­gule, nous com­met­tons 🌈🏆😎~RESTER EN VIE~😎🥇🌈. Tant que nous nous main­te­nons dans ce crime, il y a et il y aura des fois – par exemple ces fois où le lit­to­ral suf­fit à se sen­tir vivant, et où se sen­tir vivant suf­fit à foutre la patate ; ou alors ces fois où tu peux pas venir, c’est comme ça, c’est pas grave, pas de sou­ci, je com­prends, ce sera pour la pro­chaine fois.

Comment épais­sir les che­veux ? Comment ralen­tir la repousse des che­veux ? Comment accé­lé­rer la repousse des che­veux ? Comment pré­ci­pi­ter la chute des che­veux ? Comment faire avec les che­veux ? Quoi faire avec les che­veux ? Quoi faire des che­veux ? Comment faire des che­veux ? Et : Si on les coupe pas, les che­veux, est-ce qu’ils poussent indé­fi­ni­ment ?

À toutes ces ques­tions comme à toutes les autres il n’y a qu’une réponse. Elle vous sur­pren­drait j’en suis sûr, et je vous la dirai dès que je la connaî­trai. Mais je sais que, quelle que soit la réponse, je res­sen­ti­rai le même genre de trouble que quand, au grand maga­sin de bri­co­lage, un ven­deur du rayon plom­be­rie a dit devant moi et un tuyau :

Oui c’est stan­dard,
mais pas vrai­ment.

Rien de plus grand ne peut être pen­sé.

Et voi­là c’est encore le moment de « man­ger » — preuve maté­rielle que ça sur­vit, effet et cause d’une règle pro­duc­tive, pol­li­ci­ta­tion diges­tive — voi­là c’est encore le moment d’o­béir. Or je sou­haite une vie sans contraintes, véri­fier mes effets dans le monde le plus sou­vent pos­sible hors de mon propre corps — même si je ne veux pas non plus m’empêcher de tour­ner autour du plai­sir pro­je­té d’a­voir été contraint.

I. Une puis­sance si grande que ses effets sont jusque moindres— Franchement c’est bizarre ton truc… — Pas plus que le Thinkerview avec l’ambassadeur chi­nois. — Le Thinkerview avec l’am­bas­sa­deur chi­nois est bizarre à la mesure du monde. Ton truc est bizarre, point. — Nan nan. Le monde est plus bizarre que mon truc. Le monde est plus bizarre que la somme de nos trucs, de nos traits, que la puis­sance conju­guée de toutes nos com­plexions.

En fait je vou­drais sim­ple­ment ne pas me pri­ver de com­men­cer à jouir par le stan­dard contrai­gnant, par les gros tuyaux libi­di­naux les plus ajus­tés en appa­rence, les plus uni­ver­sel­le­ment contrai­gnants en appa­rence, et que c’est seule­ment après, quand on s’est fau­fi­lé ou vau­tré dans les gros tuyaux bien stan­dard, c’est seule­ment là que s’ouvrent ou se découvrent les voies adja­centes et mineures où pas vrai­ment – qui sont belles et inté­res­santes pré­ci­sé­ment parce qu’elles sont adja­centes et mineures, et parce que donc elles n’ont pas rien à voir avec le stan­dard ini­tial et majeur (et même elles en sont comme les mal­fa­çons, genre : pas de vis défon­cé, défor­ma­tion concave, stries, bosses, mar­brures, réplé­tions).

— Le monde n’est pas plus ou moins bizarre que n’importe quoi d’autre ; il est émi­nem­ment bizarre, bizarre par émi­nence, par excès de la qua­li­té dont il pro­cède, qua­li­té qu’il n’a pas mais qu’il est. Et ce n’est pas dire « Comme ce monde est bizarre ! » (fris­son plu­ri­ver­sel sous norme uni­ver­selle) que de dire « Le monde est bizarre ». Il l’est abso­lu­ment ; il ne reluit pas de bizar­re­rie par réflexion des normes et des autres bizar­re­ries qu’il contient. Il est bizarre non pas rela­ti­ve­ment à de plus ou moins bizarres exis­tences, et ni par induc­tion ni par déduc­tion d’une bizar­re­rie pre­mière ou totale, par­tielle ou der­nière.

En fait je vou­drais pou­voir vou­loir croire que tout stan­dard com­prend son pas vrai­ment – même si bien sûr je ne peux pas vou­loir croire que jouir en mineur c’est sim­ple­ment jouir dans les défec­tuo­si­tés du majeur. C’est trop facile. On sait bien que ça nous accom­mode tant que ça ne nous nique pas. C’est arran­geant, et puis ça nous nique­ra. Ça ne nous nique­ra pas par la morale, en tout cas par direc­te­ment. Ça nous nique­ra par la volup­té refaite valeur. Ça nous nique­ra par les valeurs, comme d’hab.

— Nous recon­nais­sons l’é­mi­nence de la cause dans le défaut de l’ef­fet. — Nous, peut-être. — Plus ça tape fort, moins ça agit en appa­rence. — C’est ce qu’il y aurait à savoir ; c’est ce que nous n’ou­blions jamais. — Moins ça paraît bizarre, plus nous nous véri­fions sous l’empire des normes. — Le monde est sim­ple­ment mais pas vrai­ment nor­mal. — Il est si par­fai­te­ment stan­dard que rien ne lui est ajus­té. — Voilà. La norme du monde est extra­mon­daine. — Mais imma­nente. — Aucune chose n’est jamais stan­dard ; toutes choses créées pour­tant ont le stan­dard. — En par­tie. — En vue. — Sont une image impar­faite, une image tou­chante du stan­dard ini­tial.

— En fait toi tu. Tu parles tu parles mais. Mais der­rière il y a R. — Si si. Nan nan. Il y a ces petites angoisses dans le ventre qui servent à accor­der ma tête et mon cul. — Nan nan. Tu joues les braves mais. Derrière j’t’assure c’est l’désert frère. — Il y a des che­veux dans du pain et tu ne le savais pas. Les chaînes de fast-food font venir des che­veux depuis la Chine et tu ne le savais pas. Afin d’en faire un conser­va­teur essen­tiel au pain indus­triel et peu de gens le savent.

— Nous sommes des poètes ; nous avons le soup­çon. — C’est ça qu’on fait, c’est pour ça qu’on le fait. — Nous insi­nuons le soup­çon devant le stan­dard ini­tial et les ten­ta­tives ulté­rieures de fidé­li­té au stan­dard. — C’est pour ça qu’on est faits. — Bravo à toute l’é­quipe : ceux qui font ; ceux qui insi­nuent le soup­çon. — Merci aux concep­teurs, aux réa­li­sa­teurs, aux contrô­leurs pro­duit. — Merci aux pas de vis en plas­tique qui peluchent, à la colle étanche hydro­phobe les dix pre­mières minutes, au furet qui s’emmêle, à son res­sort mar­tyr. — Merci aux che­veux rêches, aux mèches revêches et bra­vaches qui sont, avec la poé­sie, la preuve maté­rielle, tou­jours recom­men­cée, que le soup­çon était de tout temps jus­ti­fié.

II. Une char­pie fine comme de la den­telle : une cause d’é­chelle indus­trielleRien n’est nor­mal ; tout est pos­sible. Un homme une femme, un livre un jour, un ache­té un offert, un de plus un de moins, un papa une maman, un flic une balle, un jeune une solu­tion. Cheveux et pain. Tout est une arme par des­ti­na­tion si toi ou la jus­tice le veut. Casuistique et sui­vi des consé­quences jus­qu’au bout. Le côte à côte et le tête à tête sont inter­dits sauf si vous êtes amis.

Tout est pos­sible (peu de gens le savent) ; rien n’est nor­mal (tous en sont convain­cus).

Et aucun écart plus grand ne peut être pen­sé.

Le 10 juin 2021, j’ai lu des extraits de Est-ce qu’il se passe quelque chose ? en com­pa­gnie de Nathalie Quintane à Montevideo (Marseille). Stephen Loye, pré­sent dans la salle, a live-tex­té la lec­ture à un ami qui n’a­vait pas pu ren­trer.