c’est dans mon men­tal que je suis heu­reux ou mal­heu­reux
Facebook. Dans mon men­tal . 21 likes. je par­ta­ge­rai mes emo­tions, mes idées et de temps en temps mon vécu.
Mais, en lisant votre réponse, quelques ques­tions sont sur­ve­nues dans mon men­tal . Although, while rea­ding your reply, a num­ber of ques­tions kept ari­sing in my mind.
Comment faire une pause dans mon men­tal grâce à la res­pi­ra­tion Le 01 juin 2021 Cette vidéo explique com­ment cal­mer le men­tal grâce la res­pi­ra­tion abdo­mi­nale et la cohé­rence car­diaque afin d’être en pleine conscience et de vivre le moment pré­sent. Halte à l’a­gi­ta­tion, au stress, aux dis­per­sions : fai­sons de la place !
J’ai Trop De Pensées ! Comment Faire Pause Dans Mon Mental ? Je pense trop, j’ai trop de pen­sées
Faiblesse se trouve dans mon coeur, la force est dans mon men­tal Mixtape | Mexico | 18 jan­vier
Bonjour je suis un homme de 46 ans et cela fait main­te­nant 5 ans que je souffre de bavar­dage men­tal incessant,il n’y a pas de pause dans mon men­tal ‚ça parle ‚ça chante en boucle ‚ça pense , pour­quoi j’ar­rive pas à l’é­teindre
« Je me suis ren­du compte qu’il y avait un brou­ha­ha incroyable dans mon men­tal  » confit-il. Un constat qui lui per­met­tra de faire ses pre­miers
connaître, contrô­ler, maî­tri­ser et concen­trer mon men­tal devient prio­ri­taire, puisque je passe ma vie devant et dans mon men­tal .
Je ne peux pas choi­sir en ima­gi­nant toutes les pos­si­bi­li­tés dans mon men­tal . Je dois les vivre, les tes­ter pour savoir ce qui me cor­res­pond.
Pourtant moi qui suis quel­qu’un d’as­sez stable dans mon men­tal , même moi j’ai des coups de mou, c’est pas tou­jours facile de gérer toutes ces émo­tions
Il m’a fal­lu des années pour com­prendre ce que vou­lait dire « être dans le men­tal ». Ensuite tout autant pour com­prendre com­ment je fai­sais des noeuds dans mon men­tal , Après, com­ment cela jouait contre moi, Et encore plus pour com­prendre com­ment « faire la paix avec ce men­tal ». Aujourd’hui, j’ai déni­ché cer­taines clés pour faire la paix avec mon men­tal et ma capa­ci­té d’entreprendre ma vie est plus saine, plus joyeuse.
Autiste de mon corps, je vivais dans mon men­tal , et je vivais mal, les mots heu­reux et bon­heur m’é­taient incon­nus, je ne connais­sais que la notion de plai­sir
je suis très sou­vent dans mes pen­sées, dans mon men­tal , donc pas pré­sent au corps, pas pré­sent à ce que je vis ici et main­te­nant
Quand j’ai com­men­cé le pro­gramme, je m’attendais à apprendre quelques outils simples qui m’aideraient dans mon men­tal , comme apprendre à accep­ter l’échec et le pou­voir du mono­logue posi­tif.
Très vite, le droit a pris une part impor­tante dans mon men­tal . Plus le blog gran­dit, plus on prend des risques, explique-t-elle.
A 45 jours, ça souffle dans mon men­tal …..La semaine der­nière je vous avais dit que autour de 40 jours il était pos­sible que la vraie faim appa­raisse. En réa­li­té, il s’est pas­sé tout autre chose.
Pourquoi Je Crois Encore Mon Mental ?, je crois aux pen­sées dans ma tête, iden­ti­fi­ca­tion au men­tal, men­tal, le men­tal, mon men­tal, mon men­tale, le men­tal sebas­tien lecler, pour­quoi je crois mon men­tal, com­ment arrê­ter de croire mon men­tal, je veux arrê­ter mon men­tal, croire mon men­tal, je crois mon men­tal, sebas­tien lecler, croire au men­tal, croire dans mon men­tal , je crois mon men­tale, com­ment ne pas croire mon men­tal, quoi faire pour ne pas croire mon men­tal
Faut que je me réins­talle dans mon men­tal de res­pon­sable. C’est un dû pour les familles, pour la popu­la­tion.
J’analyse ma situa­tion, je prends du recul, j’ap­prends à me pro­té­ger, je fais de la place dans mon men­tal , je reprends mon souffle
Je me fai­sais constam­ment des scé­na­rios catas­trophes et pré­mé­di­tais des moments et des situa­tions néga­tives qui n’exis­taient que dans mon men­tal .
La pho­to du jour. Observez bien et trou­vez les sept dif­fé­rences · Football. « On s’est aper­çu d’une faille dans mon men­tal ».
Ce que fait votre men­tal quand per­sonne ne regarde dans mon men­tal dans mon men­tal dans ces moments où le men­tal est le plus enclin à pro­duire de la néga­ti­vi­té, j’ai noté une énorme trans­for­ma­tion dans mon men­tal et dans ma vie
Je remonte dans mon men­tal : la réso­lu­tion émo­tion­nelle est une approche
Je n’ai jamais autant inves­ti dans mon men­tal et mon mind­set, et me voi­là aujourd’­hui une per­sonne – fran­che­ment j’ose le dire
Grâce à elle, je découvre l’é­qui­libre dans mon assiette, dans mon quo­ti­dien et dans mon men­tal . Cela fait du bien de prendre soin de soi avec elle
Ça m’é­vite de gam­ber­ger dans mon men­tal , sou­rit-elle. Muriel, Sylvie (au centre) et Laurent (à droite) pro­fitent de la pause-café
Peut-être que je ne suis pas dans l’ac­cueil de mon res­sen­ti, mais que je res­sasse et que je rumine dans mon men­tal .
la réus­site de mes stages ont été sources de moti­va­tions et de fier­té, et m’ont aidée à pui­ser dans mon men­tal et à reprendre cou­rage
12 rai­sons pour les­quelles 2017 a été l’une des plus belles… 28 déc. 2017 — J’ai du mal à gar­der les pieds sur terre, comme empri­son­née dans mon men­tal . Il me kid­nappe, ne me laisse plus tran­quille, m’é­loigne du
Note per­son­nelle : J’invoque cette Chambre de Lumière quand je vois que je suis trop dans mon men­tal et les effets sont à chaque fois sur­pre­nants.
Je me suis sen­tie rem­plie et tota­le­ment ali­gnée, pas dans mon men­tal , ni dans mon égo : dans mon corps. De ma tête à mes plantes de pied.
Tu es entré dans mon men­tal , tu dois ren­trer en moi phy­si­que­ment. Je ne sais pas ce que tu m’as fait. Mais tu me fais vrai­ment res­sen­tir
Comme un code interne que je pro­gramme dans mon men­tal en le pro­non­çant, il agit pour rame­ner ma conscience au centre de moi-même.
Perdues dans mon men­tal étour­di. Par quel miracle mes oiseaux. Volent-ils encore aujourd’­hui ? Par quelle adresse. Se posent-ils entre les fis­sures
les mon­tagnes du Pérou, les man­chots d’Ushuaia et toutes les autres choses que je n’ai même pas osé pro­je­té dans mon men­tal .
la confu­sion dans mon men­tal sale à cause de la pol­lu­tion de satan. J’aimerais bien voir quelle sera la conclu­sion. Refrain Le juge­ment der­nier.

Ah, ah, ah, ah, stayin’ alive, stayin’ alive

Bee Gees, Stayin’ alive

Eh ! Psst ! Ehhhh !

Tu viens à l’enterrement ?

*

On est « ce qu’on est » ; on fait « ce qu’on peut » ; on a beau dire il y a des fois, être vivant ça fout la pêche.

L’histoire des sen­sa­tions n’a jusqu’à pré­sent fait connaître que quatre façons d’avoir mal : les fois où ça pèse, les fois où ça tire, les fois où ça lance, les fois où ça pique. Toute autre dou­leur – qu’elle soit conti­nue ou inter­mit­tente, égale ou inégale, fixe ou bala­deuse – n’est qu’une com­pli­ca­tion de ces sen­sa­tions-ci.

Et à chaque fois qu’il y a des fois qu’être vivant ça fout la pêche, sur­git l’impression que c’est « la nature » qui assume pour toi ce que tu ne sais pas res­sen­tir ; et la pénible sen­sa­tion d’en être pour ses frais d’ouverture :
ah la nature
oh la nature

toute éten­due
comme incor­rup­tible à la plage
de tout ce qui se tient comme un monde
sage
sous le soleil de « ce qui est ».

Un dis­cours, un dis­cours ! Non. Non. Je ne fais que m’interroger, vous savez. Je ne parle pas de mal­heur. J’optimise. Je constate que les gens s’affectent ; je les aide à être mal­heu­reux trois quatre ans – et puis un jour ils viennent me voir et ils me disent : écou­tez ça y est, je crois que y’a du temps qui… recom­mence à se pas­ser, là. Et sous tout ce mal­heur sus­pen­du, pen­dant tout ce temps qui ne pas­sait pas, en fait il y a eu bien des fois, éta­blies de force et main­te­nues par la force en un lieu mys­té­rieux, source et résul­tat des phé­no­mènes maté­riels, où vivre a sem­blé spon­ta­né.

Ah…
Oh !
Ahaa !
Voilà une nature qui se tient sage. On y a de plus en plus pied et l’eau est de plus en plus bonne. Et comme d’une addic­tion, on oublie presque qu’on y trempe, sauf quand, de rares fois et confu­sé­ment, on en voit qui se cassent le cul à ten­ter d’en sor­tir.

Mais si tu sais que ça pèse, si tu sens que ça tire, si tu trouves que ça lance, si quand tu y penses ça se met à piquer – bien­ve­nue dans le cœur vibrant de la com­mu­nau­té endeuillée du corps endo­lo­ri. Cénestopathes, bébé. Notre dou­leur n’a pas de lieu. Notre sen­so­rium est sans inter­prète.

Endurant une dou­leur ou une pri­va­tion sans remède, des gens ont atteint l’extase en prai­rie, en forêt, en falaise ou vau­trés dans les dunes, mais aus­si à la plage, à la salle, ou au ving­tième étage de la tour de bureaux. Supplice pul­sa­tile. Martyre ten­sif. Tourment pon­gi­tif. Lassitude et stu­peur tou­jours plus gra­va­tives. Soudain, par une lésion déter­mi­née dans l’organe du sen­ti­ment géné­ral, il se pro­duit une affec­tion qui donne lieu à la per­cep­tion. Il n’est plus ques­tion de jour­née ok – navi­ga­tion à courte vue dans le sen­so­rium brin­que­ba­lé – mais de vie intense.

Il y a des fois, rien à dire, être vivant, ça fout la patate. Au lieu de l’enterrement, j’ai déci­dé de taper qua­rante kilo­mètres à vélo – une petite cor­niche lit­to­rale en pente douce – seul au monde au milieu des suv et des scoots – de l’interfile un peu spor­tif entre deux « BUS 19 » – Pointe-Rouge, la pesan­teur, mes mol­lets de pou­let ten­dus, et ce pouls qui jamais ne s’emballe, une fier­té géné­tique locale, sous le soleil de « ce qu’on peut ». Tout autre dis­cours sur la vie n’est qu’une com­pli­ca­tion de celui-ci.

Établie de force et main­te­nue par la force, elle est la seule et unique souche, la source et le pla­teau, la base et le pinacle des phé­no­mènes maté­riels ; elle est le coq sur le clo­cher des évé­ne­ments spon­ta­nés. Oui oui, c’est « la nature » – la mienne, la tienne : elle est à nous tou⋅te⋅s qui savons qu’il n’y a que ses possédé⋅e⋅s pour la fuir. Elle pro­fesse qu’entre terre à terre, cendres à cendres et pous­sière à pous­sière, il n’y a pas plus de fois que de pou­let rôti. Elle enseigne qu’au sable du temps ne suc­cède que le sable du temps – et elle nous en fout plein les yeux, comme quand, fla­shant sa très objec­ti­ve­ment moyen­ne­ment sau­vage sau­va­ge­rie lit­to­rale, elle pousse notre corps boli­dé à l’opposé de nos regards, du large vers l’intérieur d’un virage, à même le dan­ger d’y pas­ser.

Ainsi, ain­si, sous l’empire d’une nature aliène, hos­tile dans les virages et hos­tile dans la côte, sous l’empire d’une nature qui se tient bien savage, vir­gule, nous com­met­tons 🌈🏆😎~RESTER EN VIE~😎🥇🌈. Tant que nous nous main­te­nons dans ce crime, il y a et il y aura des fois – par exemple ces fois où le lit­to­ral suf­fit à se sen­tir vivant, et où se sen­tir vivant suf­fit à foutre la patate ; ou alors ces fois où tu peux pas venir, c’est comme ça, c’est pas grave, pas de sou­ci, je com­prends, ce sera pour la pro­chaine fois.

Comment épais­sir les che­veux ? Comment ralen­tir la repousse des che­veux ? Comment accé­lé­rer la repousse des che­veux ? Comment pré­ci­pi­ter la chute des che­veux ? Comment faire avec les che­veux ? Quoi faire avec les che­veux ? Quoi faire des che­veux ? Comment faire des che­veux ? Et : Si on les coupe pas, les che­veux, est-ce qu’ils poussent indé­fi­ni­ment ?

À toutes ces ques­tions comme à toutes les autres il n’y a qu’une réponse. Elle vous sur­pren­drait j’en suis sûr, et je vous la dirai dès que je la connaî­trai. Mais je sais que, quelle que soit la réponse, je res­sen­ti­rai le même genre de trouble que quand, au grand maga­sin de bri­co­lage, un ven­deur du rayon plom­be­rie a dit devant moi et un tuyau :

Oui c’est stan­dard,
mais pas vrai­ment.

Rien de plus grand ne peut être pen­sé.

Et voi­là c’est encore le moment de « man­ger » — preuve maté­rielle que ça sur­vit, effet et cause d’une règle pro­duc­tive, pol­li­ci­ta­tion diges­tive — voi­là c’est encore le moment d’o­béir. Or je sou­haite une vie sans contraintes, véri­fier mes effets dans le monde le plus sou­vent pos­sible hors de mon propre corps — même si je ne veux pas non plus m’empêcher de tour­ner autour du plai­sir pro­je­té d’a­voir été contraint.

I. Une puis­sance si grande que ses effets sont jusque moindres— Franchement c’est bizarre ton truc… — Pas plus que le Thinkerview avec l’ambassadeur chi­nois. — Le Thinkerview avec l’am­bas­sa­deur chi­nois est bizarre à la mesure du monde. Ton truc est bizarre, point. — Nan nan. Le monde est plus bizarre que mon truc. Le monde est plus bizarre que la somme de nos trucs, de nos traits, que la puis­sance conju­guée de toutes nos com­plexions.

En fait je vou­drais sim­ple­ment ne pas me pri­ver de com­men­cer à jouir par le stan­dard contrai­gnant, par les gros tuyaux libi­di­naux les plus ajus­tés en appa­rence, les plus uni­ver­sel­le­ment contrai­gnants en appa­rence, et que c’est seule­ment après, quand on s’est fau­fi­lé ou vau­tré dans les gros tuyaux bien stan­dard, c’est seule­ment là que s’ouvrent ou se découvrent les voies adja­centes et mineures où pas vrai­ment – qui sont belles et inté­res­santes pré­ci­sé­ment parce qu’elles sont adja­centes et mineures, et parce que donc elles n’ont pas rien à voir avec le stan­dard ini­tial et majeur (et même elles en sont comme les mal­fa­çons, genre : pas de vis défon­cé, défor­ma­tion concave, stries, bosses, mar­brures, réplé­tions).

— Le monde n’est pas plus ou moins bizarre que n’importe quoi d’autre ; il est émi­nem­ment bizarre, bizarre par émi­nence, par excès de la qua­li­té dont il pro­cède, qua­li­té qu’il n’a pas mais qu’il est. Et ce n’est pas dire « Comme ce monde est bizarre ! » (fris­son plu­ri­ver­sel sous norme uni­ver­selle) que de dire « Le monde est bizarre ». Il l’est abso­lu­ment ; il ne reluit pas de bizar­re­rie par réflexion des normes et des autres bizar­re­ries qu’il contient. Il est bizarre non pas rela­ti­ve­ment à de plus ou moins bizarres exis­tences, et ni par induc­tion ni par déduc­tion d’une bizar­re­rie pre­mière ou totale, par­tielle ou der­nière.

En fait je vou­drais pou­voir vou­loir croire que tout stan­dard com­prend son pas vrai­ment – même si bien sûr je ne peux pas vou­loir croire que jouir en mineur c’est sim­ple­ment jouir dans les défec­tuo­si­tés du majeur. C’est trop facile. On sait bien que ça nous accom­mode tant que ça ne nous nique pas. C’est arran­geant, et puis ça nous nique­ra. Ça ne nous nique­ra pas par la morale, en tout cas par direc­te­ment. Ça nous nique­ra par la volup­té refaite valeur. Ça nous nique­ra par les valeurs, comme d’hab.

— Nous recon­nais­sons l’é­mi­nence de la cause dans le défaut de l’ef­fet. — Nous, peut-être. — Plus ça tape fort, moins ça agit en appa­rence. — C’est ce qu’il y aurait à savoir ; c’est ce que nous n’ou­blions jamais. — Moins ça paraît bizarre, plus nous nous véri­fions sous l’empire des normes. — Le monde est sim­ple­ment mais pas vrai­ment nor­mal. — Il est si par­fai­te­ment stan­dard que rien ne lui est ajus­té. — Voilà. La norme du monde est extra­mon­daine. — Mais imma­nente. — Aucune chose n’est jamais stan­dard ; toutes choses créées pour­tant ont le stan­dard. — En par­tie. — En vue. — Sont une image impar­faite, une image tou­chante du stan­dard ini­tial.

— En fait toi tu. Tu parles tu parles mais. Mais der­rière il y a R. — Si si. Nan nan. Il y a ces petites angoisses dans le ventre qui servent à accor­der ma tête et mon cul. — Nan nan. Tu joues les braves mais. Derrière j’t’assure c’est l’désert frère. — Il y a des che­veux dans du pain et tu ne le savais pas. Les chaînes de fast-food font venir des che­veux depuis la Chine et tu ne le savais pas. Afin d’en faire un conser­va­teur essen­tiel au pain indus­triel et peu de gens le savent.

— Nous sommes des poètes ; nous avons le soup­çon. — C’est ça qu’on fait, c’est pour ça qu’on le fait. — Nous insi­nuons le soup­çon devant le stan­dard ini­tial et les ten­ta­tives ulté­rieures de fidé­li­té au stan­dard. — C’est pour ça qu’on est faits. — Bravo à toute l’é­quipe : ceux qui font ; ceux qui insi­nuent le soup­çon. — Merci aux concep­teurs, aux réa­li­sa­teurs, aux contrô­leurs pro­duit. — Merci aux pas de vis en plas­tique qui peluchent, à la colle étanche hydro­phobe les dix pre­mières minutes, au furet qui s’emmêle, à son res­sort mar­tyr. — Merci aux che­veux rêches, aux mèches revêches et bra­vaches qui sont, avec la poé­sie, la preuve maté­rielle, tou­jours recom­men­cée, que le soup­çon était de tout temps jus­ti­fié.

II. Une char­pie fine comme de la den­telle : une cause d’é­chelle indus­trielleRien n’est nor­mal ; tout est pos­sible. Un homme une femme, un livre un jour, un ache­té un offert, un de plus un de moins, un papa une maman, un flic une balle, un jeune une solu­tion. Cheveux et pain. Tout est une arme par des­ti­na­tion si toi ou la jus­tice le veut. Casuistique et sui­vi des consé­quences jus­qu’au bout. Le côte à côte et le tête à tête sont inter­dits sauf si vous êtes amis.

Tout est pos­sible (peu de gens le savent) ; rien n’est nor­mal (tous en sont convain­cus).

Et aucun écart plus grand ne peut être pen­sé.

Le 10 juin 2021, j’ai lu des extraits de Est-ce qu’il se passe quelque chose ? en com­pa­gnie de Nathalie Quintane à Montevideo (Marseille). Stephen Loye, pré­sent dans la salle, a live-tex­té la lec­ture à un ami qui n’a­vait pas pu ren­trer.

Vaccins Covid Vaccin Moderna Psychologie/Développement per­son­nel Je n’arrive pas à vou­loir apprendre le monde.
et toutes les villes comptent ces vio­lences du petit peuple dif­fi­cile de faire vivre toutes ces formes socié­tales ensemble. Gouvernance d’amateurs qui n’arrive pas à vou­loir com­prendre les malaises de notre socié­té.
Aujourd’hui , cha­cun viens avec sa folie, son bon sens, sa timi­di­té, sa valeur, sa ten­dance… Même si la majo­ri­té n’arrive pas à vou­loir par­ta­ger la vision d’autrui. J’crois que c’est un gros frein pour cer­tains qui sont pas habi­tué à avan­cer avec le carac­tère des autres.
Et l’on connaît l’a­na­lyse déci­sive de saint Augustin sur cette liber­té qui n’ar­rive pas à vou­loir .
Bien que je sache qu’il y a un mal­heur en vue, le seul fait d’être atta­chés à la même corde le donne l’illusion d’une entente entre nous deux. C’est une erreur mais je n’ar­rive pas à vou­loir du mal à cette femme qui est en train de me tra­hir.
À l’issue, Xavier Bertrand affiche un dis­cours plu­tôt paci­fique : « Je ne suis tou­jours pas macro­niste, mais je n’ar­rive pas à vou­loir être dans une guerre de tran­chée. » Après, lorsque l’on égrène un à un les dos­siers avec lui, les coups de griffes du chat Bertrand sont plus nom­breux que les caresses.
Écriture basique, des situa­tions aux­quelles on n’ar­rive pas à vou­loir croire, des per­son­nages lisses.
finit par se don­ner les motifs de ne rien faire. Il n’ar­rive pas à vou­loir , il rumine une inces­sante ana­lyse de lui-même et de la réa­li­té qui le main­tient en dehors de toute volon­té.
Je n’arrive pas à vou­loir détruire quel­qu’un que je connais pas juste parce qu’il me le demande.
Et donc je n’ar­rive pas à pen­ser des choses heu­reuses je n’arrive pas à vou­loir je n’ar­rive pas à me défi­nir je n’ar­rive.
Dans son genre, cet autre uni­vers est au moins aus­si inté­res­sant que le nôtre et on n’ar­rive pas à vou­loir sa des­truc­tion.
Quelque part, ce couple est pri­son­nier de son des­tin et de son époque, il n’ar­rive pas à vou­loir véri­ta­ble­ment quelque chose.
Que si un de ses potes se fait mal ou est malade, c’est sur lui qu’on comp­te­ra. Il le sait et n’arrive pas à vou­loir du mal aux autres. Il n’arrive pas à sou­hai­ter la bles­sure ou le for­fait d’un copain, et pour­tant, qu’est-ce qu’il aime­rait le jouer ce match. Mais il le savait, il s’en dou­tait et il était prêt.
C’est plus vrai que jamais en ce moment, on n’ar­rive pas à vou­loir se sépa­rer de ceux qui nous appau­vrissent tout les jours un peu plus !
Je n’ar­rive pas à vou­loir décou­vrir leur musique que je ne connais mal­heu­reu­se­ment pas.
Harper est très convain­cant lorsqu’il dit ce genre de trucs. Et c’est vrai qu’ici notre esprit change, au plus pro­fond. L’auteur du jour­nal intime ne cesse d’évoquer son grand dilemme. Il n’arrive pas à se concen­trer sur sa res­pi­ra­tion. Il n’arrive pas à vou­loir arrive pas à vou­loir se concen­trer. Ta vie est un échec. Une série de mau­vaises déci­sions. Il se déteste. Des choses à régler.
Si je n’ar­rive pas à vou­loir ce que je veux ! C’est que je manque d’i­ma­gi­na­tion ! C’est que le cir­cuit du vou­loir m’é­chappe !
On arrive au malaise dans la rela­tion quand les nor­maux soit font comme si l’autre était comme eux, soit l’i­gnorent car n’ar­rive pas à vou­loir voir sa dif­fé­rence. Comme on met sou­vent la per­sonne stig­ma­ti­sée dans cette situa­tion de malaise, elle a toutes les chances de deve­nir la plus habile à la manier.
J’aimerais pou­voir arri­ver à vou­loir croire que je ne suis pas le seul.
Je dois écrire sinon je ne sau­rai jamais où est la réa­li­té. J’ai pas mal. Je com­prends tout mais je n’arrive pas à vou­loir ce que je pense. Je sais qui j’étais. Je sais ce que je deviens, mais je ne sais pas pour com­bien de temps.
Osons écrire que n’est pas comme l’âne de Buridan qui veut. Oui c’est osé car jus­te­ment, l’âne de Buridan n’arrive pas à vou­loir. Et arri­ver à vou­loir être un être qui n’arrive pas à vou­loir c’est vrai­ment fort, n’est-il pas ?
Elle m’a deman­der jusqu’où j’irais et elle m’a dit que pour elle c’était une façon de mettre fin à mes jours. Je le sais mais je n’arrive pas à vou­loir arre­ter, c’est comme si cette solu­tion me conve­nait et en même temps il y a mon fils mais je pré­fère ne pas pen­ser à l’après, a lui pour conti­nuer mon auto­des­truc­tion.
Face au juge d’instruction, elle eut cette phrase que l’avocat géné­ral sou­ligne à plu­sieurs reprises : « J’ arrive pas à vou­loir . » La psy­cho­logue qui la suit depuis bien­tôt deux ans explique que le viol est venu s’ajouter aux mal­trai­tances de l’ex-belle-mère.
Puis, c’est venu comme ça. Et il n’est pas peu fier du résul­tat. Bruno ne sait pas très bien ce qu’il veut faire plus tard. Il n’arrive pas à vou­loir quelque chose de loin. Il pré­fère se satis­faire de ce qu’on a main­te­nant.
Pardon mes amis, vous êtes morts par ma faute, je n’arrive pas à vou­loir le tuer, pour la pre­mière fois de ma vie, je vais fuir, par­don­nez-moi d’être aus­si faible !
j’ai le cer­veau fait pour ça visi­ble­ment, mes bonnes notes dans le domaine me disent que c’est bon, je peux y arri­ver. Mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à vou­loir , c’est trop dur de se for­cer, d’imaginer une vie de tra­vail à attendre le week end pour se défou­ler, boire, se dro­guer, s’abîmer, oublier puis retour­ner se tuer un peu plus pour avoir de quoi sur­vivre.
Malgré des baisse de pro­duc­tion (en terme de porcs mis en mar­ché), le mar­ché n’arrive pas à vou­loir se débar­ras­ser des inven­taires (Cold sto­rage) encom­brant des der­niers mois.
Déjà, il sait. Irrémédiablement, il a choi­si : le 23 juillet, il se don­ne­ra la mort. Parce qu’il n’arrive pas à vou­loir ni à dési­rer, parce qu’il a peur, parce qu’il n’arrive à mettre la main sur rien.
Il a beau être par­fois dégueu­lasse, je n’arrive pas à vou­loir sa mort (heu­reu­se­ment, il meurt pas). Je peux juste me dire : Chaos, t’es trop cool.
Mais il y a de ces situa­tions ou le désir de l’un n’est juste pas com­pa­tible avec le désir de l’autre. Peu importe les argu­ments on arrive pas à vou­loir la même chose. Tu trouves que l’exemple de l’avortement est un peu fort, moi je le trouve au contraire très per­ti­nent.
j’ai pour­tant l’impression de ne pas être dif­fi­cile et d’aimer beau­coup de chose mais force est de consta­ter que je dois l’être ! Mais mal­gré ces décep­tions je n’arrive pas à vou­loir autre chose que des surprises,et je crois plus pro­fon­dé­ment que c’est l’envie d’être ras­su­rée en me disant « lui au moins il me connait par coeur…… »
elle per­çoit que ça ne va pas, elle veut s’en sor­tir, regros­sir, mais a tel­le­ment peur de perdre le contrôle qu’elle n’arrive pas à vou­loir ce chan­ge­ment. Elle est coin­cée dans cet état de grand contrôle.
C’est pas Dieu, c’est pas toi, c’est pas nous, c’est pas eux / C’est bien moi qui arrive pas à vou­loir la lueur dans tes yeux / J’étais pas­sa­gère dans ta vie, j’savais que j’avais pas d’avis
Alors que d’une part, il réa­lise et magni­fie l’amour, d’autre part il s’en dis­so­cie for­cé­ment, soit qu’on n’arrive pas à vou­loir celui qu’on aime, soit qu’on a besoin de vou­loir d’autres femmes et d’autres hommes.
Et si on ne le fait pas, on fait gagner et pros­pé­rer le mal, parce qu’on a refu­sé ce que Dieu veut nous don­ner et parce qu’on n’arrive pas à vou­loir comme lui le triomphe de l’amour chez tous ses enfants.
Le fait est que je l’adore, on est sur la même lon­gueur d’ondes, on a les mêmes délires bla­bla, il est très atti­rant, mais j ’arrive pas à vou­loir de lui. je n’ai abso­lu­ment aucune idée de ce qui me bloque.
Pourquoi je n’arrive pas à vou­loir le bon­heur et croire en mon ex, que je pense per­vers nar­cis­sique ou du moins toxique, qui avance et a des pro­jets ?
par ce que si t’es une femme en mal d’enfant, tu pour­rais aus­si être mon mari, en mal de sa vie et du pour­quoi il n’arrive pas à vou­loir d’enfant… sauf que pour la fin du texte, cha­cun peut l’interpréter comme il veut !
je fais aucun effort pour contrô­ler ça donc c’est pas du contrôle ni du sang froid, j ’arrive pas à vou­loir de mal au autre, par­fois oui, mais seule­ment quand ça touche d’autre per­sonne ou que c’est une injus­tice
Il doit avoir des blo­cages qui font qu’il n’arrive pas à vou­loir s’engager avec vous. Il peut ne pas être prêt, mais la plu­part du temps cela veut sur­tout dire qu’il ne vous voit pas comme la femme de sa vie…
on a essayé une séance de thé­ra­pie de couple… en vain car je n’arrive pas à vou­loir répa­rer car je suis déjà par­tie…
Ajd nous nous aimons comme jamais nous n’avons aimé d’autres per­sonne nous sommes si heu­reux quand nous sommes ensemble et lui n’arrive pas à vou­loir fran­chir le pas… Ajd je ne crois plus en rien…
Depuis le temps, j’ai l’habitude, je ne chan­ge­rai plus. Mais même quand on me met à terre, je n’arrive pas à vou­loir faire du mal à l’autre. Je n’ai pas l’esprit de ven­geance, du tout. C’est ain­si. Je n’arrive pas à me défendre.
Par exemple, on peut lui dire avec sin­cé­ri­té : « Seigneur, je n’arrive pas à vou­loir obéir à tes com­man­de­ments » ou « Au fond de moi, je sou­haite faire ta volon­té. Mais en pra­tique, je ne suis pas assez motivé(e)… ».
Texte

LE CLUB
Photo : Lotti Thießen

CLUB (de l’anglais : « bâton », « socié­té »)

1. Lieu pro­cu­rant à une assem­blée choi­sie des garan­ties d’échanges et de rap­ports pri­vés, confi­den­tiels voire intimes. Par exten­sion : éta­blis­se­ment noc­turne où l’on peut consom­mer, dan­ser, assis­ter à un spec­tacle, nouer et entre­te­nir des rela­tions sexua­li­sées (un club liber­tin, un club échan­giste, Cavern Club, Hundred Club). Par ext. : lieu ou struc­ture, public ou asso­cia­tif, intra- ou extra-ins­ti­tu­tion­nel, dont les mis­sions sont en géné­ral de sou­tien psy­cho­lo­gique ou d’accompagnement admi­nis­tra­tif, et qui accueille uni­que­ment en jour­née (le club de jour de l’hôpital psy­chia­trique, Club extra-hos­pi­ta­lier Antonin-Artaud).
2. Association dont les membres ont quelque goût, inté­rêt ou but com­muns, et qui admet de nou­veaux membres le plus sou­vent par élec­tion ou coop­ta­tion, après par­rai­nage. Par ext. : socié­té spor­tive (un coun­try-club, le Club alpin fran­çais). Hist. : ins­tances infor­melles, nées dans les années 1980, et finan­cées par des acteurs pri­vés, réunis­sant des par­le­men­taires et des repré­sen­tants d’intérêt (ou lob­byistes) dans le but de faire accé­der les uns aux rai­sons des autres (Club des par­le­men­taires ama­teurs de havanes, Club Chiens et socié­té, Club de l’accession à la pro­prié­té en région PACA, Club du der­nier kilo­mètre de livrai­son, Club Vive le foie gras).
3. Société où l’on s’entretient des affaires publiques ou de ques­tions phi­lo­so­phiques et poli­tiques. Hist. : entre 1789 et 1793, socié­tés dites « popu­laires » où sont dis­cu­tées les idées révo­lu­tion­naires (Club des Cordeliers, des Impartiaux, des Jacobins). Par ext. : groupe qui pro­fesse des opi­nions exal­tées (Club de Rome).
4. Société fer­mée ; groupe dont les membres se retrouvent régu­liè­re­ment et obéissent à cer­tains usages. Par ext. : cercle éli­tiste ou d’inspiration aris­to­cra­tique (Reform club, Rotary club).
Dérivés. Cravate club : cra­vate dont le motif indique l’appartenance à un club. Fauteuil club : fau­teuil de cuir large et pro­fond, tel qu’il s’en trou­vait dans les clubs de la haute-socié­té colo­niale. Clubbable : admis­sible à un club. Clubber : aller se diver­tir dans un club de nuit. Clubard : sup­por­teur fana­tique d’un club de foot­ball. Country-club : club où s’exercent des acti­vi­tés récréa­tives de plein air telles que le golf, le polo, le ten­nis ou l’équitation. Club-house : lieu où se ren­contrent les membres d’un club, en marge de l’activité prin­ci­pale de celui-ci. Pavillon-club : bâti­ment offrant divers ser­vices aux membres d’un club spor­tif ain­si qu’à leurs invi­tés.
Syntagmes. Appartenir, s’inscrire, adhé­rer à un club. Être membre, faire par­tie d’un club. Être admis, aller, pas­ser la soi­rée au club. Fonder, for­mer, (faire) fer­mer un club. Les réunions, les déci­sions du club. Faire hon­neur, faire honte, se dévouer, invi­ter à dîner au club. Faire asseoir quelqu’un dans son club. Organiser un match, une ren­contre inter-clubs.
Locutions. Bienvenue au club ! : expres­sion par laquelle on signi­fie par­ta­ger le mal­heur de son allo­cu­taire (Tu es ron­gée par l’eczéma depuis ta tendre enfance ? Bienvenue au club !).
Étymologie. A – Le pas­sage, en anglais, d’un sens (« gros bâton noueux dont une extré­mi­té est plus épaisse que l’autre ») à l’autre (« groupe de per­sonnes ») reste dif­fi­cile à expli­quer. Admis que le second pro­cède du pre­mier, celui-ci pour­rait s’originer dans un sens zéro (« masse, agré­gat »), lequel, sans avoir néces­sai­re­ment eu cours, par­ti­ci­pe­rait du sens pre­mier. Encore aujourd’hui, hor­mis sur un green et encore, ne reçoit le nom de club qu’un bâton d’une den­si­té et d’une taille qui per­mettent d’envisager frap­per à son moyen. Cf. l’emploi du verbe « to club », qu’il s’agisse de décrire la des­cente d’une bande à battes ou l’œuvre poli­cière (lors des émeutes de 2011 en Angleterre, un jour­na­liste écri­vit que la police, téta­ni­sée par une pos­sible accu­sa­tion de racisme, n’a­vait pas « don­né aux pillards la leçon qu’ils méritent », en « les assom­mant comme des bébés phoques » [club­bing these loo­ters as baby seals]). De là, le second sens pour­rait pro­cé­der d’une com­pa­rai­son, plus ou moins sourde, entre un regrou­pe­ment de per­sonnes et la masse d’un gour­din ou d’une mas­sue. Ce que club, sui­vant ce filon éty­mo­lo­gique, dési­gne­rait sour­de­ment, c’est donc une sorte d’agence col­lec­tive capable d’impact. B – Il existe une éty­mo­lo­gie concur­rente, selon laquelle club, de l’anglo-saxon cleó­fan (angl. mod. : « to cleave asun­der », fr. : « divi­ser en pièces/en mor­ceaux, cli­ver, sépa­rer »), a en pre­mier lieu conno­té non la masse ou le gour­din mais leur effet – frac­tu­ra­tion, divi­sion interne. Le fran­çais en conserve une trace, à la fois sur le mode dis­tinc­tif (le club comme poche, par­celle du monde) et répar­ti­tif (le club comme ensemble auquel on appar­tient à rai­son de sa par­ti­ci­pa­tion).

Bienvenue au club.
Le club existe
depuis que s’est consti­tuée
en club
une ancienne asso­cia­tion de
per­sonnes phy­siques iso­lées
qu’unissaient déjà dans le monde
sans qu’elles en fussent conscientes et pussent
s’en sou­te­nir
des valeurs, des sou­cis, des doutes :
des rai­sons per­son­nelles qu’on peut
par sou­ci de clar­té
et pour se faire plai­sir
regrou­per sous le nom
de force de rap­ports.
Autrement dit le club for­ma­lise
une foi­son de ten­dances et d’inclinations :
de rai­sons per­son­nelles
qu’entretenaient en com­mun mais
sans le savoir et sans pou­voir
s’y retrou­ver
des per­sonnes phy­siques iso­lées
phy­siques donc iso­lées.

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Ça va faire mal : ça ne fait jamais pas mal. Ça vien­dra for­cer nos poi­trines et ça entre­ra par ici. Il y a des jours, ça fera mal et ce sera le sort ; d’autres jours, ça pas­se­ra par aucun agent spé­ci­fique ; et, des fois, c’est quelqu’un qui en sera la cause. Par exemple quelqu’un tré­buche, ren­verse sur nous tout le mal qu’il avait dans les bras. On se regarde effa­rés. Il y a du mal par­tout, sur tout le monde, et tout le monde a les yeux pleins de larmes.

Quelqu’un nous jet­te­ra un regard ou plu­sieurs et déci­de­ra qu’on a méri­té que ça fasse mal. À notre tour on lui jet­te­ra un regard, comme on balance une ques­tion ou comme on jette un sort. On dira : Est-ce que ce sont mes mots, ou leur agen­ce­ment, qui t’amènent à vou­loir pour moi ce qui fait mal ? Ou est-ce que c’est mon corps ? Est-ce que tu veux te ven­ger de la façon dont mes yeux s’allument, dont mon corps se tend quand les rayons du soleil l’at­teignent sous un cer­tain angle ? Comment oses-tu ! et Qu’est-ce que tu croyais ?!

Des fois, ceux qui nous causent du mal ten­te­ront de se jus­ti­fier, et qu’ils le fassent ou non ce seront leurs méthodes pour cau­ser davan­tage de mal.Continuer